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Occupation du Théâtre du Nord 2021
envoyé le 11/03/21 par Lille Insurgée Mots-clés  chômage & précarité   culture/intermittent-e   luttes sociales  

Ce jeudi 11 mars vers 15h30 a débuté l’occupation du Théâtre du Nord pour la libération des espaces culturels fermés depuis un an.

« Il y a un blocage total du monde de la culture sous couvert de gestes barrières. »

♦ La culture en rade ♦

Depuis un an, quasiment jour pour jour, les lieux culturels, théâtres, cinémas, bars, festivals ont été brutalement interrompus dans leurs activités et n’ont repris que dans de rares conditions. Les gestes barrières décidés par le gouvernement pour endiguer la propagation du coronavirus font que les salles ne peuvent rester ouvertes. Rares sont les représentations culturelles qui ont encore lieu : il peut s’agir de pièces jouées pour les producteurs ou pour des captations vidéos, donc uniquement à but professionnel. Mais l’aspect social de la culture, lui, reste enterré.

C’est deux poids deux mesures entre les espaces commerciaux qualifiés d’essentiels où les gens s’entassent et les espaces culturels fermés même s’il semble tout à fait possible d’y créer un cadre où les règles sanitaires sont respectées.

Mais pas de panique : les intermittent.e.s du spectacle (qui bénéficient du régime le plus social que les travailleur.se.s ont historiquement acquis, en 1936) ont une année blanche pour les 507 heures nécessaires à l’obtention de leur statut. Du moins pour l’année passée. Pour l’instant, rien n’a été précisé puis l’année qui vient.

♦ Théâtre libéré ? ♦

La Coordination des Interluttant.e.s du Nord-Pas-de-Calais, des syndicats et des travailleur.se.s de la culture sont organisé.e.s aujourd’hui pour ça. Le Théâtre du Nord, haut lieu de « rayonnement » de la culture de la région, est une cible symbolique, pour attirer le feu des projecteurs.
Malgré tout, le spectre des revendications reste large, car il ne veut pas se limiter au monde de la culture : il s’étale de la suppression de la nouvelle réforme de l’assurance chômage jusqu’à la réouverture des lieux culturels.

L’adjointe à la culture de la Ville de Lille est venue faire un bout de propagande pour dire que la mairie PS soutien bien la culture locale (et pas du tout Macron) depuis le début de la pandémie. Marrant de la part d’une mairie qui choisit très volontairement de concentrer tous les moyens alloués à la culture sur de rares projets qui acceptent d’être estampillés « Lille 3000 ». De nombreux lieux sont subventionnés pour les faire tenir (pour ne pas dire carrément sous perfusion), mais ce n’est pas toute la culture. Une occupante rappelle justement à l’élue que la Ville de Lille n’a pas « le monopole de la culture » (référence à un débat entre deux candidats à la présidentielle 1974).

Ce soir, une vingtaine de personnes dort sur place, et prévoit de questionner la pertinence de l’occupation chaque jour en assemblée générale. Le prochain rendez-vous est demain, 14h sur la Grand-Place de Lille.

♦ D’où vient l’idée ? ♦

Une semaine plus tôt, le 5 mars, des travailleur.se.s de la Culture commencent à occuper l’Odéon, illustre théâtre en plein Paris, contre la casse organisée du monde de la culture par le gouvernement français. La Ministre Roselyne Bachelot y passe d’ailleurs le 6 mars, et dit vouloir « essayer » de gagner de nouveaux arbitrages pour la culture. Quel engagement.
Des concerts sauvages sont organisés sur la place de l’Odéon ainsi réappropriée, vivante et en émulsion depuis 7 jours.

« Dans le sillage de l’occupation des rond-point, nous occupons l’Odéon. Ce théâtre et cette place sont redevenus des lieux de rencontre et de partage, une tribune quotidienne où depuis le 4 mars s’expriment les luttes et les colères : nous réinventons tous ensemble le service public essentiel. Cette lutte va au-delà des revendications de la culture car nous exigeons travail et protection sociale pour toutes et tous. Pour continuer cet élan qui nous porte, mettons en commun nos expériences et nos outils.
Occupons nos lieux de travail pour s’organiser.
Occupons les lieux de culture pour converger.
Occupons tous les lieux où nos vies se décident pour se réapproprier notre avenir.
 » (Communiqué des occupant.e.s de l’Odéon)

Les villes de province répondent, et d’autres théâtres ou lieux culturels sont « libérés » à Paris, Strasbourg, Besançon, Nantes, St-Etienne, Toulouse, Limoges, Pau... les occupations se multiplient à mesure que le mouvement s’amplifie.

♦ Culture debout ! ♦

Ce vendredi 12 mars à 14h, un rassemblement festif a lieu devant le Théâtre du Nord (quel doux hasard), à l’initiative de plus de 15 organisations de la culture, associatives ou syndicales.
L’occasion de penser l’avenir de cette occupation et des mouvements de libération de lieux culturels et sociaux. Pour la fin des mauvais jours, comme on dit.


envoyé le 11 mars 2021  par Lille Insurgée  Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
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Compléments
  • 1er avril 2021 12:31, par Lille Insurgée

    â—‹ APRÈS LE THÉà‚TRE DU NORD, LA DRAC des Hauts-de-France OCCUPÉE & ÉVACUÉE PAR LA POLICE

    Depuis jeudi, le Théâtre du Nord a été « libéré » par la Coordination des Interluttant.e.s 59/62, des professionnels du monde culturel et des syndicats de la culture. Après 4 jours d’occupation, un deuxième lieu a été réquisitionné : il s’agit de la Direction Régionale de l’Action Culturelle des Hauts-de-France [note : une intervention policière a mis fin à cette deuxième occupation très rapidement, la suite se passe sur la Grand-Place].

    ♦ Faire reprendre la vie, coûte que coûte ♦

    Jeudi 12 mars, le théâtre du Nord est occupé en fin d’après-m’ (lire notre article : https://lille.indymedia.org/spip.php?article33333)
    Le lendemain, un grand rassemblement festif est organisé par une quinzaine d’organisations liées aux secteurs arrêtés depuis 1 an : arts, sports, vie nocturne...
    Des concerts, des spectacles de danse, des percussions, des performances, des déambulations, des acrobaties, des jongleries, des textes, des paroles fortes qui ne s’arrêtent pas au seul monde de la culture. Pendant près de quatre heures, la Grand-Place est devenue le théâtre (bon) d’une expressivité remarquable et haute en couleurs.
    500 personnes s’y sont rassemblé.e.s pour dire non à l’obscurantisme gouvernementale qui ne sait gérer la crise sanitaire que par la privation et la répression. Pour que (comme dit un intervenant) « la peur de la faim devienne la fin de la peur ».
    Comme avec la Mairie au premier jour d’occupation du théâtre, les élu.e.s qui ont leur carte à jouer pour les élections régionales ou les présidentielles à venir sont de la partie. Le PS, la FI, les Vert.e.s... La gauche « unifiée » (et trop institutionnalisée) du Nord-Pas-de-Calais est dans la place. Si leur présence intéressée doit être révélée, ignorons les assez pour qu’échoue leur récupération de ce mouvement issu de la base des acteur.rice.s de la culture.

    ♦ Négociations : entre alliances et rapport de force ♦

    Le Théâtre du Nord a sorti un communiqué allant dans le sens de son occupation. Il incite même à la suppression de la réforme de l’assurance chômage qui précarise beaucoup de travailleurs (moins 25% d’indemnités chômage en cas de licenciement dans un contexte d’explosion du chômage). Cette alliance aura au moins mis de côté la question de l’intervention policière, importante lors d’occupations de lieux par des militant.e.s.
    Si l’activité administrative du Théâtre est peu affectée par l’occupation, ses activités de répétitions et de l’école (qui débute aujourd’hui une session de 2 semaines d’auditions pour la prochaine promotion) risqueraient d’être perturbées. Les occupant.e.s, voulant plutôt favoriser une reprise du travail que l’interruption des rares lieux où il persiste, choisissent de ne pas tenir cet espace. Dimanche, les étudiant.e.s du Théâtre du Nord décidaient de prendre les rennes de l’occupation et y dormiront jusqu’à nouvel ordre.
    Face à ce choix difficile, les occupant.e.s demandent à la mairie un autre lieu pour s’organiser. La Mairie ne propose que l’auberge et la grande salle de la Maison Folie de Wazemmes, ce qui déçoit les interluttant.e.s. L’actrice Corinne Masiero, qui s’est foutue littéralement « à poil » la veille pour la Cérémonie des Césars en dénonçant l’état de la culture depuis 1 an, arrive sur la Grand-Place et appelle la mairie de Lille en annonçant vouloir publier des articles dans Le Monde et Mediapart qui dénoncent l’hypocrisie de Martine Aubry et sa clique quant à la culture.
    Plutôt que d’accepter les propositions douteuses de la mairie, les interluttant.e.s se réunissent ce lundi matin à 10h30 pour aller vers la Direction Régionale de l’Action Culturelle, près de la Gare Lille Flandres (rue du Lombard).
    Une assemblée y était appelée à midi pour décider de la suite du mouvement, mais la réponse policière ne s’est pas faite attendre. Les participant.e.s ont été évacué.e.s de force des lieux. L’AG se poursuit sur la Grand-Place qui est désormais le lieu de convergence des mobilisations, chaque jour à midi.
    Police partout culture nulle part.

    ♦ Quel avenir pour la culture ? ♦

    La question au coeur de ces journées de lutte : dans quelles conditions va-t-on reprendre le travail ?
    Quid des nouveaux et nouvelles entrantes dans le monde du travail culturel, étudiant.e.s diplômés, jeunes artistes en voie de professionnalisation ? Pour eux, pas d’« année blanche » du statut d’intermittent.e qui n’a même pas pu être obtenu. Les comédien.ne.s, les plasticien.ne.s, les auteur.rices, mais, plus généralement, l’ensemble de la jeunesse et des précaires dont la situation était déjà tendue avant la crise qui pâtissent d’une politique de l’emploi acerbe, entre injonctions et privations.
    La concurrence outrancière dans laquelle bien de professionnel.le.s, de compagnies et d’associations culturelles vont être plongée lors de la réouverture (sous contraintes) des lieux de vie fait craindre une crise pour le monde de la culture.
    Mais aussi au delà . Depuis le début de ce mouvement, débuté fin décembre et accéléré par l’occupation du théâtre parisien l’Odéon la semaine passée, la question de l’avenir de la culture n’est pas l’unique préoccupation des corps mobilisés. C’est l’avenir de la vie, du monde social, de la société et des générations qui suivront qui est problématisé à juste titre. Les occupant.e.s revendiquent une année blanche aussi pour les indemnisé.e.s au chômage : ce n’est pas en cette période difficile que les millions de chômeur.se.s (dont les centaines de milliers d’indemnisé.e.s) vont trouver du travail convenable. La précarité grimpe à mesure que les licenciements se multiplient dans tous les secteurs, que les plus jeunes perdent les boulots, mêmes déjà précaires. Pourtant, le gouvernement juge bon de faire passer sa réforme de l’assurance chômage prévue depuis quelques années (globalement 25% de diminution des « droits » aux indemnités de chômage pour 800.000 personnes quand même).
    Alors, quoi de mieux que les lieux où s’active ce pourquoi on vit pour faire démarrer la flamme d’une révolte d’ampleur contre l’avenir morbide qu’ils nous réservent ?
    Eux rêvent d’une économie libérale et concurrentielle persistante dans un retour à l’anormal, nous rêvons d’une économie libérée du capitalisme pour faire face à une crise mondiale que seule la solidarité pourra contrer.
    Contre la réforme de l’assurance chômage qui veut détruire un acquis social qui protège les travailleur.se.s par les travailleur.se.s.
    Contre la réforme des retraites qui veut détricoter l’égalité entre les travailleur.se.s et la protection sociale de nos ainé.e.s.
    Contre la loi de Sécurité Globale qui veut augmenter les pouvoirs d’une police déconnectée de la population enragée qu’elle ne saurait contenir sans cet arsenal militaro-juridique.
    Nous viendrons réquisitionner notre liberté, à mains armées s’il le faut (armées de mégaphones, de notes de musique, de chorégraphies...) ainsi que les centaines de milliards d’euros censés relancer l’économie donnés gracieusement aux entreprises. Quoi qu’il en coûte.

    Communiqué de l’occupation du Théâtre du Nord :
    https://coordination-des-interluttants-59-62.blogspot.com/2021/03/communique-occupation-theatre-du-nord.html

    Pour voir nos photos sur ce sujet, vous pouvez vous rendre sur la page Facebook (à vos risques & périls de surveillance) : https://www.facebook.com/LilleInsurg/posts/1337278309983387

  • 1er avril 2021 12:36

    â—‹ Théâtre du Nord, Sébastopol, les occupations continuent

    Depuis 10 jours, le mouvement de lutte pour la réouverture des lieux culturels initié à l’Odéon, théâtre parisien, n’a cessé de s’amplifier. Plus de 75 lieux sont occupés dans toute la France. On aurait pu penser que les nouvelles restrictions gouvernementales, affectant particulièrement le Nord-Pas-de-Calais, étoufferait les élans de révoltes. Pourtant ça ne semble pas être le cas, et c’est tant mieux.

    ♦ Point sur la situation à Lille et environs ♦

    Le Théâtre du Nord est occupé depuis le jeudi 11 mars. D’abord dans un esprit de coopération avec les corps dirigeants, puis, lorsqu’il a fallu évacuer les lieux pour permettre la reprise des activités (auditions de l’École de Théâtre du Nord), dans l’énergie d’un remarquable rapport de force qui a permis l’ouverture du Théâtre Sébastopol (négociations soutenues, micro-occupation de la DRAC...). Depuis, les seul.e.s étudiant.e.s du Théâtre du Nord ont pris la suite de cette occupation.
    Le théâtre Sébastopol est ainsi occupé depuis le lundi 15 mars. Il devient l’espace de rencontre et de convergence de l’effervescence insoumise locale (dans un surprenant respect des mesures sanitaires "barrières"). Des assemblées ont eu lieu et continuent de se tenir tous les jours, permettant à la fois de penser l’avenir de cette lutte, de permettre le maintien du lieu, et de construire une rencontre avec d’autres luttes (étudiantes, précaires, Gilets jaunes, antiracisme, Cargill...).
    Le théâtre du Channel à Calais est lui aussi réquisitionné le 16 mars. Les personnes mobilisées se lancent dans des concours de pancartes et d’affichages dans la ville, souvent confrontés à des chiens du Rassemblement National local. Rien n’endigue cependant leur rage. No pasaran !

    ♦ L’avènement des fourmis ♦

    Au Sébastopol, devenu un espace central de lutte, nombre d’occupant.e.s travaillent jours et nuits avec une énergie débordante pour construire des actions festives, confectionner des banderoles très créatives, accueillir de nouvelles personnes camarades ou intriguées - quand il ne s’agit pas de délégations entières de groupes issus d’autres secteurs en mouvement - et s’entretenir avec les autres lieux occupés. Chaque soir, après 18 heures la quinzaine de personnes qui se relaie pour tenir le lieu s’active encore jusqu’au bout de la nuit pour que tout lendemain soit en lutte.
    L’assemblée du vendredi 19 détermine un week-end de pause dans les assemblées quotidiennes. La centaine de participant.e.s débat aussi longuement sur les revendications à porter. Le point de fixation semble la solidarité inconditionnelle aux luttes contre la précarité.
    Le week-end n’est pas de tout repos, parce que les méninges des forces en présence s’activent avec véhémence pour produire textes de soutiens, communiqués, et actions musico-théâtrales qui prévoient de s’étendre sur la ville et au delà . Pendant ce temps-là , on apprend que Roselyne Bachelot, Ministre de la Culture depuis juillet 2020, a été testée positive au Covid-19 le jour où elle remet la Légion d’Honneur à Michel Sardou.
    Lors de la Marche de Libertés du samedi 20 mars qui a rassemblé 350 personnes, le parcours est accueilli par des interluttant-e-s sur le seuil du théâtre. « Liberté mon cul » scande-t-on déjà pour pointer du doigt l’état de panique sécuritaire dans lequel le gouvernement nous plonge depuis 1 an (et plus encore). « Selom, Matisse, affaire classée, affaire bâclée » nous incite à crier le Collectif Selom Matisse qui s’est vu classer sans suite 3 ans d’enquête après le décès de ces deux jeunes happés par un train en fuyant un contrôle de police près de Fives en 2017.
    Dimanche 21 mars, à l’appel du Comité des Sans Papiers 59 et du FUIQP 59/62, certain.e.s artistes viennent chanter au rassemblement contre l’islamophobie et la loi contre les « séparatismes » devant le métro Wazemmes. Une centaine de personnes fêtent leur front commun contre les dérives fascistes, et ça fait plaisir.
    On ne sait pas comment l’appeler, alliances, intersection, convergence ou « convulvence » comme le disent les occupant.e.s du théâtre pour rendre « plus inclusive » l’appelation. Quoi qu’on choisisse pour la nommer, elle est là , et c’est cool.

    ♦ Les raisins de la colère ♦

    Parmi les premières demandes depuis le début se tient le retrait de la réforme de l’assurance chômage, qui incite le flicage de centaines de milliers d’allocataires du chômage tout en diminuant de 25% le montant de leurs indemnités (plutôt que de devoir travailler 4 mois sur les 28 derniers, c’est 6 mois sur les 24 derniers pour recharger des droits aux indemnités - et le montant des droits est calculé en fonction du salaire mensuel plutôt que sur les seuls jours travaillés).
    Le RSA est au cœur des réflexions, comme socle social qui permet aux non-travailleur.ses de jouir d’un socle encore faible pour subsister : il faut l’augmenter, en élargir l’accès aux plus jeunes (actuellement à partir de 25 ans, sauf dans de cas rares), et faciliter les conditions de son obtention !
    La précarité psychologique augmentée par la crise ainsi que la précarité étudiante qui ne cesse de croître, à mesure que la pauvreté augmente...
    La fermeture des lieux de vie, de cette sociabilité qui devrait être considérée comme un besoin essentiel...
    Lire notre premier et second texte sur ce mouvement : https://lille.indymedia.org/spip.php?article33333
    Ainsi que les communiqués de la Coordination des InterLuttants 59-62.
    Tant de choses à conquérir, tant de choses à détruire, et tant à reconstruire.
    Faisons-le ensemble au Théâtre Sébastopol. Rejoignez la lutte.

    â–º Des assemblées de lutte ont lieu tous les lundis. Le vendredi est une journée nationale de lutte contre la réforme de l’assurance chômage, il y a souvent des rassemblements sur la Grand-Place. Le samedi est une journée habituelle de manifestation. Mais vous pouvez passer vous renseigner sur place à toute heure (de préférence avant le couvre-feu.

    #OccupationOdéon

    [Édit du 22/03 : Nous apprenons que le théâtre Le Colisée de Roubaix est aussi occupé]
    [Édit du 30/03 : La Comédie de Béthune est aussi occupée depuis quelques jours]

    Pour voir les photos liés à cet article, vous pouvez regarder la page suivante (attention c’est Facebook) : https://www.facebook.com/LilleInsurg/posts/1342272292817322

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