La révolte d’une partie de la classe exploitée, et en particulier de la jeunesse, a été une réaction contre la violence économique, sociale, et verbale perpétrée par le gouvernement et la classe capitaliste.
C’est une dure vague de répression qui a suivi ces révoltes : arrestations et condamnations lourdes et expéditives, Etat d’urgence proclamé, expulsions arbitraires du territoire.
Sous un très fragile vernis "démocratique", le gouvernement (et la classe dominante qu’il représente) montre sa véritable idéologie : violence, répression, atteintes aux libertés, racisme.
Le mouvement démocratique de la classe majoritaire gagnerait à défendre dans la rue deux mesures immédiates : abrogation de la loi de 1955 permettant l’Etat d’urgence, et amnistie des jeunes interpellés pendant les révoltes de novembre.
En ce qui concerne la polémique actuelle concernant l’offensive réactionnaire et révisionniste de réhabilitation de la "présence française outre-mer", il s’agit bien sûr d’une apologie de la colonisation, mais aussi de l’impérialisme.
En plus de l’abrogation de l’article 4 de la loi du 23 février 2005, exigeons l’instauration d’un nouveau jour férié : le 4 février, en référence au 4 février 1794 (première abolition de l’esclavage en france).
D’une part cela marquerait l’importance d’avoir voulu mettre fin à ce crime contre l’Humanité. Ensuite, ce serait un pas pour la réduction du temps de travail. Enfin, nous ne devons pas oublier la nécessité de créer des jours fériés laïques.
Sortons-nous de l’hiver réactionnaire ! Cela ne pourra être que le résultat d’une prise de conscience majoritaire de ce qu’est le fonctionnement de cette société.
Le capitalisme est un système qui n’existe que par l’oppression, l’exploitation, l’expropriation de la majorité des êtres humains.
La démocratie, c’est de mettre fin à ce gouvernement, ce pouvoir, ce régime, ce système, cette société.
Démocratie communiste (luxemburgiste)