Approchez, n’ayez pas peur !
Comment se faire virer de son école doctorale à quelque mois de sa soutenance ?
Vous voulez savoir comment, contre toute logique, des meutes de militant-e-s décoloniaux fanatiques tentent de vous faire passer pour suprémaciste / de droite / infiltré / colonialiste réac / sioniste / métis / impérialiste / cis, hétéro, catho, protestant, mangeur d’enfants, voleur, terroriste, violeur/agresseur sexuel, menteur, raciste, blanc, gaucher, athée, fasciste etc ?
Il vous suffit grâce à notre toute nouvelle méthode révolutionnaire et facile d’accès (sans frais, sans engagement), de citer -ou d’évoquer- une anthologie universitaire hispanophone récent (2020) nommé : PIEL BLANCA, MÁSCARAS NEGRAS. CRÍTICA DE LA RAZÓN DECOLONIAL
Tremblez !
On ne doit jamais prononcer ce titre ! Jamais ! Jamaaaaaaiiiiis !
présentation inspiré du texte de l’éditeur :
Jusqu’à présent, les critiques étaient dispersées dans de nombreux textes isolés ou des débats tronqués. Cet ouvrage collectif, est une anthologie coordonnée par Pierre Gaussens et Gaya Makaran (Chercheur-e-s au Centre d’études sociologiques de l’Université nationale autonome du Mexique (U.n.a.m), à Mexico), d’ un ensemble d’écrits qui, à partir d’une pluralité de perspectives et de lieux, développent des critiques documentées et rigoureuses des études décoloniales et de leurs principaux auteur-e-s et théoricien-ne-s (dont les controversés Ramón Grosfoguel et Walter Mignolo).
Après une introduction, la compilation s’ouvre en deux parties, sur les antinomies de la raison décoloniale dont la critique de la grande abstraction de ses postulats, critique de son révisionnisme, de son libéralisme individualiste, de son étatisme et réformisme, de ses essentialismes -avec sept contributions-, et sur l’anticolonialisme décolonialiste comme inefficace, dangereuse ou contre-productive (antiféministe) sur le terrain des luttes sociales réelles avec cinq textes qui passent en revue les luttes d’en bas de la Bolivie au Kurdistan en passant par la Grève féministe dans l’État espagnol.
Ce livre se veut une sorte de retour de flamme permettant de contrer les effets d’une mode intellectuelle et de distinguer les études décoloniales d’un anticolonialisme actif, fondé sur des alternatives décolonisatrices qui construisent les peuples et les communautés comme des fictions binaires et simplificatrices.
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Lo decolonial está de moda. Los estudios decoloniales han conseguido cierto éxito académico, particularmente en las ciencias sociales y las humanidades. Sin embargo sus ideas centrales no dejan de presentar inconsistencias y contradicciones que es necesario examinar.
Hasta el momento las críticas se encontraban dispersas, en textos aislados o debates truncados. Este libro colectivo reúne un conjunto de trabajos que, desde una pluralidad de perspectivas y lugares, desarrollan una crítica documentada y rigurosa a los estudios decoloniales y a sus principales autores. Tras una introducción la compilación se abre en dos partes, sobre las antinomias de la razón decolonial -con siete aportaciones-, y sobre el anticolonialismo como lucha con cinco textos que repasan las luchas desde abajo desde Bolivia hasta el Kurdistan pasando por la Huelga Feminista en el Estado español.
El libro busca ser una especie de contrafuego que permita contrarrestar los efectos de una moda intelectual y distinguir los estudios decoloniales de un anticolonialismo activo, basado en las alternativas descolonizadoras que construyen pueblos y comunidades.
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