Un BINGO contre les JO ! envoyé le 14/04/24 - Locales
Anarchie Locale - Avril 2024 à Lille envoyé le 01/04/24 - Locales
Déjà un an ! Occupation de Lille 3 envoyé le 01/04/24 - Locales
MARS 2024 A CALAIS envoyé le 31/03/24 - Locales
Anarchie Locale - Mars 2024 envoyé le 03/03/24 - Locales
FEVRIER 2024 A CALAIS envoyé le 29/02/24 - Locales

1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | ... | 13

Loi LOPMI un cran de plus dans l’engrenage répressif envoyé le 18/03/23 - Articles d’ailleurs
Téléphonie mobile et activisme envoyé le 28/02/23 - Articles d’ailleurs
La lutte continue ! Samedi 4 mars Manifestation à Turin envoyé le 28/02/23 - Articles d’ailleurs
Mémoire du groupe des étrangers envoyé le 27/02/23 - Articles d’ailleurs
D’un certain anarchisme et de la gauche québécoise envoyé le 31/01/23 - Articles d’ailleurs
Palestine : Dix Palestiniens tués par les forces d’occupation envoyé le 30/01/23 - Articles d’ailleurs  - 6 compléments
Jeu de massacre sur Europe 1 envoyé le 30/01/23 - Articles d’ailleurs

1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | ... | 34

Pour les travailleur·euses de Birmanie, un autre problème se pose : les abus des patrons
envoyé le 07/01/22 par Réseau Syndical International De Solidarité Et De Luttes Mots-clés  luttes sociales  

Au Myanmar (Birmanie), les directeurs d’usine suppriment les droits des travailleurs. Les heures supplémentaires obligatoires et les retards de paiement des salaires sont devenus monnaie courante depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021, qui a renversé le gouvernement civil du pays.

Une ouvrière d’une usine de vêtements appartenant à des étrangers à Yangon a déclaré à RFA qu’elle travaillait désormais 11 heures par jour mais qu’elle n’était pas payée pour les heures supplémentaires. Les dirigeants ont désormais « pris le dessus » dans leurs relations avec les employé·es, a-t-elle ajouté.

« Ils vous donneront le paiement des heures supplémentaires, ou peut-être pas. C’est le genre de situation dans laquelle nous nous trouvons », a déclaré Hnin Hnin. « Une journée de travail typique est de huit heures, et si nous travaillons pendant 10 heures, ces deux heures supplémentaires devraient être des heures supplémentaires. Mais ils ne le donneront que si le quota de production est atteint, et si un morceau de tissu tombe sur le sol, le prix de ce tissu est déduit de nos salaires », dit-elle.

Environ 8 000 travailleur·euses sont employés dans son usine, et presque tous et toutes sont confronté·es à la même situation, a-t-elle déclaré.

Otto – ouvrier dans une fabrique de pulls dans le canton de Hlaing Tharyar, dans la région de Yangon – a déclaré à RFA qu’il n’avait toujours pas reçu les salaires qui lui étaient dus pour dix mois de travail après la fermeture de son usine en raison de la pandémie de COVID-19 dans le pays.

« Nous avons demandé notre salaire, et ils ont dit qu’ils ne pouvaient pas payer. Puis nous avons demandé la moitié de cette somme, et ils n’ont toujours pas voulu payer », a-t-il déclaré. « Plus tard, nous avons fait appel à l’Office du travail pour un arbitrage, et ils ont décidé que je devais recevoir 50 000 kyats [25 euross] pour chacun des cinq mois pendant lesquels j’avais travaillé. »

L’usine a ensuite rouvert ses portes pendant un mois, puis les a refermées pendant trois mois, a-t-il précisé.

« Les 50 000 kyats par mois accordés par le ministère du Travail ne suffisent pas à couvrir notre coût de la vie, car la nourriture et le logement seuls coûtent environ 70 000 kyats par mois. Mais comme l’Office du travail a déjà fixé ce taux, nous ne savons pas quoi faire », a-t-il déclaré.

Khine Zar Aung, présidente de la Fédération des travailleur·eusesde l’industrie du Myanmar, a déclaré avoir reçu au moins 50 plaintes concernant des violations des droits qui peuvent être transmises en vue d’un procès.

« La plupart de ces cas sont dans le secteur de l’habillement, et bien que nous puissions aider les cas dans les secteurs de l’habillement et de la chaussure, nous ne pouvons pas aider ceux qui ne travaillent pas pour des marques internationales », a-t-elle déclaré. « Il n’y a pas d’État de droit ici, donc il y a des cas où les droits sont gravement violés, et nous ne pouvons absolument rien y faire. »

Environ 40 000 travailleur·euses du secteur de l’habillement sont actuellement sans emploi au Myanmar à la suite du coup d’État du 1er février, mais les militaires ont arrêté des membres de syndicats et d’autres organisations de travailleur·euses dans le pays, ce qui rend difficile l’organisation d’une défense juridique.

Le ministère du Travail du Myanmar a démenti les informations selon lesquelles les travailleur·euses ne recevraient pas le salaire minimum légal, mais les travailleur·euses de l’industrie de l’habillement affirment que la plupart d’entre eux et elles ne reçoivent pas le salaire complet, ni le paiement des heures supplémentaires, ni les indemnités de licenciement lorsqu’ils et elles doivent quitter leur emploi.

Dans son rapport sur les droits des travailleur·eusesl’année précédant le coup d’État, le département d’État américain a noté « des rapports sur des employeurs s’engageant dans des formes de discrimination antisyndicale », y compris des licenciements ou d’autres formes de représailles contre les travailleur·euses qui ont formé ou rejoint des syndicats.

« Les syndicats ont signalé des cas dans lesquels des poursuites pénales ont été engagées contre des travailleur·euses pour avoir exercé leur droit de grève, et des membres de syndicats ont été arrêtés et accusés d’avoir violé les lois sur les réunions pacifiques lors de manifestations concernant les droits du travail en général », indique le rapport 2020 de l’agence américaine sur les pratiques en matière de droits de l’homme.

Radio Free Asia

Traduction Patrick Le Tréhondat


envoyé le 7 janvier 2022  par Réseau Syndical International De Solidarité Et De Luttes   Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
Compléments
  • Aucun compléments d

Avertissement

Les commentaires sont modérés avant d’être visibles et n’apparaissent pas directement après les avoir proposés.

Les objectifs de commentaires sont :
- compléter l’information donnée dans la contribution
- apporter un argument ou contre-argument à la contribution
- apporter une interrogation ou un questionnement par rapport au sujet de la contribution.

Tout commentaire ne répondant pas à un de ces trois objectifs, ou étant contraire aux précédents points de la charte sera supprimé définitivement du site.

Lien vers la politique éditoriale du collectif


Commentaires modérés à priori

Les compléments de cet article sont modéré à priori : votre contribution n'apparaîtra qu'aprè;s avoir été validée par un membre du collectif.

Saisissez votre compléments

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

www.indymedia.org
africa
Ambazonia Canarias estrecho / madiaq Kenya Nigeria South Africa
canada
London, Ontario Maritimes Montreal Ontario Ottawa Quebec Thunder Bay Vancouver Victoria Windsor
east asia
burma Jakarta Japan Korea Manila QC
europe
Abruzzo Alacant Andorra Antwerpen Armenia Athens Austria Barcelona Belarus Belgium belgrade Bristol Brussels Bulgaria Calabria Croatia Cyprus emilia-romagna estrecho / madiaq Euskal Herria Galiza Germany grenoble Hungary Ireland Istanbul Italy La Plana Liege liguria Lille linksunten lombardia London Madrid Malta Marseille Nantes Napoli Netherlands Nice Northern England Norway Nottingham Oost-Vlaanderen Paris/Ãle-de-France Patras Piemonte Poland Portugal Roma Romania Russia Sardegna Scotland Sverige Switzerland Torun Toscana Toulouse Ukraine United Kingdom Valencia
latin america
Argentina Bolivia Chiapas Chile Chile Sur CMI Brasil CMI Sucre Colombia Ecuador Mexico Peru Puerto Rico Qollasuyu Rosario santiago Tijuana Uruguay Valparaiso Venezuela
oceania
Aotearoa Brisbane burma darwin Jakarta Manila Melbourne Perth QC Sydney
south asia
India Mumbai
united states
Arizona Asheville Atlanta Austin Austin Indymedia Baltimore Big Muddy Binghamton Boston Buffalo Charlottesville Chicago Cleveland Colorado Columbus DC Hawaii Houston Hudson Mohawk Kansas City LA Madison Maine Miami Michigan Milwaukee Minneapolis/St. Paul New Hampshire New Jersey New Mexico New Orleans North Carolina North Texas NYC Oklahoma Philadelphia Pittsburgh Portland Richmond Rochester Rogue Valley Saint Louis San Diego San Francisco San Francisco Bay Area Santa Barbara Santa Cruz, CA Sarasota Seattle Tampa Bay Tennessee Urbana-Champaign Vermont Western Mass Worcester
west asia
Armenia Beirut Israel Palestine
process
FBI/Legal Updates Mailing Lists Process & IMC Docs Tech Volunteer
projects
Print Radio Satellite TV Video
regions
United States
topics
Biotech

copyleft Copyleft Indymedia (Independent Média Center). Sauf au cas où un auteur ait formulé un avis contraire, les documents du site sont libres de droits pour la copie, l'impression, l'édition, etc, pour toute publication sur le net ou sur tout autre support, à condition que cette utilisation soit NON COMMERCIALE.

RSS articlesRSS articles |  Site réalisé avec spip 3.2.19 [24473]
Top