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Israël et Palestine : les manipulations communautaristes

Alors que les débats et analyses autour du conflit du Proche Orient tournent souvent en vaines querelles on lira ci-dessous une analyse très objective des manipulations communautaristes du conflit et de son rôle dans la politisation des "communautés".

Ce texte est du politologue Jean-Yves Camus, il a été publié sous le titre "Un Conflit instrumentalisé par les communautaristes" à cette adresse : http://tempspresents.wordpress.com/2010/07/26/jean-yves-camus-conflit-instrumentalise-par-les-communautaristes/

Si l’on devait faire en quelques phrases le bilan des retombées du conflit israélo-palestinien en France depuis le début de la seconde Intifada, ce serait celui-ci : une montée en puissance sans précédent des communautarismes et des fondamentalismes ; une progression dramatique du nombre des actes antisémites et islamophobes [1] et un mouvement antiraciste durablement désuni, alors qu’il s’était soudé dans la lutte contre l’extrême droite depuis le début des années 1980. Et cette liste n’est pas exhaustive : on doit y ajouter ce climat particulièrement délétère qui établit une suspicion généralisée à l’encontre de quiconque exprime son opinion sur ledit conflit et ses retombées en tentant de s’abstraire des jugements tranchés et des clichés manichéens. Cette suspicion s’applique d’autant plus si la personne s’exprime au nom du libre arbitre et non en fonction de son identité de « juif » ou de « musulman ».

Malheureusement, des listes de « nouveaux intellectuels communautaires » circulent, auxquelles répondent, comme par mimétisme, des listes d’« antisionistes/antisémites », qui sont simplement des Juifs dont la seule « faute » est de ne pas s’aligner sur les positions de la droite israélienne ou communautaire. On en vient à s’interroger doctement sur la judéité d’untel, à traquer la fascination supposée de tel universitaire pour son objet d’étude lorsqu’il s’agit de l’islam ou à se rejouer le vieux film du combat anticolonialiste/tiers-mondiste en se baptisant « indigènes de la République ». Et ceci, quelquefois en appelant aux mânes du combat contre le nazisme dans un mauvais remake des « nouveaux partisans », comme s’autointitulaient les militants de la gauche prolétarienne qui se prenaient pour les continuateurs de la Résistance. Bref, il n’existe plus guère de citoyens de la République française devant les métastases françaises du conflit israélo-palestinien, mais seulement des Israéliens du dimanche, comme les nommait Roger Ascot [2], voire des « colons » en pantoufles auxquels répondent, également comme des doubles mimétiques, les fedayins par procuration et les bricoleurs d’une nouvelle religiosité fondamentaliste vécue dans la « oumma virtuelle ».

Que ce conflit ait fait des dégâts est peu dire. Son indéniable transposition sur le sol français modifie durablement le rapport de force interne à gauche (et dans une moindre mesure, à droite) et affaiblit le mouvement altermondialiste en quête de crédibilité. Deux autres conséquences sont extrêmement dommageables : essentialiser les individus en les ramenant à leur appartenance religieuse ou identitaire de naissance, et imposer subrepticement, notamment dans les médias, une terminologie dévoyée et militante incompatible avec la nécessité de nommer avec exactitude les gens et les choses pour comprendre ce conflit et ses conséquences.

Mais bien évidemment, et en préalable à toute réflexion menée en France sur le conflit israélo-palestinien, il faut réaffirmer cette évidence : il s’agit d’un conflit se déroulant à l’étranger et mettant aux prises des acteurs étrangers. Dans ce conflit, aucun intérêt immédiat n’est en jeu pour notre pays. Aussi, quelle que soit la charge émotionnelle que comporte l’existence d’Israël pour les uns ou la cause palestinienne pour les autres, il faut bien comprendre que la France, en tant qu’État, ne peut définir son attitude vis-à-vis des belligérants en fonction des sentiments de ses ressortissants juifs et musulmans. La France dessine sa politique étrangère dans le seul intérêt supérieur de la Nation. Que la conception du Quai d’Orsay et de la classe politique, dans son ensemble, soit partisane est sans doute exact, mais c’est une autre affaire, et les choses commencent d’ailleurs à évoluer vers davantage d’équité.
La radicalisation de la communauté juive française organisée

La République française tient à son modèle, pratiquement unique au monde, de citoyenneté et d’intégration qui ne fonctionne, somme toute, pas si mal. Et cela est tout à fait légitime. Elle ne connaît que des individus, des citoyens, et tout en reconnaissant le droit à la libre expression des cultes et des identités culturelles collectives, elle refuse le communautarisme. Pourtant, depuis l’automne 2000, celui-ci n’a cessé de progresser. La communauté juive organisée, autrement dit les Juifs qui se reconnaissent dans l’une ou l’autre des institutions ou associations communautaires, s’est politiquement déplacée vers la droite. Plusieurs raisons expliquent ce comportement : la communauté juive estime que la gauche est trop complaisante envers les revendications palestiniennes, elle déplore que l’islamisme puisse s’exprimer ouvertement en France et, surtout, elle regrette la défaillance du gouvernement de Lionel Jospin, qui n’avait pas pris la mesure de la montée incontestable des actes antisémites, montée que la communauté juive impute en bloc aux personnes qualifiées, faute de mieux, de « arabo-musulmanes ».

Que le centre de gravité politique des institutions juives se soit déplacé à droite n’est pas un problème en soi. Après tout, il n’existe aucun automatisme reliant la judéité à une idéologie de gauche, et l’on pourrait même invoquer l’argument que pour une fraction significative d’entre eux, les Juifs français qui votent à droite le font, comme l’immense majorité des électeurs, en fonction de leur position et de leur ascension sociales. Non, le problème est ailleurs. Il tient à ce qu’au sein de la droite, et en termes de politique israélienne, l’opinion moyenne d’une partie non négligeable de la communauté juive se situe désormais à droite des choix politiques de Ariel Sharon, dans une sorte de surenchère qui tient à la fois à la situation diasporique (le complexe de ne pas vivre en Israël), à la méconnaissance du terrain et, pour la jeune génération, au progrès incontestable d’un mouvement sioniste religieux qui « plaque » une vision messianique sur le politique. Il faut le dire, nombreux sont ceux qui, plus proches de Benyamin Netanyahou, du Parti national religieux ou du parti « Union nationale » (Ihoud Leumi) sont à la fois contre le plan de retrait de Gaza et contre la création même d’un État palestinien, voire partisans de la solution du « transfert » des populations arabes.

Parmi les conséquences peu connues de la transposition en France du conflit israélopalestinien, on peut en ajouter une dernière qui touche plus spécifiquement le monde juif orthodoxe aussi bien parmi la diaspora qu’en Israël. Désormais, même dans les milieux religieux de tradition non sioniste, voire antisioniste, à l’exception des groupes marginaux et sectaires comme Neturei Karta, unanimement condamné par les autorités spirituelles du milieu haredi [3], un consensus fort s’est établi. Ce consensus considère désormais l’existence de l’État juif comme un acquis intangible et refuse les concessions territoriales telles qu’elles peuvent, par exemple, découler du plan de retrait de Gaza. Même lorsque, pour ne pas déboussoler les fidèles et par respect pour la tradition, le milieu religieux antisioniste reste attaché à une opposition de principe à l’existence de l’État, en pratique, il est devenu « a-sioniste », position paradoxale qui consiste à rejeter le sionisme en tant qu’idéologie séculière, mais à en accepter la conséquence, et même à participer à ses institutions (la Knesset, voire le gouvernement).En ce sens, les associations propalestiniennes ou d’extrême gauche qui mettent constamment en avant l’existence d’un courant orthodoxe antisioniste partisan d’une souveraineté palestinienne sur la totalité de l’État d’Israël actuel ne se rendent pas compte à quel point ce courant est relégué aux marges négligeables du peuple juif.

Certes, la communauté juive n’est pas un bloc, et seul un petit quart tout au plus des 600 000 à 700 000 Juifs français se sentent liés, à un degré plus ou moins fort, à une institution communautaire. Reste que, aussi bien le terrorisme né de la seconde Intifada, que la montée des actes antisémites ont considérablement renforcé un consensus minimum qui repose sur le soutien total à l’existence d’Israël en tant qu’État — ce qui n’est pas nouveau. Ce soutien concerne également l’action du gouvernement israélien quel qu’il soit — ce qui est, en revanche, plus récent —, ainsi que l’idée selon laquelle ce qui se passe là-bas et ce qui est vécu ici est lié dans une sorte d’affrontement frontal, qui opposerait Israël et ses amis (c’est-à-dire « l’Occident » et le monde chrétien, de plus en plus souvent considéré comme un allié sûr) à un bloc formé par le monde musulman et ses alliés du Tiers Monde, encouragés par une partie significative de la gauche et de l’extrême gauche occidentales.C’est la logique du « choc des civilisations » largement diffusée par les travaux d’« experts sécuritaires » dont on ne dira jamais assez qu’elle ne mène nulle part, puisque pas plus en France qu’au Moyen-Orient les conflits ne se résolvent par la destruction totale de l’adversaire.

Désormais, une chose est certaine : la communauté juive de France est prosioniste, elle admet la centralité de l’État d’Israël dans la vie juive et considère que Jérusalem est la capitale éternelle de l’État et du peuple juifs. Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, cela signifie que les associations juives anti ou non sionistes, que brandissent fréquemment les amis de la cause palestinienne contre le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), sont marginales au sens propre du terme.
Confusion et instrumentalisation

Symétriquement à cela, il faut bien admettre que l’appui à la cause palestinienne et la critique non seulement des actions, mais aussi du droit même à exister de l’État israélien sont aujourd’hui au cœur de l’identité d’une bonne partie des jeunes français d’origine musulmane, qu’ils se rattachent aux courants de l’islam militant ou qu’ils soient laïcs. La conséquence de cette logique d’affrontement intercommunautaire dans la sphère intellectuelle est que l’on ne peut plus nommer précisément les choses. Au sein de la communauté juive, comme d’ailleurs en France en général, la confusion entre Français issus de l’immigration et étrangers résidant en France est constante.

Les « immigrés », qui d’ailleurs sont le plus souvent citoyens français, se voient appelés indistinctement « musulmans », sans que l’on sache et qu’on leur demande s’ils se définissent comme tels, « Arabo-musulmans », bien que le monde musulman ne soit que minoritairement arabe, voire « Arabes » tout court, ce qui fait fi à la fois des Berbères, des Africains du sud du Sahara, des Turcs et d’autres minorités, certes très réduites mais bien réelles : Pakistanais, Indiens, Bangladais, etc. Une chose est certaine, l’immigré, pour peu qu’il soit originaire du sud ou de l’est de la Méditerranée, est constamment ramené à la composante musulmane de son identité, même s’il ne s’en réclame pas, voire la rejette. Une autre confusion est faite entre musulmans, islamistes et islamistes radicaux. Elle est régulièrement entretenue afin de maintenir dans la même réprobation des personnes qui défendent un idéal antirépublicain, intégriste et parfois guerrier, et de simples croyants, largement majoritaires, pratiquant régulièrement, occasionnellement, voire pas du tout leur religion. Ceux-ci, même lorsqu’ils pratiquent leur culte régulièrement ou strictement, ne peuvent pas être déclarés par essence antisémites, ou violents, ou adversaires du pluralisme et du libre débat, ni même opposés à l’intégration, question qui d’ailleurs ne se pose plus pour l’immense majorité d’entre eux, puisqu’ils sont de fait entièrement intégrés.

Une fois encore, le procédé fonctionne dans les deux sens. À la lecture de ce que produit la mouvance propalestinienne la plus radicale, ou de ce qui émane des islamistes et de leurs soutiens, on s’aperçoit que la confusion est générale entre « Juifs » et « sionistes », par exemple. Le sionisme, rappelons-le, est une idéologie qui repose sur l’impératif de quitter la condition diasporique pour aller habiter sur la terre d’Israël. Les Juifs qui vivent en France et soutiennent Israël sont des pro-israéliens et, s’ils se réfèrent au sionisme, ils sont alors des prosionistes. Ils n’en deviennent pas pour autant des « sionistes ». Une autre confusion entretenue dans ces milieux concerne l’étiquette politique qu’il convient de donner à certains mouvements se situant à droite de l’échiquier politique communautaire. Ainsi, le Betar et la Ligue de défense juive (LDJ) sont le plus souvent présentés comme une seule entité ou formant un continuum appartenant à « l’extrême droite ».

En fait, le Betar est le mouvement de la jeunesse du sionisme révisionniste, autrement dit du Likoud. C’est donc un mouvement de droite, tout simplement. La LDJ appartient à une filiation totalement différente, celle du rabbin Meir Kahana, infiniment minoritaire en Israël et qui s’épanouit davantage, depuis sa fondation en 1968, sur les rives de l’Hudson où la confrontation avec « l’ennemi arabe » prend un tour nettement moins dangereux que sur les bords du Jourdain. La réduction de la droite juive à l’extrême droite est bien sûr conçue comme un procédé disqualifiant et elle est à ce titre critiquable. Il se trouve aussi qu’elle est fausse et que ceux qui l’utilisent passent à côté d’un fait important, à savoir la naissance en France d’un véritable courant néoconservateur juif, prenant réellement son essor dans les années 2000, bien que ses racines remontent à la victoire israélienne de la guerre de 1967, qu’il convient de prendre au sérieux comme acteur de la vie intellectuelle.

En effet, que signifient en réalité l’ouvrage récent de Paul Landau [4] les analyses de Michel Gurfinkiel [5] l’existence d’une revue liée au Betar comme Altalena [6], dont certains collaborateurs se réclament de Pierre Boutang, et la multitude de sites Internet à vocation semi-communautaires ou communautaires qui se focalisent aujourd’hui sur les questions de l’antisémitisme et des « convergences rouges, vertes, brunes »[7] ? Dans quelle lignée s’inscrivent les livres des auteurs proches de la droite juive, comme Guy Millière [8], Laurent Artur du Plessis [9] et Alexandre Del Valle [10] ? Il s’agit certes d’essayistes qui défendent l’idée de la confrontation civilisationnelle entre Islam et Occident judéo-chrétien, mais au-delà, ce sont des néoconservateurs, y compris en termes de politique intérieure française, et leurs critiques épargnent aussi peu la droite institutionnelle que la gauche. Nulle part ailleurs, l’inflexion néoconservatrice n’est aussi sensible et aussi élaborée que dans les écrits de Gilles-William Goldnadel, à l’exemple de son dernier livre, Les martyrocrate [11]. Mais ne peut-on pas en trouver aussi une trace chez un auteur comme Shmuel Trigano [12] ? Est-il si étonnant que se manifeste une droite conservatrice juive dont le projet idéologique, bien au-delà de la défense inconditionnelle d’Israël et de son gouvernement actuel, comprend une critique radicale de l’antiracisme, de la permissivité des valeurs « post-soixantehuitardes » et de la politique étrangère « gaullienne » de la France ? Cela ne surprendra guère ceux qui savent que Armin Mohler, le grand spécialiste de la Révolution conservatrice allemande, voyait dans la pensée de Vladimir Jabotinski le versant juif de celle-ci [13]

En conclusion, un fait essentiel est à souligner, qui est souvent passé sous silence dans les milieux de gauche, « communautaires » ou non. Il est certain que la transposition en France du conflit israélo-palestinien a eu pour résultat, en cette période d’accélération de la mondialisation libérale, d’escamoter la question sociale et de renforcer la domination sans partage du libéralisme. Certes, la question sociale n’explique pas entièrement, ni n’excuse, la montée de l’intégrisme et les replis communautaires. Cependant, ni la montée de l’antisémitisme, ni la persistance du racisme antiarabe ne sont totalement déconnectées des réalités économiques et du fait que les laissés-pour-compte de la croissance et de la globalisation se trouvent en bonne partie parmi les immigrés, les derniers arrivants, ceux à qui l’histoire, pendant toute la période coloniale et même après, a assigné durablement la place et le rôle de citoyens de second rang. L’identification, largement factice, aux acteurs d’un conflit extérieur, tout comme d’ailleurs l’adhésion à des formes de fondamentalisme religieux, l’idée d’une « islamisation » du monde comme le retrait dans une communauté juive close, sont avant tout des écrans de fumée qui masquent l’accroissement des inégalités, le démantèlement des acquis sociaux et le recul de l’État. Toutes les divisions de la société française en fonction de critères religieux ou ethniques contribuent, malheureusement, à faire reculer les luttes et à consolider un ordre social profondément inégalitaire qui se légitime largement par la peur qu’inspire légitimement à la majorité de la population la montée des communautarismes et des intégrismes. En ce sens, il n’est pas inutile d’actualiser, en l’adaptant, le vieux slogan antiraciste, sans doute plus actuel que jamais : « Le racisme et l’antisémitisme divisent, le racisme et l’antisémitisme tuent ».

Notes

[1] Le fait que des organisations islamistes mettent en avant le terme d’« islamophobie » dans un objectif de victimisation de l’islam et des musulmans n’est pas suffisant pour en délégitimer l’emploi, dès lors qu’on est soucieux d’exactitude scientifique. Hier fondé sur des stéréotypes ethniques et un contentieux historique (celui de la guerre d’Algérie), le préjugé antiarabe est désormais aussi un préjugé à l’encontre de l’islam et des musulmans en tant qu’adeptes (réels ou supposés) de cette religion.

[2] Voir Roger Ascot, Le sionisme trahi ou les Israéliens du dimanche, préfacé par Elie Wiesel, Paris, Balland, 1991.

[3] La venue à Paris de la délégation des Neturei Karta, qui priait pour le rétablissement de Yasser Arafat, a été condamnée par un communiqué de « The United Orthodox Communities of New York », organisation qui regroupe les composantes suivantes : Anshei Sfard, Satmar, Bobov, Emunas Yisroel, Ger, Belz, Bnei Yehuda, Nitra, Viznitz, Munkacz, Vien, Klausenburg, Viznitz, Torah Vodaas, Novominsk, Torah Temimah, Chasan Sofer, Kiryas Joel-Monroe, Pupa, Young Israel of Brooklyn, Cong. Shomrei Shabbos, United Lubavitch Organizations of Crown Heights, Kamenitz, Agudath Israel 14th Avenue, United Jewish Organizations of Williamsburg, Boro Park Jewish Council, Debrecin, U.S. Friends of the Edah Charedis, Lakewood Yeshiva. C’est-à-dire, une coalition regroupant l’ensemble des composantes du monde dit « ultraorthodoxe », y compris les très antisionistes hassidim de Satmar.

[4] Voir Paul Landau, Le sabre et le Coran. Tariq Ramadan et les Frères musulmans à la conquête de l’Europe, Monaco, Éditions du Rocher, 2005.

[5] Michel Gurfinkiel, La cuisson du homard. Réflexion intempestive sur la nouvelle guerre d’Israël, Paris, Éditions Michalon, 2001, ainsi que ses nombreux articles, notamment dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles.

[6] Altalena. La voix du Betar/Tagar, revue trimestrielle dirigée par Frédéric Nordmann dont le premier numéro est paru à l’été 2004 (n˚ 1, mai-juillet 2004, ISSN 1768-3580).

[7] Voir notamment les sites Internet suivants : http://www.upjf.org ; http://www.primo-europe.org ; et http://www.alliancefr.com.

[8] Voir Guy Millière, Ce que veut Bush. La recomposition du monde, Paris, La Martinière, 2003.

[9] Laurent Artur du Plessis, Islam-Occident. La guerre totale, Paris, Jean-Cyrille Godefroy, 2004.

[10] Alexandre Del Valle a notamment écrit : La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ?, Paris, Éditions des Syrtes, 2004.

[11] Gilles-William Goldnadel, Les martyrocrates. Dérives et impostures de l’idéologie victimaire, Paris, Plon, 2004.

[12] Voir Shmuel Trigano, Les frontières d’Auschwitz. Les ravages de la mémoire, Paris, LGF, 2005 ; et La démission de la République. Juifs et musulmans en France, Paris, PUF, 2003.

[13] Armin Mohler, La Révolution conservatrice en Allemagne, 1918-1932, Puiseaux, Pardès, 1993, p. 36.


envoyé le 30 juillet 2010 Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
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