un nouvel appel "Jcall", autant hypocrite et inutile que les autres, sert à nouveau de "rideau de fumée", à l’initiative des soit-disant "progressistes"

Lundi 3 mai de 20 h 00 à 22 h 00 nous diffuserons en direct la réunion de lancement de notre appel qui se tiendra au parlement européen à Bruxelles.

Des représentants des différents pays européens participant à notre appel expliqueront les motivations qui les ont conduits à le signer, parmi eux Daniel Cohn-Bendit, Bernard Henri Levy et Vincent Peillon. Zeev Sternhell, Elie Barnavi et Avi Primor apporteront leur soutien.

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L’avenir d’Israël passe nécessairement par l’établissement d’une paix avec le peuple palestinien selon le principe « deux Peuples, deux États ». Nous le savons tous, il y a urgence. Bientôt Israël sera confronté à une alternative désastreuse : soit devenir un État où les Juifs seraient minoritaires dans leur propre pays ; soit mettre en place un régime qui déshonorerait Israël et le transformerait en une arène de guerre civile

Notons au passage que les palestiniens d’Israël ou de la Palestine n’ont pas « voix au chapître » : seuls les juifs peuvent décider du sort des deux peuples : cela illustre le côté « démocratique »....

On se souviendra avec quelque ironie amère l’opération médiatique des prétendus « Accords de Genève » , dont les signataires ont peu ou prou soutenu la guerre du Liban, la guerre de Gaza

Cela appelle donc quelques remarques à propos des sionistes de "gôche" (anarcho-sionistes, marxistes-sionistes, etc...) ou de droite, ou d’extrême droite, unis dans la défense d’un Israël « Etat juif ».

Rappelons que ce pays est né de la volonté des puissances occidentales : une bonne part elles-mêmes colonialistes, génocidaires, et pour les puissances Européennes, responsables du génocide des Juifs, avec l’aide de l’antisémite Balfour, contre l’unanimité de TOUS les pays arabes. Est-ce aux Palestiniens de « payer » l’antisémitisme européen ?

On pourrait discuter longtemps de la notion historique de "peuple juif" depuis 4000 ans, légende inventée par les sionistes, et donc du "droit historique" , de la "loi du retour" né de cette légende

Lire donc de Shlomo Sand : "COMMENT LE PEUPLE JUIF FUT INVENTE"

quelques cartes

Voir la carte de la palestine mandataire : mandat confié au Britanniques par la SDN, dont étaient exclus... le Arabes ! Et pour cause :

C’étaient des territoires « qui, en raison de la faible densité de leur population, ou leur petite taille, ou leur éloignement des centres de la civilisation, ou de leur contiguïté géographique du territoire d’un Mandataire, et autres circonstances, peuvent être mieux administrées selon les lois du mandataire. »

les frontières de la Palestine en 1922

la carte du plan Peel de 1937

les zones juives en 1947

Ces Colons n’ont aucune légitimité dans ce pays, dont ils ont chassé les habitants d’origine, sauf celle que leur concèderaient lesdits habitants expulsés par la force.

En septembre 1947, un premier vote a lieu au sein de l’ONU pour décider du sort de la Palestine et de son partage.
Le résultat est le suivant :

25 voix pour le partage ; 13 voix contre ; 19 abstentions. Mais la résolution doit obtenir deux tiers des voix pour être acceptée, ce qui n’est pas le cas. Les États-Unis, mécontents du résultat, vont faire pression sur les "petites" nations récalcitrantes au projet en leur octroyant des prêts (Haïti), ou encore avec des menaces de faire partir les industries (Liberia) afin de les obliger à accepter la résolution. Le 25 novembre 1947 le vote est relancé à l’ONU. Le résultat est le suivant : 25 voix pour ; 13 voix contre ; 17 abstentions ; 2 absents. Mais il manque encore une voix pour que la résolution soit acceptée.
Le président américain va donc user de tout son pouvoir de la grande puissance militaire du moment. Il va menacer la France, qui s’est abstenue, de lui couper les vivres si elle n’accepte pas cette résolution.

L’ONU relance le vote quatre jours plus tard, c’est-à-dire le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale de l’ONU adopte, par 33 voix contre 13 et 10 abstentions[2] le plan de partage de la Palestine [1] en deux États, l’un arabe, et l’autre juif — Jérusalem ayant un statut particulier sous l’égide de l’ONU. Le projet est soviéto-américain, il passe en commission le 25 novembre et est ratifié le 29.

La convergence entre les deux puissances (Russes et Américains) en conflit fait sensation. Les pays arabes refusent le plan de partage : les Arabes de Palestine et les gouvernements de tous les États arabes, refusent d’accepter les recommandations de la résolution 181, et font savoir qu’ils s’opposeront par la force à l’application de ces recommandations.

la carte du "plan de partage" de l’ONU

la lecture des résolutions et annexes sur le site de l’ONU

Si Israël veut rester un Etat, de TOUS ses habitants, et non de quelques Colons, s’il veut survivre et vivre un jour en paix, ce sera au prix de ce retour des réfugiés, de la fin des guerres incessantes contre ses voisins.

Les Juifs sionistes qui ne vivent pas en Israël, de quel droit raciste veulent-ils un Etat Juif aussi "pur" que possible ?

Ils vivent dans leurs pays respectifs, par exemple en France. En paix, ne leur en déplaise ! Et en pleine citoyenneté ! Pas en habitants de seconde zone !

S’ils se disent Israéliens, qu’ils aillent au bout de leur logique :
 abandonner leur nationalité française ou européenne, pour garder leur seule nationalité Israélienne, et vivre ici en "étranger", munis d’un visa que leur accordera ou non le ministère de l’Identité Nationale, si bien nommé
 faire leur Alyah : ce ne sont pas les conseils qui manquent pour ce faire votre ALYA et votre KLITA

 ainsi, ils pourront eux aussi contribuer à peupler cette "terre sans peuple" (selon les sionistes historiques), contribuer à leur "idéal", mais au prix peut être de leur vie, au lieu d’y passer quelques vacances exotiques

Mais soyons assurés :
 la communauté internationale aura réussi, grâce à leurs efforts, à faire d’Israël le pays où les Juifs seront le moins en paix.
 les Sionistes Juifs ont donc objectivement raison de rester ici : après avoir soutenu toutes les guerres contre les Palestiniens, sur le point pour Israël de mourir de sa politique de colonisation, ils sont ici bien plus en paix
 la fin de l’Etat d’Israël en tant qu’Etat Juif est inéluctable : les sionistes l’ont voulu ainsi
 la communauté internationale n’acceptera pas que les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie subissent le sort des Amérindiens : temps ont changé. Ce ne sont pourtant pas les préconisations de sionistes Juifs Français qui manquent en ce sens : on trouvera notamment la déclaration de Jacques Kupfer, un des responsables du CRIF, porte parole du Likoud en France, sur le site du Likoud, celui de la LDJ, terre d’israël, etc... excellents sites sionistes
Je cite les phrases les plus choquantes du billet « Gaza doit pleurer »

Que l’aviation et les bulldozers rasent des agglomérations serait préférable et que nos journalistes cessent de parler de victimes innocentes gazaouies.

(...)
Ils ne sont pas plus civils et certainement pas plus innocents que les habitants d’Hiroshima ou de Dresde.

Ce n’est pas un appel à les traiter de la même façon ????

Ces propos de Jacques Kupfer lors de la guerre menée contre la population de Gaza ? il faut en dire quoi ? "Ils ne sont pas plus civils et certainement pas plus innocents que les habitants d’Hiroshima ou de Dresde." ce n’est pas un appel à les traiter de la même façon ????

En quoi ces mâles paroles diffèrent-elles de celles de Avigdor Lieberman ?

Ce sera surtout un encouragement à la cinquième colonne arabe en Israël qui possède la nationalité israélienne. Il est impensable de continuer à permettre à des étudiants arabes parvenus dans nos universités à Jérusalem et Haiffa grâce à la discrimination positive, de manifester en faveur du Hamas. La preuve est faite que ces ennemis de l’intérieur qui prennent la place des enfants d’Israël, qui bénéficient de tout ce que notre société démocratique et parfois masochiste leur accorde, ne deviennent pas des adeptes de la coexistence comme le pensaient nos doux rêveurs. Ils deviennent nos pires adversaires car, nous connaissant parfaitement, ils exploitent notre amour de la liberté contre nous. Ces étudiants et ces manifestants arabes contre notre armée doivent être traités sans ménagement et expulsés du pays.

L’énorme différence, c’est que ces paroles sont prononcées en France, dans une émission de grande écoute (l’émission de Taddeï, si mon souvenir est bon), écrites sur un site officiel Français, destiné aux habitants de France, sans que cela soulève une quelconque protestation.

Quelles sont les voix de sionistes d’ici qui ont protesté contre ces propos innommables ?

 la communauté internationale n’acceptera pas l’expulsion des Palestiniens des Bantoustans de Cisjordanie : pas plus Lieberman que Kupfer n’auront raison pour une telle brutalité.

Néanmoins, comment faut-il appeler ce qui se passe à Gaza, soumis au blocus, y compris sanitaire ? avec l’aide de la communauté internationale, notamment l’Europe, de l’Égypte ? un "régime amaigrissant" ? Une « sélection naturelle » ?

 la prochaine Intifada est certainement proche : ce sera le résultat des efforts (toujours) "douloureux" des sionistes pour la « paix » , de la pantalonnade des Accords d’Oslo, de la tromperie des « feuilles de route », d’un discrédit total des collaborationnistes corrompus par Israël de l’Autorité Palestinienne

 Israël, Etat Voyou depuis sa création, ne sera pas "sauvé" par ses quelques 200 bombes atomiques

 personne ne peut imaginer l’évacuation des colons de Cisjordanie ou de Jérusalem-Est : d’ailleurs, selon le Haaretz, 21% d’entre eux seraient prêts à s’y opposer « par tout moyen » Poll : 21% of settlers back resisting evacuation ’by any means’ : position des « sionistes de « gôche » » est pure hypocrisie

la seule solution -à terme- est un pays pour TOUS ses habitants, qu’ils soient Juifs Israéliens ou Palestiniens

Rappelons qu’un Etat Unique, réunissant Palestiniens et Juifs ensemble est une revendication historique du FDLP, du FDLP, et du Parti Communiste d’Israël.

Et cela a aussi son importance : le MAPAM (marxistes-sionistes) revendiquait un État judéo-arabe … avant la création d’Israël

À l’origine, le Mapam est créé par des petits partis d’extrême gauche sioniste qui militaient pour un État Judéo-Arabe. Mais le Mapam accepte le Plan de partage de la Palestine de 1947. Son « programme d’unité » de janvier 1948 précise de façon assez contradictoire :

« Le parti, tout en restant fondamentalement hostile au principe du partage territorial, participera avec toutes ses forces à l’édification de l’État juif et à sa défense. »