Depuis jeudi dernier, les travailleurs/euses sociaux/ales de l’APE salarié(e)s sur le club de prévention à Roubaix, étaient en grêve pour réclamer le départ de leur directrice (harcèlement moral, brimades, placardisations, isolement des équipes, propos racistes...) et pour dénoncer des dysfonctionnements : manque de transparence et de démocratie ( CA fantôme, pas d’AG...) et une gestion financière frauduleuse ( postes budgétés et non créés, fonds débloqués pour des formations qui n’ont pas été suivies....).
Ils et elles révendiquaient la suspension de la directrice le temps d’examen des preuves mais aussi le paiement des jours de grêve et la réintégration d’une collègue licenciée qui attaquait l’association au prud’homme. Après une semaine de grêve et d’occupation des locaux, devant la non réaction du "CA" et les propositions inacceptables, ils et elles avaient décidé ce Mercredi d’occuper les locaux H24. Jeudi dans l’après midi, la directrice avait fait constater par huisser l’occupation illégale des locaux et donné les noms des occupant(e)s. Ils et elles ont été forcé(e)s de sortir. Différentes démarches avaient été entreprises en même temps : dépôt de plaintes pour harcèlement et propos racistes, démarches auprès du Conseil Général (financeur), de l’Inspection du Travail, interpellation des membres du CA, travail d’information auprès des partenaires associatifs et sociaux....Ils et elles ont constitué un dossier de preuves et de documents administratifs et judiciaires qu’ils et elles ont ventilé partout.
C’est l’acharnement auprès de l’inspection du travail qui a finalement fait céder.
Jeudi après midi, des salarié(e)s ont été reçu(e)s et suite à l’entretien, le président a été convoqué. Après 3 heures de négociation sur la constitution d’un protocole d’accord de fin de grêve, les travailleurs/euses sociaux/ales ont arrêté la grêve.
Les termes de l’accord en gros :
1- la directrice n’a plus de fonctions au sein du club de prev’ et interdiction de contacts avec les salarié(e)s, elle est ventilée sur le centre de post-cure (des salarié(e)s de ce centre avaient rédigé une lettre de soutien à la directrice-quelle bande de social-traître_en attente des résultats de l’enquête administrative et judiciaire). Les salarié(e)s sont placé(e)s sous l’autorité directe du président(il est glauque aussi lui).
2-les jours de grêve sont payés mais jusqu’au terme de l’enquête, les travailleurs/euses doivent rendre 7h par mois et si le harcement est confirmé, ils seront rendus en récup’ (comme si les preuves n’étaient pas claires)
3-pour la réintégration de la collègue, ils et elles vont essayer de la faire réintégrer comme en plus, un poste avait été budgété pour elle.Pour info de confirmation au cas où une personne de l’équip lit : j’ai confirmation de ce que j’ai dit hier, ce n’est pas parce que la collègue attaque au prud’homme qu’elle ne peut pas être réintégrée.
les suites et résumés : ils et elles disent merci à toutes les personnes qui sont passées, surtout Romain d’ailleurs, lol et l’équipe va organiser un samedi après midi sous peu et inviter les gens qui sont passés, à venir les revoir : visualiser des films sur les jeunes et leur taf ( j’spr qu’y aura la raclette qu’était prévue pour l’occup’ de jeudi soir !!!), ils passeront l’info.... et puis ils/elles se remettent en grêve Mardi avec tout le monde...ct long, dsl, dsl aussi pour les fautes, manques et imprécisions