Quatrième de couverture :
A l’heure actuelle et a l’approche des élections, les travailleurs ne sont pas prêts à lutter eux-mêmes contre le système et à choisir entre la liberté et l’oppression. Selon moi, il fallait se décider à lutter contre le système. Comme les travailleurs ne voulaient rien entreprendre, j’ai voulu faire quelque chose moi-même. Provoquer un incendie me paraissait être un bon moyen. Je ne voulais pas m’en prendre à des individus mais à quelque chose qui appartienne au système. Les bâtiments publics convenaient donc pour cela, comme par exemple le bureau d’aide des chômeurs parce que c’est un bâtiment où se retrouvent les travailleurs. Ensuite l’hôtel de ville parce que c’est un bâtiment qui fait partie du système, et puis le Slot. Ce dernier parce qu’il est situé dans le centre et qu’en cas d’incendie les flammes auraient été visibles de loin. Comme aucun de ces trois incendies n’a pris et que mon geste de contestation n’a rien donné, j’ai choisi le Reichstag, car c’est le point central du système.
Extrait du procès verbal d’interrogatoire de police de Marinus Van der Lubbe, 2 mars 1933
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