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Confus sur tout, mais clairs dans la dissociation
envoyé le 17/08/14 Mots-clés  répression judiciaire   répression policière  

Confus sur tout, mais clairs dans la dissociation
Lettre ouverte aux « camarades » Antifascistes Anarchistes Autonomes en Aveyron.

La révolution... mais seulement à la sauce tzatziki ?

Le 10 août 2014, vous avez publié sur votre blog une lettre de Damien Camelio, tout comme vous l’avez fait à d’autres reprises dans les mois passés. Cependant, cette fois-ci vous y avez ajouté une « Mise au point » qui est tout à fait dégoûtante. Il s’agit bel et bien d’une déclaration de dissociation.

C’est mignon de dire que votre « soutien envers Damien est inconditionnel », seulement pour le poignarder dans le dos tout de suite après. En effet, vous continuez en disant que vous restez « critiques vis à vis de la forme des actions qu’il revendique » et que votre activité politique (politique ? Damien, comme beaucoup d’autres, n’a pas fait de la politique, il a mis sa vie en jeu !) « est essentiellement basée sur la propagande ». Ce qui revient à dire : « Nous on est des gentils. Même si on soutient Damien, le méchant, on ne fait pas ceci et cela ». Ce qui revient à dire également que « si par hasard ceci et cela devait (encore) arriver, ce ne serait pas nous. Messieurs les enquêteurs, vous êtes donc priés d’aller chercher ailleurs ».
Votre dissociation est d’une gravité extrême, et le silence dans lequel elle se passe en dit beaucoup sur l’état de feu le milieu « révolutionnaire » français.

Je ne veux pas entrer ici dans des considérations sur les attaques pour lesquelles Damien a été condamné, ni sur les revendications qui vont avec, ni sur les (différentes) positions qu’il a pris depuis son incarcération. Là n’est pas la question. Ce dont je voudrais discuter ici avec vous est le comportement qu’on devrait tenir face à la menace de la répression qui suit des attaques.

Pour commencer, est-ce que vous savez que vous n’êtes pas obligés de partager entièrement ce qu’un prisonnier (ou un/e compagnon/ne quelconque d’ailleurs) pense et dit, et d’en publier les lettres ? Vous avez déjà écrit par le passé sur votre position contre le choix de l’attaque. Pourquoi renchérir maintenant, sur la peau d’un prisonnier ?
La CNT-AIT de Perpignan a elle aussi diffusé une autre lettre de Damien. Ils ont cru bon de ne pas en publier certains passages, mais ils ne se sont pas dissociés de lui, ni de ce qu’il dit, ni de ce qu’il a fait. Probablement qu’en tant que CNT (aussi AIT soit-elle) ils ne partagent pas les méthodes en question (tout comme vous). Mais à la différence de vous, eux ont eu l’élégance de la fermer, peut-être pour mieux l’ouvrir à un moment plus propice, c’est-à-dire dans un dialogue direct avec Damien, ou en privé. Cela pour ne pas mâcher le travail des flics.
Damien a écrit aussi à des compagnon/nes de Paris, en leur demandant de publier son communiqué adressé au Parti Socialiste et au gouvernement. Ne partageant pas une telle démarche, ils ne l’ont pas publié sur les sites anarchistes auxquels ils participent. Mais ils ont quand même commencé à retaper cette lettre pour la publier sur Indymedia (site de publication libre et anonyme), ceci comme geste minimal de soutien à un camarade emprisonné (même si, entre temps, la lettre est sortie ailleurs).

Est-ce que vous avez pensé au fait que si ce que Damien (ou quiconque d’autre) dit ne vous convient pas du tout, il y a une autre solution encore ? Un comportement tout à fait respectable à tenir. C’est le silence. Un silence public qui n’empêche pas aux compagnon/nes de réfléchir, analyser, critiquer, agir de façon différente. Un silence qui ne laisse pas isolés face la répression d’État celles et ceux qui ont fait le choix de la cohérence, ou d’autres choix que le votre (celui de la respectabilité). Un silence qui ne dit rien (du moins explicitement) à l’ennemi.

Avez-vous réfléchi au fait fondamental que les mots, autant que le silence, ont une importance ? Qu’on ne peut pas dire tout et n’importe quoi sous prétexte de « critique » ou de « liberté » ? Parfois, pour quelqu’un/e, il ne s’agit pas de « contre-information », mais de sa propre vie.
Vous avez justement repris des nouvelles à propos des compagnons italiens Adriano Antonacci et Gianluca Iacovacci, condamnés à de lourdes peines pour une série d’attaques. Êtes-vous au courant des polémiques qui ont eu lieu au sein du mouvement anarchiste italien, du fait que le silence d’une large partie dudit mouvement a été vue (correctement, à mon opinion) comme une forme de distanciation ? Et vous, qui apportez indirectement votre soutien aux deux compagnons, qu’est-ce que vous faites quand quelqu’un essaye de mettre en acte les mêmes belles idées, ici-même, en France ? Là ce n’est plus seulement de l’information, il ne s’agit plus de choisir des logos avec des mitraillettes croisées ou des photos d’incendies (de la frime à peu de frais...). Là ça pourrait être la DGSI qui commence à s’intéresser à ce que certains blogs passent comme « informations ». En effet, si vous vous faites un peu le haut-parleur français d’une certaine tendance de l’anarchisme, comment s’étonner si quelqu’un, du côté de Levallois-Perret, commence à s’intéresser à votre blog et, éventuellement, à vos personnes ?
Celui des AAA12 est un des rares blogs francophones où on trouve des communiqués des groupes de la FAI/FRI, sur laquelle, vous écrivez, « repose principalement […] la lutte armée anarchiste » (vraiment ?!). Vous dites publier leurs lettres pour nous « aider à comprendre dans quel contexte etc. ». Merci, mais sachez alors qu’il se pourrait bien que des personnes un peu plus conséquentes que vous décident un jour de prendre exemple sur les nouvelles de la « lutte armée anarchiste » que vous publiez, et d’attaquer. Pas sur internet, mais pour de vrai. Car il y a des gens pour qui tout cela n’est pas qu’une imagerie, des mots, une esthétique ou une contre-culture.
Et si on choisit de traduire et publier des communiqués d’attaques des quatre coins du monde, on ne peut pas s’étonner si lorsque quelqu’un/e, ici dans l’Hexagone, décide de passer à l’attaque, on risque nous aussi d’entrer dans le collimateur de la justice. Faire de la « propagande » anarchiste est indispensable, mais ce n’est pas un hobby pour internautes à la recherche d’émotions, et surtout, ce n’est pas toujours gratuit. Des molotovs à Tarbes c’est moins exotique, moins héroïque, ça fait peut-être moins parler sur les sites de « contre-information » que le Projet Phoenix, mais c’est aussi plus concret, ici et maintenant. Surtout, ça pourrait causer des ennuis avec la police...

Et alors, qu’est ce qu’on fait ? Quand on sort du monde virtuel, quand on laisse les bombes sur l’écran et qu’on commence à se confronter au monde qui nous entoure réellement, là où les choses peuvent aussi vraiment se compliquer, qu’est-ce qu’on fait ? C’est là la question fondamentale.
On cache la tête sous le sable quand le couperet passe un peu trop près ? On dit qu’on est des gentils (et, du coup, que les méchants sont les autres) ? On maintient que ce qui est bien en Grèce ou au Chili ne l’est pas en France ? Parce que « les conditions ne sont pas prêtes et bla bla bla » ? Et alors comment expliquez-vous que vous n’êtes pas d’accord avec les molotovs à Pau, mais d’accord avec les bagnoles incendiées en Allemagne ? Le « contexte » allemand est-il si différent du français ?
Vous n’aimez les attaques révolutionnaires que si elles ont lieu loin de chez vous, dans d’autres pays on dans le passé ? Pourquoi, sinon, marquer si fort votre dissociation par rapport à certains actes, quand ils arrivent (quel manque de politesse !) à quelques 350 km de Rodez ? La révolution n’est-elle bonne qu’à la sauce tzatziki ? C’est trop confortable.

Vous dites que votre « activité politique est essentiellement basée sur la propagande car elle semble plus que jamais nécessaire pour développer des consciences révolutionnaires ». D’accord... mais qu’est ce qu’on fait quand on a développé une conscience révolutionnaire ? On gère des blogs ? On organise des tournois de « boxe populaire » ? On attend sagement le grand soir ? On part à la campagne fonder des « communes » ? Ou bien on essaye de concrétiser les idées, on attaque, ici et maintenant, en France et en 2014, sans se cacher derrière la grossière excuse d’un « contexte social » qui ne sera jamais favorable ? Et quand un camarade est en taule pour des attaques, on le soutient en disant qu’on n’est pas d’accord avec ce qu’il a fait ?

La première chose, la chose fondamentale, à mon avis, est de ne pas abandonner les camarades quand ils sont dans l’œil du cyclone. Ne pas reculer, ne pas se dissocier.

Dieu me garde de mes « camarades »

« Antifascistes Anarchistes Autonomes ». Tout ça ? Vraiment ? Et ça ne vous pose aucun problème ? Ne voyez-vous aucune contradiction entre ces trois concepts, pourtant si différents et parfois en conflit ? Je me doute bien que non, vu que ça ne vous pose aucun souci de publier sur votre blog des revendications d’attaques à la grenade en Grèce ou à l’explosif au Chili à côté d’un texte qui nous démontre la fausseté des théories conspirationnistes sur les chemtrails (grand merci, ça me soulage !). Ou un texte écrit par les compagnons de la CCF sur un compagnon mort pendant qu’il allait mettre une bombe devant une école de matons, à côté du compte-rendu de la manifestation syndicale des intermittents du spectacle...

Les mots sont importants, choisir de relayer certaines informations (et pas d’autres) indique vouloir agir d’une certaine façon au sein de la guerre sociale (ou pas). Est-ce que vous donnez la même importance à des revendications syndicales et à des attaques révolutionnaires et sans médiations ?
Pour trop de monde il ne s’agit dans les deux cas que de nouvelles virtuelles qui s’équivalent dans le néant d’une pseudo-liberté de consommer de l’ « information », sans aucune conséquence dans la vie réelle. Mais j’aimerais bien savoir ce que les compagnons emprisonnés des CCF pensent des luttes des intermittents du spectacle. Ou bien ce que les compagnons anonymes qui attaquent l’existant, de Prague à Madrid, pensent de la nécessité de nous instruire sur l’inefficacité de l’homéopathie. Ça risque d’être drôle...
Au passage, un petit exemple des distorsions engendrées par la superficialité d’un révolutionnarisme du web. Paris et Nantes sont en France tout comme Rodez, et on y parle le même français. Un peu plus d’attention aux revendications d’attaques vous éviterait des erreurs grossières. Dans le détail : c’est bien de traduire le bulletin de contre-information d’Interarma. Mais si les compagnons grecs se trompent de lieu (et corrigent ensuite) vous n’êtes pas obligés de penser que des attaques revendiquées sur Indymedia Nantes se passent forcement à Nantes, d’autant plus que les communiqués précisent les lieux. Vous relayez aussi la nouvelle d’une autre attaque qui a eu lieu en région parisienne, mais comme on a pu le lire, ce n’est qu’un seul camion d’un collabo de l’enfermement, un seul, qui est parti en fumée, et pas plusieurs ! Quelques petites erreurs de traduction ne sont rien de grave, mais ici c’est quelque peu comique, et surtout, cela donne une certaine impression de votre attention à ce qui se passe tout près de chez vous.

Malheureusement, il y a des choses bien moins rigolotes. Et la dissociation est parmi celles-ci.
Ne vous êtes-vous pas demandé, en écrivant votre « Mise au point », ce que certains propos peuvent signifier face aux flics qui lisent, eux aussi, votre blog ? Qu’est-ce qu’il pourrait arriver si d’autres sites prenaient des positions similaires à la vôtre ? Que signifierait, dans ce cas, le digne silence de ceux qui refuseraient de se dissocier ? Peut-être que vous ne vous êtes pas posé cette dernière question, alors voilà la réponse : ça voudrait dire le risque de la taule pour qui ne se dissocie pas. Si tout le monde ou trop de monde se dissocie, ceux qui ne le font pas sont de facto indiqués comme les coupables.
Bravo « camarades » ! C’est justement le soutien dont tant de compagnon/nes, et Damien parmi eux, ont besoin ! Damien qui, quoiqu’on puisse penser de la façon dont ses actions ont été menées et quoiqu’on puisse penser de ses déclarations, ne s’est pas limité à « informer ». D’ailleurs, cela donne une certaine impression de misère de votre part de dire que tout ce que vous faites c’est « de la propagande », lorsque vous fourrez partout des images de grenades, de bagnoles en feu, de mitraillettes... mais bon, l’excitation pour la violence virtuelle passera avec l’arrivée de l’âge adulte.

Enfin, votre confusion vous appartient. Le point fondamental de cette lettre est tout autre. Vous dites que vous n’êtes pas d’accord avec le fait de jeter des molotovs sur une prison, sur une église, sur une caserne (si tout ça se trouve en France, bien sûr !). D’accord, ça aussi c’est une position qui peut vous appartenir. Il y a plein de « révolutionnaires » qui passent leur vie à écrire des pavés entiers pour justifier le fait qu’ils ne bougent pas un doigt. Mais... ils ne publient pas des listes de revendications d’attaques à la bombe ! Avez-vous vu des lettres de Damien (ou de la CCF) sur le site de la Fédération Anarchiste ? Non, leur position est claire. Fort critiquable, mais claire et cohérente. Et la votre ? En choisissant de véhiculer certaines positions théoriques, des informations sur certains prisonniers, les revendications de certaines attaques, vous véhiculez une certaine idée de l’anarchisme. Et tiens ! Cela pourrait peut-être éveiller l’attention des chiens de garde de l’État.
Ça vous étonne ?
Vous pourriez aussi recevoir des mails de la part de débiles qui parlent de « passage à l’acte »... pas de panique, ça arrive ! Vous n’êtes pas responsables des mails que vous recevez, et vous n’êtes pas obligés de répondre, non ?

Les mots sont importants, on ne peut pas exposer d’autres camarades pour le seul fait qu’on veut éloigner une possibilité (?) de répression. Dans la « liberté » d’internet, tout peut paraître facile, léger, tout peut sembler pareil... Les distances sont annulées et les risques aussi... C’est amusant, si on cherche de l’émotion à bas prix. Mais la réalité est plus lourde, elle demande des choix difficiles sur lesquels, dans bien des cas, on ne peut pas revenir. Dans ce marécage boueux qu’est feu le « milieu révolutionnaire » français, on a perdu le sens de l’importance des mots et des silences, qui réside dans le fait que la critique, celle des idées autant que celle des actes, est nécessaire. Cependant certaines prises de position en disent beaucoup, aux flics et aux juges, sur nous et sur les autres.
Voilà pourquoi certains propos puent. Voilà pourquoi il faut apprendre à la fermer.

Pour finir, encore une fois, certains compagnon/nes sont en train de payer par des années de prison, d’autres ont payé de leur vie, pour leur désir de détruire ce monde.
Personne n’est obligé de risquer autant, s’il ne le sent pas. Mais pour tous ceux qui se disent révolutionnaires, c’est un devoir de respecter une certaine « discrétion ». C’est un devoir de ne pas se dissocier, pour ne pas trahir, pour ne pas exposer des compagnons ou des camarades à la répression. On a le devoir d’essayer d’être cohérents.

août 2014
Un anarchiste tout court.


envoyé le 17 août 2014 Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
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