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L'article ci-dessous est en débat.
Raison de la mise en débat :
Critiques gratuites de luttes alliées.
à propos de l’ « INTERSECTIONNALITÉ » Le piège de la diversité. Une critique de l’activisme
envoyé le 28/04/22 par Daniel Bernabé Mots-clés  luttes sociales  

En avril 2018, Daniel Bernabé publie son troisième ouvrage, La Trampa de la diversidad, un essai dont l’origine remonte à un article intitulé « La trampa de la diversidad, una crítica al activismo » qu’il a publié dans La Marea le 29 mars 2017. Le livre part de l’idée que, bien que les politiques identitaires soient respectables (celles qui se réfèrent, par exemple, au féminisme, à la diversité sexuelle ou à l’animalisme), elles désintègrent la lutte de la classe ouvrière contre le capitalisme en générant des dynamiques de compétition, ce qui ne signifie pas que Bernabé soit contre le féminisme, la cause gay ou l’environnementalisme.

« Je suis plus spécial que toi » : telle pourrait être la devise de notre époque, tant nombre de nos contemporains sont rentrés en compétition pour faire reconnaître leur "identité", surtout s’ils l’estiment bafouée. Cette surenchère à la singularité ne peut se comprendre que replacée dans le contexte de l’irrésistible ascension du néolibéralisme. Ce livre en retrace les étapes : de l’émergence des théories postmodernes jusqu’à l’essor d’un marketing centré sur l’individu, en passant par les gouvernements Reagan et Thatcher. Il dénonce également la gigantesque opération de diversion qui a consisté à remplacer la question sociale par celle de l’identité, qu’elle concerne le genre, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, le rapport à la nature ou aux animaux. Le capitalisme a ainsi neutralisé les mouvements contestataires. Pire encore : il tire des bénéfices commerciaux de leurs revendications.

Face à l’idéologie néolibérale de la « diversité » qui occulte les inégalités économiques, l’auteur en appelle à dépasser le narcissisme des petites différences pour réinvestir le terrain sur lequel l’humanité a tout à gagner : la lutte contre le capitalisme.

Cela finit par devenir fastidieux, sinon inquiétant, de voir l’intérêt
soudain que les intellectuels et les communicants portent à l’alt-right, c’est-
à-dire à l’ultra-droite, comme d’habitude maquillée par la myopie inflexible
de ce siècle. Lorsque certains d’entre nous parlaient, il y a quelques années,
du fascisme des sitcoms, nous faisions précisément référence à un danger
clair et latent que l’on pouvait percevoir sans avoir étudié un master en
sciences politiques à 20 000 euros, un danger dans lequel les vieilles idées
réactionnaires reviendraient revêtues des habits neufs de la rébellion, de
l’identité et des médias, profitant de la confusion de la crise.
Que personne ne nous ait prêté attention est dû au fait que lorsque vous
ne faites pas partie d’un monde établi tel que celui de l’université, du
journalisme ou de la littérature et que, de plus, en raison de votre classe
sociale, vous ne disposez pas du capital social qui vous permet de vous
promouvoir par le biais de vos contacts, votre travail a finalement la même
valeur que les écrase-merdes 1 avec lesquels vous sortez dans la rue.
Cette introduction sert non seulement à justifier le fait que nous sommes
fatigués que les médailles soient toujours attribuées aux mêmes personnes,
mais aussi à montrer que ces analyses commencent à être un mirage
accusateur. La nouvelle ultra-droite ressemble en tout point à l’ancienne,
non seulement dans ses programmes et ses dangers, mais aussi dans les
méthodes utilisées pour arriver au pouvoir. Le mensonge, la politique
réduite aux médias, un intérêt feint pour les questions sociales et la capacité
à s’approprier les manifestations culturelles des autres étaient déjà présents
dans le fascisme des années 30, notamment en Italie, où les chemises noires
ont gagné la sympathie de la classe moyenne, de nombreux intellectuels et
artistes et de certains ouvriers en utilisant des idées alors en vogue, comme
le syndicalisme, l’avant-garde et la radiodiffusion. Quiconque croit
1
Las pisamierdas dans le texte. (NdT)
2qu’Hitler et Mussolini sont apparus en promettant de déclencher une guerre
qui ferait 60 millions de morts se trompe.
Il semble très intéressant d’expliquer, au-delà du classisme et de
l’alarmisme auxquels le libéralisme pro-vert a recours, que la montée de
l’ultra-droite actuelle a des causes étroitement liées à la perte de valeur de la
démocratie parlementaire sous la botte de la mondialisation néolibérale, et
aux énormes inégalités que ce projet a provoquées. La suite, le mirage
accusateur, est une autre étape dans laquelle toute stratégie de l’alt-right tend
à être surévaluée. Le pire dans ces analyses, c’est qu’elles se terminent
toujours par le slogan : « La gauche n’a pas été à la hauteur ». Ce qui est
indigne, c’est que cette phrase vient généralement de personnes qui
abjurent, rabaissent et attaquent la gauche depuis au moins deux décennies.
Il est toujours utile de rejeter la responsabilité d’une intoxication alimentaire
dans votre restaurant sur le cuisinier que vous avez viré il y a plusieurs
années en l’accusant de ne plus être dans le coup.
Il semble clair que la social-démocratie transformée en socio-libéralisme
a ouvert aux ultras les portes du désenchantement. Il faut commencer à
réfléchir à la responsabilité de ce désenchantement des théories situées entre
l’altermondialisme et le post-modernisme qui ont émergé dans les années
1990 et qui ont marqué l’agenda protestataire de ces 25 dernières années.
Cette manière rhétorique détournée de les définir provient d’une des rares
choses qui leur ont donné un corps commun : l’intérêt qu’ils mettent à se
démarquer fortement du concept de la gauche. Il est vrai qu’après les
décombres du Mur et la parade de Noël sur la Place Rouge (on dit que des
larmes pieuses ont coulé au Vatican), il était très difficile de ne pas se
réclamer du socialisme, se déclarer de gauche, s’unir de manière plus ou
moins sentimentale à tout cela. Il est vrai que la recomposition d’un
mouvement de protestation mondial a été exceptionnellement rapide et que
seulement huit ans plus tard, le contre-sommet a eu lieu à Seattle. Mais il
n’en est pas moins vrai qu’entre la nécessité et la précipitation, trop de
choses qui avaient été utiles ont été oubliées et trop d’autres ont été
acceptées avec la naïveté d’un nouvel orphelin.
Aujourd’hui déjà, on observe régulièrement d’étranges débats au sein des
mouvements de protestation qui sont caractéristiques des résultats de cette
recomposition hâtive : Des militantes féministes qui théorisent sur la burqa
ou la prostitution comme moyen d’émancipation des femmes, des militants
LGBT qui défendent les mères porteuses, des défenseurs des animaux qui
comparent un abattoir aux camps de concentration, des militants de la
précarité qui s’intéressent à l’économie collaborative, des activistes culturels
revendiquant les expressions ordurières comme populaires, des activistes de
la santé s’opposant aux vaccins, des activistes ethniques traitant la
polygamie avec respect, ou des activistes environnementaux capables
d’accepter la mort par malnutrition plutôt que les avancées technologiques
3dans les cultures. Ce gigantesque non-sens, soyons clairs, n’est pas
seulement tragique en lui-même en raison des dommages qu’il cause à
chacune des revendications, en les montrant à la société comme un non-sens
inacceptable, il n’est pas seulement contre-productif en raison de l’énorme
désorientation qu’il provoque, il est particulièrement dramatique dans un
contexte où l’ultra-droite présente aux citoyens un programme axé sur des
questions immédiates et tangibles telles que l’emploi, la sécurité ou la lutte
contre la corruption et facilement recevables à partir du bon sens toujours
conservateur, comme le nationalisme ou l’identité (une autre question est le
véritable programme des ultras).
Cela signifie-t-il que toutes les rubriques ci-dessus sont mauvaises en soi,
que leurs revendications ne sont pas justes, que leurs objectifs ne peuvent
être partagés par la majorité ? Cela signifie-t-il que toutes ces expressions de
la lutte sont des partis-pris qu’il faut reporter sine die ? Pas du tout. Cela
signifie que toutes les rubriques ci-dessus ont été affectées par le
postmodernisme et le néolibéralisme à un point tel que certaines de leurs
revendications commencent à contredire leurs objectifs initiaux, de manière
si subtile que les militants eux-mêmes n’ont pas conscience de la spirale
autodestructrice dans laquelle ils sont plongés. D’autre part, certaines
expressions du féminisme, le LGBT ou l’environnementalisme ne sont pas
bien pires que la gastronomie, la littérature ou la science. La maladie n’est
pas spécifique à certains collectifs ou à une certaine façon de penser, la
maladie un mal de l’époque, consubstantiel à un système économique, et
bénéfique aux minorités qui détiennent le pouvoir.
Mais comment en est-on arrivé là ? Répondre à chacun des exemples
donnés nécessiterait un article par réponse, et pour expliquer l’ensemble du
parcours, il faudrait un essai de 300 pages. D’autre part, il est possible, en
synthétisant et en cherchant les aspects communs, de dessiner une carte avec
des aspirations qui ne sont pas seulement punitives mais, surtout, comme
une tentative argumentative qui pourrait être utilisée pour réduire les
craintes d’une gauche consciente et inactive face au mouvement réel.
Pour quelqu’un qui participait pour la première fois de sa vie à une
manifestation, prendre part à une manifestation antimondialisation était
déconcertant. José María Aznar, grâce à son provincialisme douloureux, a eu
une expression involontaire de génie lorsqu’il a défini l’une de ces marches
comme : « Une pagaille avec beaucoup de monde ». La vérité est qu’on ne
peut pas mieux dire. Bien que l’on ait supposé que ce qui rassemblait les
manifestants était spécifiquement le rejet d’un des sommets d’une
organisation financière internationale ou, plus largement, un anticapitalisme
diffus, il s’est finalement agi d’une foule où il était plus important d’exalter
la spécificité de chaque cortège que toute revendication commune. Il y eut
un moment, en effet, où les sacs à dos ne pouvaient plus contenir de
brochures d’organisations et de causes proches de la désintégration
4atomique. L’antimondialisation donnait l’impression d’une énorme
diversité, mais en réalité elle n’était guère représentative. La conséquence,
outre le manque d’opérabilité, était paradoxale, car il n’était pas rare de se
retrouver à une conférence donnée par un activiste de Torrelodones 2 , très au
fait de la déforestation de l’environnement des communautés mapuches 3 ,
qui ignorait totalement les conditions de travail des travailleuses
domestiques dans sa ville. Penser globalement, agir localement semble ne
jamais avoir été pleinement compris.
Tout en révélant l’âge de l’auteur, l’anecdote est symptomatique de
quelque chose qui s’est figé dans la culture de la protestation : la
spécialisation du militant. Alors qu’au XX e siècle il y avait la figure du
militant, attaché à une organisation politique ou syndicale, aspirant à un
changement général et fortement lié à un territoire ou à une branche
professionnelle, au XXI e siècle, il y a des activistes qui consacrent une
grande énergie pendant une courte période à des questions sur lesquelles
leur travail n’aura aucun impact. En revanche, lorsque les enjeux leur sont
proches, leur spécificité les conduit à perdre complètement de vue la vision
globale du conflit. Tout cela est-il un problème d’attitude, de myopie, de
manque d’organisation ? C’est possible. Mais il s’agit avant tout d’un
problème idéologique, celui qui est apparu lorsque des philosophes français
en rupture de ban ont été adoptés avec enthousiasme par les élites
universitaires américaines progressistes, très influentes en matière de théorie
et de consensus sur le traitement des conflits, mais totalement ineptes en
matière de résolution des conflits et de politique immédiate.
S’il y a quatre facteurs qui reviennent dans le mouvement réel actuel, ce
sont le manque de matérialité dans l’analyse, le relativisme culturel,
l’acceptation inconsciente des valeurs néolibérales et la survalorisation du
langage et du symbolique. S’il y en a un qui l’emporte sur tous, c’est
l’absence de critique des contradictions et des incohérences qui se
produisent.
Ce n’est pas nouveau qu’il y ait des débats sur la réglementation de la
prostitution, mais c’est nouveau qu’il y ait une partie du féminisme qui
utilise l’argument droitier de la liberté individuelle au sein du marché. Il est
frappant de constater que des publications qui consacrent beaucoup d’espace
aux déconstructions culturelles afin de rendre le patriarcat visible n’ont pas,
parmi des centaines d’articles, une interview des Kellys 4 . Ou que le
2
3
4
Torrelodones est une commune située à 29 km de Madrid dont les habitants possèdent
un des revenus les plus élevés par habitant dans la Communauté de Madrid. (NdT)
Les Indiens Mapuches constituent un peuple de plus d’un million d’indigènes vivant à
cheval entre le Chili et l’Argentine. Ces autochtones revendiquent la rétrocession de
leurs terres et l’autonomie de leur peuple. Une lutte qui leur vaut d’être soumis à la loi
anti-terroriste au Chili. (NdT)
L’association « Las Kellys » (contraction de « las que limpian », celles qui nettoient)
regroupe des femmes de chambre en révolte contre des conditions de travail qui se
détériorent et la précarité. Elles luttent en particulier contre la sous-traitance du
5mansplaining 5 , une bonne analyse d’un phénomène réel, finisse par être
élevé au rang de théorie pour aboutir à une attitude pré-moderne où seul un
collectif affecté par une telle oppression peut s’exprimer à son sujet. Il est
notoire que pour pouvoir suivre une discussion sur le genre, il est nécessaire
de maîtriser un glossaire d’anglicismes ingérables et changeants que même
les experts en la matière ne sont pas en mesure de standardiser. Il est
symptomatique qu’il y ait un débat sur l’insécurité de l’emploi et que
l’économie collaborative, la dernière invention pour transformer le
travailleur en une unité de production sans droits et atomisée, soit présentée
comme une opportunité offerte par la technologie. Il semble normal qu’il y
ait une controverse sur la façon dont nous nous alimentons et son impact sur
la santé et l’environnement, au point qu’un homme qui vend des steaks soit
taxé de génocidaire. Il semble surprenant que la discussion sur les OGM se
concentre sur des conspirations absurdes et non sur leur utilisation comme
outil de contrôle économique. Il est douloureux que personne ne semble
capable d’articuler un discours contre le fondamentalisme religieux d’un
point de vue laïque.
Tous ces exemples, et les formes d’analyse auxquelles nous les avons
précédemment associés, ne sont pas le problème en soi, mais le résultat de
ce que nous pourrions appeler le piège de la diversité. Supposer qu’il existe
des conflits parallèles au conflit capital-travail n’est pas la même chose que
de supposer que ces conflits sont indépendants et étanches les uns par
rapport aux autres. Alors que les mouvements révolutionnaires du 20 e siècle
s’efforçaient de trouver ce qui unissait des personnes différentes, l’activisme
du 21 e siècle s’efforce de rechercher la différence des unités. Ainsi, alors que
le concept de classe est une tentative, basée sur l’analyse d’une situation
matérielle, de rechercher quelque chose de profondément transversal qui
transcende les nationalités, les sexes et les races, la tendance actuelle semble
déterminée à créer un système d’analyse où les individus sont soit
détenteurs de privilèges, soit victimes d’oppressions qu’ils échangent
indépendamment de leur position dans le système productif.
Il ne s’agit évidemment pas de nier que les gens ont des problèmes
spécifiques liés au genre, à la race ou à l’orientation sexuelle, mais plutôt
que ces problèmes sont étroitement liés soit aux besoins du système
économique, soit à la structure idéologique qui le justifie. De même, ces
personnes ne seront pas confrontées à ces problèmes de la même manière,
quelle que soit la classe sociale à laquelle elles appartiennent.
Si le capitalisme connaît quelque chose, c’est l’appropriation, c’est le fait
d’écraser des idées apparemment radicales avec sa gigantesque machinerie

5
nettoyage. (NdT).
Le mansplaining (de l’anglais « man », homme, et « explaining », explication) est un
concept féministe né dans les années 2010 qui désigne une situation dans laquelle un
homme explique à une femme quelque chose qu’elle sait déjà, voire dont elle est
experte, souvent sur un ton paternaliste ou condescendant. (NdT)
6 de bon sens et les rendre emballées et désactivées. Nous avons déjà eu un
président noir aux États-Unis, sous l’administration duquel les problèmes
raciaux ne se sont pas améliorés. Le leader de l’extrême droite néerlandaise
est un homosexuel, le leader de l’extrême droite française est une femme. Il
n’y a pas longtemps, on m’a raconté comment une entreprise de l’économie
du partage, où la plupart des travailleurs sont de faux indépendants, avait
installé des toilettes unisexes pour lutter contre la discrimination sexuelle.
Récemment, j’ai lu un texte expliquant comment dans une chaîne de
montage d’un pays d’Europe centrale où régnait une précarité criminelle, il
y avait une cantine avec des produits respectant les interdits alimentaires
religieux. Certaines multinationales se sont montrées solidaires de l’accueil
des réfugiés.

Il semblerait que s’ils nous jettaient par-dessus bord, ils le feraient
toujours en tenant compte de nos spécificités et de nos croyances, de notre
diversité excluante. Le pire, c’est que nous commençons à considérer cela
comme une victoire.


envoyé le 28 avril 2022  par Daniel Bernabé  Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
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Débat concernant la modération de cette contribution
28 avril 2022 09h22, par

Publié aux éditions l'échappée (https://www.lechappee.org/auteurs/daniel-bernabe)

Citations :

recomposition hâtive : Des militantes féministes qui théorisent sur la burqa ou la prostitution comme moyen d’émancipation des femmes, des militants LGBT qui défendent les mères porteuses, des défenseurs des animaux qui comparent un abattoir aux camps de concentration, des militants de la précarité qui s’intéressent à l’économie collaborative, des activistes culturels revendiquant les expressions ordurières comme populaires, des activistes de la santé s’opposant aux vaccins, des activistes ethniques traitant la polygamie avec respect, ou des activistes environnementaux capables d’accepter la mort par malnutrition plutôt que les avancées technologiques dans les cultures.

(...)

il est notoire que pour pouvoir suivre une discussion sur le genre, il est nécessaire de maîtriser un glossaire d’anglicismes ingérables et changeants que même les experts en la matière ne sont pas en mesure de standardiser.

(...)

Il ne s’agit évidemment pas de nier que les gens ont des problèmes
spécifiques liés au genre, à la race ou à l’orientation sexuelle, mais plutôt que ces problèmes sont étroitement liés soit aux besoins du système économique, soit à la structure idéologique qui le justifie.

28 avril 2022 09h39, par

Citation : « Mais comment en est-on arrivé là ? Répondre à chacun des exemples donnés nécessiterait un article par réponse, et pour expliquer l’ensemble du parcours, il faudrait un essai de 300 pages. »

L'article nous resort la critique du néolibéralisme des universités américaines reinjecté dans nos luttes.

Je veux bien admettre que les formes ou propos qu'on voit dans ces luttes soient parfois problématiques, mais faire une boule de papier avec tout ça pour au final dire que ça ne sera pas discuté, et qu'il faut revenir aux luttes des classes car elles sont transversales, me semble un peu cavalier.

Il allume des flammes pour nous vendre à la place son bon vieux marxisme.

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