Entre avril et septembre 2019, la ville de Calais a démoli une rangée de 33 maisons de la rue de Phalsbourg (près de la rue Mollien), gérée par le bailleur social Terre d’Opale habitat (L’OPH). Les maisons avaient été construites après la Seconde Guerre mondiale pour loger les personnes dont les maisons avaient été détruites. La ville n’a pas entrepris de travaux sur les bâtiments, attendant plutôt que les derniers locataires partent à contrecœur pour les démolir. Au fil des ans, de nombreuses personnes ont squatté les bâtiments vides.
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En rasant des lieux précédemment squattés, l’histoire de la violence des expulsions est facilement effacée. Mais comme on peut le constater aujourd’hui encore, le gouvernement ne se préoccupe pas des personnes marginalisées. Pendant des années, plutôt que de loger les gens, la maire Natacha Bouchart a fait de la lutte contre les squats sa priorité, allant jusqu’au Sénat pour proposer qu’il soit possible pour la municipalité d’expulser des gens d’une maison sans même l’accord des propriétaires…. et invitant à dénoncer tout squat ! Même si les bâtiments sont démolis, l’histoire demeure.
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