Nous tenons à remercier les très nombreuses personnes et associations du monde entier qui nous ont apporté leur soutien à l’occasion de ce dernier procès en appel contre TEVA et trois officines israéliennes (le « Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme »-BNVCA, ainsi que « France Israël » et « Avocats sans frontières », présidées par William Goldnadel, protecteur et ami du criminel en fuite en Israël Grégory Chelly, dit Ulcan.)
Le jugement ne sera rendu par la Cour d’appel de Lyon que le 5 mai prochain, comme nous l’avons indiqué sur notre site europalestine.com.
Mais nous avons été très impressionnés et très touchés par les très nombreuses manifestations de solidarité et de protestation contre cette nouvelle tentative de criminalisation du BDS, dans de multiples villes de France (Toulouse, Bordeaux, Lyon, Paris…) et de l’étranger, où les militants BDS ont même été remettre des lettres aux ambassades et consulats de France (Belgique, Angleterre, Australie…). En Italie, des manifestations de protestation ont eu lieu non seulement à Rome, mais à Pise, Bologne, Milan et Turin ! (cf notre site : il suffit de cliquer sur le bandeau procès TEVA de notre page d’accueil)
Un grand merci également à tous nos témoins, ceux qui ont pu se déplacer physiquement comme ceux et celles qui nous ont fait parvenir de Palestine des témoignages importants sur la manière dont Israël nuit gravement à la santé des Palestiniens.
Merci aux opposants israéliens qui ont fait le déplacement à Lyon, comme à ceux qui nous ont envoyé des témoignages déterminants sur la manière dont TEVA, la plus importante société commerciale et industrielle d’Israël, profite lâchement et grassement de l’occupation et de la colonisation.
En effet, Israël interdit aux Palestiniens de développer leurs propres médicaments génériques, et n’autorise même pas les Palestiniens des territoires occupés à acheter des médicaments moins chers dans d’autres pays. TEVA se retrouve donc en situation de monopole et vend aux Palestiniens ses médicaments au prix fort, sans tenir compte de la règle observée par l‘industrie pharmaceutique internationale, qui consiste à fixer les prix des médicaments en fonction du niveau de vie de chaque pays (un patient diabétique palestinien paye son insuline aussi cher qu’un patient allemand !)
TEVA, dispensé de droits de douane, de checkpoints, ne se donne pas toujours la peine d’écrire en arabe les notices de ses médicaments destinés aux Palestiniens, ce qui peut avoir des conséquences graves.
Et comme exemple d’apartheid pratiqué directement par TEVA, sa filiale SLE fournissait des vaccins anti-covid aux colons installés illégalement sur les terres palestiniennes, mais pas aux Palestiniens sur ces mêmes terres, alors qu’on nous présentait Israël comme modèle en matière de vaccination.
Le procès de jeudi dernier à Lyon a duré 11 heures (!!) et, sans surprise, les parties civiles ont débité leurs mensonges et énormités, le plus souvent sans rapport avec le sujet. L’avocat du BNVCA a, par exemple, passé pas moins d’une demi-heure à vanter les mérites de la grande démocratie israélienne (en crachant sur l’arrêt de la Cour Européenne des droits de l’Homme, et en demandant une peine d’un an de prison contre Olivia Zémor).
TEVA, comme les associations de William Goldnadel ont prétendu que nous intimidions (voire forcions) les consommateurs pour qu’ils collent une vignette "pas TEVA" sur leur carte vitale, et que nous mettions en danger leur santé ! Comme si TEVA était l’unique générique disponible en France !
Leur témoin Richard Prasquier, ex-président du CRIF, est venu à la barre pour dire que notre seule motivation serait « la haine des Juifs »…
Nos témoins et nos deux avocats, Me Dominique Cochain, et Me Grégory Thuan (l’avocat qui est à l’origine de l’arrêt rendu en faveur du boycott citoyen des produits israéliens, par la Cour Européenne des Droits de l’Homme le 11 juin 2020) ont brillamment remis les pendules à l’heure et démontré comment s’exerçait le chantage à l’antisémitisme, en l’absence de tout autre argument pour défendre la politique coloniale et d’apartheid d’Israël. Ils ont prouvé, contrairement aux affirmations des parties civiles, que le boycott d’Israël et de ses produits, sans la moindre violence, ni propos racistes, était non seulement légal mais légitime.
Enfin, le procureur a abondé dans notre sens et n’a requis aucune condamnation contre Olivia Zémor estimant que les délits dont elle était accusée (diffamation et discrimination incitant à la haine et à la violence) n’étaient pas constitués.
Jugement le 5 mai prochain.
Dans l’intervalle, nous attendons un résultat que nous espérons favorable à la libération de Georges Abdallah, le 10 février prochain, après l’audience du 27 janvier devant le tribunal administratif de Paris !
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