REFUSER L’HOMOPHOBIE, EST-CE UN CRIME ?
Juin 2004, à l’heure même du Mariage de Bègles, le Bloc identitaire
distribue sa propagande homophobe sur le marché du cours de Vincennes à
Paris. Des militants antifascistes s’y opposent ; 4 d’entre eux sont
interpellés et jugés le 13 janvier dernier. Nombre de personnalités
soutiennent leur légitime intervention
(voir communiqué et liste des signataires :
http://solidarite.samizdat.net/news.php3?detail=n1104998462.news).
A la surprise générale, le 10 mars, ils sont condamnés à 4 mois de Prison
avec sursis et plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts ! Ce
sont donc les tenants du discours homophobes qui vont être dédommagés.
Au moment où le gouvernement fait des déclarations fracassantes et prétend
dissoudre les groupes d’extrême droite, citant même "les identitaires",
c’est pourtant bien les antifascistes que la justice criminalise.
Pour des faits mineurs, malgré les incohérences du dossier et face à des
fascistes du Bloc identitaire (organisation issue d’Unité radicale
dissoute), les quatre militants antifascistes ont été très lourdement
condamnés.
Les juges ont systématiquement refusé de prendre en compte les témoignages
et contexte politique permettant de comprendre cette "affaire".
Cette décision de justice n’altère en rien la détermination des
antifascistes, ni dans la méthode, ni dans l’objectif. Au contraire, elle
pointe du doigt la pressante nécessité de s’opposer aux actes racistes,
réactionnaires et homophobes. Voilà bien le seul enseignement de cette
affaire.
Plus que jamais, ici et ailleurs, barrons la route aux fascistes !
Les témoignages de solidarité se multiplient et nous vous invitons à y
prendre part. De nombreuses initiatives de soutien sont annoncées pour les
semaines à venir.
La solidarité est une arme.
Pour tout contact : sra@samizdat.net
S.R.A. Solidarité Résistance Antifasciste
21 ter rue Voltaire
75011 Paris
http://solidarite.samizdat.net