Ce site est un complément important au mensuel.?Il nous permet de proposer des textes de fond, des traductions, des infos brèves et des prises de position que les limites qui nous sont imposées pour l’instant financièrement en pagination et en périodicité ne permettraient pas de diffuser avec le tirage papier. Vous pouvez vous abonner (gratuitement !) à la liste de diffusion qui vous alertera chaque jour des nouveautés sur le site.
SOMMAIRE
EDITO PAGE 3
LUTTES SOCIALES
PAGE 4 Révolte antimanagériale à Radio France
PAGE 7 Le bio, c’est trop beau pour les pauvres
PAGE 8 Lutte contre les fermetures des accueils de la CAF à Marseille
PAGE 10 Grève à la BNF : Maltraitance dans la sous-traitance
PAGE 11 Grève illimitée dans la sous-traitance chez Telefonica
L’ECONOMIE EN BREVES PAGE 12
AGRO INDUSTRIE
PAGE 14 Contre la conchyliculture industrielle
LIBRE CIRCULATION
PAGE 16 La forteresse Europe prend l’eau
COMMERCE DES ARMES
PAGE 18 Spéculer sur la charogne
CONTRE LA SOCIETE POLICIERE
PAGE 21 Toulouse, encore un épisode répressif
BIG BROTHER PAGE 22
PAGE 23 Rassemblements du 18 mai pour le délibéré de Zyad et Bouna
PAGE 25 Christine, une résistance contre l’ordre carcéral
LIVRE
PAGE 27 « Des femmes respectables » ou la nécessité d’un féminisme populaire
INTERNATIONAL
PAGE 30 Mexique : révolte des ouvriers agricoles de la région de San Quintin
PAGE 31 Paysans contre Bolloré-Socfin, accapareurs de terres
RENCONTRES LIBERTAIRES D’EYCHENAT PAGE 32
ÉDITO
Au nom du pire !
En démocratie, le maintien de l’ordre s’obtient par le consentement plus ou moins volontaire de la majorité de la population et par la force pour la minorité rebelle. En dictature, ni consensus, ni rébellion : la force c’est la loi, c’est l’ordre pour tout le monde et, du coup, la majorité est potentiellement en opposition, certes de façon latente et clandestine. C’est bien là le problème, ce compromis social démocratique qui valide des lois liberticides pour ce qui est devenu un bien commun : la sécurité. Pour l’égalité et la fraternité, il faudra encore attendre un moment ! C’est le premier ministre, chef du gouvernement socialiste qui le dit : « Il va falloir être de plus en plus surveillés, si nous voulons être protégés ».
Mais de quoi nous protège-t-on ? Trois guerres menées en extérieur en moins de trois ans avec dégâts collatéraux prévisibles, c’est ce qui « pourrait » nous mettre en danger, nous fait-on croire pour juste distiller la peur et nous soumettre un peu plus. Soi-disant gendarmes du monde, en fait impérialistes classiques continuant à piller la moitié de la planète, nos dirigeants, de tous bords mais de même classe, ne connaissent que la guerre, les assassinats ciblés pour lutter contre les ennemis désignés du jour, après avoir été de stratégiques alliés. Et l’on voit que les populations les plus en danger immédiat, qui risquent leur vie chaque jour, qui souffrent des méfaits de la guerre (violences, destructions, famine, exodes, exils...) ne sont pas ici, dans les sociétés démocratiquement mises sous surveillance. Pourtant l’Etat nous surveille sous prétexte de garantir la sécurité. « Sécurité de qui ? » interrogeait un habitant de Gênes, dont le quartier avait été transformé en bunker super militarisé, lors du sommet du G8 réunissant les représentants des pays les plus industrialisés, en 2002.
[…]
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1699
Les commentaires sont modérés avant d’être visibles et n’apparaissent pas directement après les avoir proposés.
Les objectifs de commentaires sont :
compléter l’information donnée dans la contribution
apporter un argument ou contre-argument à la contribution
apporter une interrogation ou un questionnement par rapport au sujet de la contribution.
Tout commentaire ne répondant pas à un de ces trois objectifs, ou étant contraire aux précédents points de la charte sera supprimé définitivement du site.