Ce dimanche 29 novembre, la Coalition Climat avait pris acte de l’interdiction de manifester et appelait toutes celles et tous ceux qui se retrouvaient à la Porte de Paris à se disperser dans les rues commerçantes pour former une chaine humaine (et "d’arborer sur les vêtements, un symbole pour exprimer son engagement pour le climat"...)
Une cinquantaine de personnes s’est toutefois regroupée Porte de Paris. Derrière une banderole de soutien à la ZAD de NDDL, un cortège s’est formé et est parti en manif. Au cris de "Etat d’urgence, Etat policier. Ils ne nous empêcheront pas de manifester" ou de "Tout le monde déteste la police". Les flics, encadrant la manif, n’ont pas essayé de la stopper et nous avons pris la direction des rues piétonnes dans lesquelles nous avons retrouvé les enchaîné.e.s qui tournaient en rond (comme d’hab...)
Après un rassemblement devant l’Opéra et quelques grands cris qui font sans doute encore trembler les liquidateurs de la planète, les farandoles partirent sur le trotoir en direction de la gare. Mais puisque la rue était vide, elles se sont rapidement fondues dans un cortège qui a défilé jusqu’à la place de la République.
Au final, plusieurs milliers de personnes (2000 ?) ont bravé l’état d’urgence (et les consignes de la Coalition Climat) et ont défilé dans les rues de Lille. C’était une manif "bon enfant" mais on dirait qu’au moment de former un cortège, il y a eu très peu d’hésitations. On aurait presque envie de penser que le premier cortège derrière la banderolle de soutien à la ZAD a donné un peu d’élan dans un "happening" on ne peut plus plan plan qui ne demandait qu’à être débordé. Ce n’est pas grand chose mais dans les temps qui courrent, c’est plutôt assez réjouissant de voir un cortège de plusieurs milliers de personnes braver l’état d’urgence et l’interdiction de manifester.
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