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Les relations sexo-affectives comme stratégie d’infiltration
envoyé le 08/03/23 Mots-clés  europe   contrôle social   répression policière  

Le texte qui suit est la traduction depuis le catalan d’un article paru le 30 janvier 2023 dans La Directa. Entre juin 2022 et février 2023, 3 keufs espagnols infiltrés dans les milieux anarchistes et indépendantistes catalans ont été découverts. Cet article concerne les stratégies de l’un d’entre eux abordées sous l’angle des relations sexo-affectives. Cette traduction est publiée à l’occasion du 8 mars, d’autres traductions sont à paraître prochainement.

Pour nous, l’intérêt de ces traductions est d’informer sur des pratiques policières d’un État proche. Nous ne partageons pas forcément les méthodes d’information ou d’enquête du journal La Directa, ou les positions exprimées dans l’article. Par ailleurs nous précisons que le but n’est pas de décourager à agir mais plutôt de permettre d’agir en connaissant mieux les risques. Ces pratiques sont à remettre dans un contexte d’indépendantisme qui remet sérieusement en question l’unité de l’État espagnol et sa souveraineté sur un territoire stratégique. Le but n’est pas non plus d’inciter à la suspicion, et d’ailleurs dans notre expérience les soupçons sont souvent dirigés de manière irrationnelle sur des personnes neurodivergentes (« bizarres ») ou n’ayant pas les bons codes, reproduisant ainsi du rejet et des violences déjà présentes en-dehors de nos cercles. Nous espérons que ces traductions permettront une analyse mieux informée de chaque situation.

Daniel Hernàndez, agent de police sous couverture, a multiplié et cumulé les relations avec des femmes impliquées dans plusieurs projets politiques de la ville de Barcelone afin d’infiltrer ces espaces et de rendre crédible sa fausse identité. Huit d’entre elles témoignent dans les pages de la Directa pour dénoncer ses agissements.

« J’ai rencontré Dani une nuit de juin 2020 place des Palmeres, dans le quartier de Sant Andreu. Il était très blagueur, très jovial, très avenant. Le courant passait facilement avec les gens, il se rapprochait des meufs en les draguant avec humour. J’ai dormi plusieurs fois avec lui, on a eu trois relations sexuelles ». Joana est une des femmes avec qui le policier infiltré caché derrière la fausse identité de Daniel Hernàndez Pons a entretenu une relation dès son arrivée dans le quartier. Comme toutes les autres femmes, elle n’aurait pas accepté si elle avait su qu’il était policier. L’homme avec qui elles ont partagé leur intimité n’a jamais existé et leurs relations n’étaient que des mensonges.

La Directa a recueilli les témoignages de huit femmes ayant eu ce type de relations sexo-affectives avec l’agent sous couverture entre juin 2020 et son départ de Barcelone le 30 octobre 2022. Elles militent dans différents espaces et ne se connaissent pas toutes. Il a approché la plupart d’entre elles grâce à des projets politiques dans le quartier de Sant Andreu de Palomar. Il a également noué une relation grâce à l’application de rencontres OkCupid après avoir matché avec le profil d’une femme affichant clairement son orientation politique. Elles nous ont toutes demandé de ne pas dévoiler leur identité et seront désignées par des noms d’emprunt tout au long de cette enquête.

S’il est certain que les relations entretenues en marge de son infiltration diffèrent par leur durée et leur intensité, elles partagent toutes des éléments communs : le policier, toujours sympathique et dans un rapport de flirt, évitait à tout prix les conflits et la notoriété politique, s’intéressait beaucoup à l’entourage de ses relations, alternait entre intimité et distance et incarnait très bien son personnage.

Le nouveau-venu de Majorque n’en disait jamais beaucoup sur son passé ni sur le prétendu travail qu’il aurait exercé à temps partiel. Parmi les mesures adoptées pour renforcer sa crédibilité et ne pas éveiller les soupçons, un tatouage à la signification politique, de nombreuses relations sexuelles et même une relation plus stable comme celle qu’il a eu avec Clara pendant près d’un an. Les relations sexo-affectives lui ont permis à la fois d’intégrer les cercles militants et de peaufiner son personnage.

Daniel Hernàndez choisit les femmes qu’il approche en fonction des objectifs de son infiltration avant de passer à l’action. C’est comme ça qu’il réussit à nouer des relations et à en entretenir plusieurs à la fois. Il s’intéresse à Joana, insiste pour garder une « relation de semi-drague intermittente » avec Iolanda, rencontre Rut sur OkCupid, contacte Txell par texto et passe plusieurs semaines à flirter avec Iris. Il exprime encore et encore ses sentiments dans des conversations auxquelles nous avons eu accès où il essaie de rester en lien avec ses relations : il reproche à Clara de ne pas l’aimer assez et va jusqu’à dire à Bea qu’elle est « l’une des raisons pour lesquelles il reste à Barcelone ».

Grâce à elles toutes, il met les pieds dans plusieurs projets et espaces politiques tels que les projections de La Cinètika ou encore le groupe de travail du centre social portant sur l’élaboration d’un guide de prévention et d’action contre les violences patriarcales. Il participe également à une activité locale de la tournée du mouvement zapatiste. Il est présent dans les nombreux collectifs de la Coordination Anti-Répression de Sant Andreu, parmi lesquels Merdiana Resisteix, l’Ateneu l’Harmonia et le potager urbain autogéré El Jardí de la Julieta. D’après Iris, c’était « bonne opportunité de voir tous·tes les militant·es du quartier ». Sa relation de deux mois avec Eva, une militante du quartier de Ciutat Vella, lui donne l’occasion d’infiltrer les autres coins de la ville. Il se fait connaître à la Kasa de la Muntanya, un centre social occupé dans le quartier de la Salut où a lieu une jam-session de hip-hop antifasciste, et commence à participer à des évènements et à assister à des concerts dans plusieurs espaces autogérés de Barcelone.

En développant une relation avec Rut (qui durera six mois, jusqu’en septembre 2022), il se rapproche de la CGT [1] : « Dani plaisantait, il disait que c’était ‘‘un vrai anarchiste’’ ». L’agent infiltré rencontre les ami·es de Rut, elleux aussi adhérent·es au syndicat, et s’attache particulièrement à l’emmener à La Cinètika et à lui faire rencontrer l’entourage qu’il s’est construit. « Il s’entourait de beaucoup de gens, parlait avec tout le monde », nous explique Rut. Avec du recul, « Il a toujours cherché à créer de nouveaux liens avec les gens », conclut Iolanda, membre d’un groupe de projection de films au centre social de Sant Andreu.

Un passé créé de toutes pièces

« Il n’aimait pas parler de son passé, il éludait les questions, ça le mettait mal à l’aise ». Voilà le souvenir que garde Rut, la seule à qui il raconte que son père – soi-disant mort depuis longtemps – battait sa mère et qu’il a de la famille à Albolote (Grenade) chez qui il a déjà ramassé les olives.

Il garde quelques photos dans un dossier de son PC portable de Barcelone qu’il ne montre qu’à certaines filles. « Il m’a montré quelques photos de sa soi-disant ex, de quelques-uns de ses potes d’adolescence, mais je n’ai jamais vu de photos de sa famille », assure Rut. Les jeunes femmes qui ont accédé à son appartement de la rue Flor de Neu se souviennent de deux faits marquants : il descendait pour leur ouvrir la porte parce que son logement n’avait pas de sonnette tandis qu’une composition « soigneusement ordonnée » de stickers politiques constituait la seule décoration des lieux.

Au cours de la première et seule nuit qu’iels passeront ensemble, à l’occasion de la plus grosse fête de San Andreu en 2021, Iris l’interroge sur son passé. En plus de son engagement à La Cinétika et dans d’autres projets politiques du quartier, Iris a fait partie d’un groupe de musique qui se produisait souvent à Majorque, où elle garde de nombreux contacts. « Je lui ai posé des questions sur plein de gens, et il ne connaissait personne. C’est là qu’il m’a dit qu’il avait de la famille à Grenade et qu’il voulait leur rendre visite un moment pour y travailler. »

Loisirs, drogues et relations par intermittence

Toutes les descriptions concordent : Dani est un type affectueux, bavard et blagueur mais sans vrai discours politique. Pendant ses trois ans d’infiltration à Barcelone, il profite à fond de la vie nocturne. « Il ne prenait jamais rien au sérieux », insiste Iolanda. De son point de vue, Dani prenait l’activité politique trop à la rigolade, et même s’il n’avait pas l’air spécialement intéressé, il était quand même toujours présent. Il prêtait beaucoup plus d’attention aux informations personnelles des militantes du quartier, souligne-t-elle. « Avec lui, on parlait commérage, de ses relations sexuelles, de films pornos, d’échangisme et des filles avec qui il discutait sur OkCupid ».

Iolanda et d’autres jeunes femmes de son entourage se demandaient comment il pouvait mener une vie nocturne aussi active en parallèle de son métier d’installateur de climatiseurs. « Il nous répondait qu’il lui arrivait parfois d’aller au travail sans avoir dormi ». Avec d’autres, surtout avec Clara, il a changé d’attitude et réduit son nombre de sorties. « Il me disait qu’il ne se droguait pas beaucoup, mais j’ai découvert qu’il en prenait beaucoup plus que ce qu’il me laissait croire ». En effet, parmi les milliers de messages Whatsapp échangés avec Clara, Dani écrit : « C’est pas la bière, je pense que je me sens mal à cause des conneries que j’ai faites ces deux nuits sous M [MDMA, ou ecstasy] ».

Pour avoir fait la fête avec lui, beaucoup des concernées ont pu attester de sa consommation. « C’était le genre de personne qui a toujours une bière à la main. Pour les plus grosses fêtes, de temps en temps, il apportait des comprimés ou de la MDMA – il n’en sniffait jamais – et il nous incitait à nous droguer. Je ne sais pas comment il se les procurait, mais il en avait parfois et il en proposait à tout le monde. J’ai l’impression qu’il ne perdait jamais le contrôle. Souvent, il rentrait chez lui en disant qu’il devait aller travailler, ou qu’il était trop bourré », raconte Joana.

Transcription de captures d’écran des messages de Daniel Hernàndez Pons avec différentes femmes. Elles attestent des relations sexo-affectives et il y reconnaît consommer des stupéfiants :

Exemple 1 :
Lui :
jme sens mal d’avoir agi comme un con
xd
Elle :
qu’est-ce que tu veux, c’est du passé te prends pas la tête
c’est pas comme si ça t’arrivait tous les jours
tu vois ? jsais pas
vas-y, te prends pas la tête
Lui : oui xd
je t’aime, beaucoup
et jme lasserai jamais de toi
coeur
je veux pas que tu aies peur que je m’en aille

Exemple 2 :
Elle :
je t’aime beaucoup
coeur coeur
Lui :
et moi aussi
jveux juste être dans morjekbvlit avec toi
mon lit*
je t’aime coeur
on parle demain ! coeur
Elle :
honnêtement jsuis en train de pleurer mais ça me fait rire de voir à quel point t’es bourré
Lui :
pourquoi tu pleures ?
jsuis pas siiii bourré

Exemple 3 :
Elle :
jminquiète pour toiiiii
Lui :
merciii xD
je sais pas ce qu’il m’arrive
comme quand t’as la gueule de bois et que tu sais même plus ce que tu as fait xD
Elle :
ouais…
ça peut être la bière
j’aime pas quand t’es comme ça
Lui :
c pas la bière xD
jcrois que je me sens mal à cause des conneries que j’ai faites ces deux nuits sous M
xD
jcrois que c ça xD
boh toi aussi c pas la grande forme

Exemple 4 :
Elle :
hey
on a complètement déconné
vous faites quoi là
Lui :
quoi
XD
[...]
j’ai adoré dormir avec toi !! jme suis senti super bien !
smileys

Bea, impliquée dans le tissu militant du quartier de Sant Andreu de Palomar, l’a également rencontré place des Palmeres. Ils se sont embrassés pour la première fois à l’été 2022, à l’occasion du festival de Canyelles. Elle se souvient qu’il éteignait souvent son portable quelques jours avant de réapparaître. « Une fois, il s’est justifié en disant qu’il avait fait tomber son téléphone dans les toilettes alors qu’il était ivre, et qu’il fonctionnait mal depuis ». Iolanda en témoigne également, elle assure qu’il pouvait aussi bien lui envoyer des messages en permanence que rester hors-ligne et ne pas lui répondre.

Txell, de l’Ateneu l’Harmonia du complexe Fabra i Coats, confirme leurs dires. « On a couché ensemble à trois reprises. Dès le début, on a beaucoup discuté par téléphone, mais de façon décousue. Parfois, il me racontait qu’il était loin, à Madrid, avec ses amis ou sa famille. » Le lendemain de la première nuit passée avec lui, en décembre 2021, Txell participe à une action anti-répression organisée par Solidaritat Perifèrica et par le collectif anti-répression Nou Barris.

En plus de s’absenter plusieurs jours sous prétexte de rendre visite à sa mère à Palma pendant les six mois qu’a duré sa relation avec Rut, celle-ci se souvient que souvent, lorsqu’ils étaient ensemble, Dani lui disait brusquement qu’il devait rentrer chez lui pour « régler quelques trucs ». Iels ne se sont jamais séparé·es officiellement, mais elle dit qu’en août dernier, il a commencé à se comporter de façon plus ambivalente : « Il me disait qu’il se sentait très bien avec moi puis, le lendemain, il ne répondait plus à un seul de mes messages ». Leurs échanges sont devenus de plus en plus rares jusqu’au départ de Rut pour l’étranger, qui a mis fin à leur relation.

Il semblerait que l’agent infiltré ait passé sa dernière nuit à Barcelone le 29 octobre 2022, dans son appartement de la rue Flor de Neu, et qu’il n’ait pas dormi seul. « Il avait rassemblé et emballé toutes ses affaires, prêt à partir pour Grenade », se souvient Bea. Il lui explique qu’il doit récupérer une camionnette à Sans avant de prendre l’avion de Grenade pour Palma, où il va commencer un nouveau boulot. Auparavant, devant l’intérêt de Bea pour l’appartement qu’il laissait, Dani l’avait informée qu’il avait déjà trouvé un·e nouvell·eau locataire.

De l’impact émotionnel à la dénonciation publique

Les relations sexo-affectives entretenues sous la fausse identité de Daniel Hernàndez Pons faisaient partie de la mise en scène d’un personnage entièrement fictif. Découvrir que le jeune homme à la crête et aux boucles d’oreilles était en réalité un policier et que les histoires vécues avec lui n’étaient que des mensonges a eu un impact émotionnel non négligeable sur les victimes et les a encouragées à dénoncer publiquement les agissements de l’agent.

« Quand j’ai vu la photo de lui en uniforme de policier, la colère m’a envahie, je ne pouvais même plus parler ». Bea ne se mure pas seulement dans le silence, elle passe aussi plusieurs jours sans entrer dans sa chambre, où elle a passé plusieurs nuits avec lui. Malgré la violence des faits, elle refuse d’être vue « comme une victime » et rappelle que l’espion infiltré « n’a pas gagné ». Txell se souvient aussi de son « état de choc » des 24 heures après qu’elle a découvert la vérité, mais aussi du réconfort apporté par le « soutien mutuel ». « Dénoncer publiquement tout ça, c’est lutter contre la violence institutionnelle ». Eva, perplexe, se rend compte que sans qu’elle le sache, « l’ennemi a partagé ton lit » et que « même si je n’ai commis aucun crime, on a violé mon intimité et mon intégrité physique et morale ».

« S’être ouverte à une personne qui était une fiction, ça te bouleverse, mais ça te donne aussi le pouvoir de révéler ses agissements et de les dénoncer », déclare Rut. Quand la culpabilité l’a gagnée, elle s’est rappelée « qu’il avait été formé exprès pour ça ». Suite à cette découverte, Joana est passée par plusieurs phases : « Tu traverses d’abord un grand vide, comme lors d’un deuil, lorsque tu réalises que la personne que tu connaissais est un mensonge. Viennent ensuite la vulnérabilité, la tristesse et la culpabilité, puis enfin la colère ». C’est la « facilité » avec laquelle il a « infiltré nos espaces, s’est introduit chez nous puis dans nos lits » qui l’a particulièrement frappée. « Quand tu comprends que tu t’es faite violer par un agent de la police nationale, il n’y as pas de réparation possible », ajoute Joana.

Iris adopte une position féministe sur l’affaire : les femmes ont toujours été traitées comme des « objets » et « soumises aux décisions des hommes, pour servir les intérêts des hommes », et la stratégie d’infiltration de leurs vies et de leurs foyers « s’inscrit dans le système hétéropatriarcal ».

Pour les huit femmes concernées, cette affaire soulève de nombreuses questions : « Si nos tentatives de changer ce système de misère nous valent d’être considérées comme des criminelles et espionnées, vers quel genre de société est-ce qu’on se dirige ? », lance Iris, dégoûtée. « Je me demande qui a pris ces décisions, et dans quel objectif politique. L’État a basé toute sa stratégie sur les privilèges d’un homme cis », ajoute Txell. « Impossible que ce soit une initiative individuelle, sans que ses patrons soient au courant », conclut Iolanda.

Malgré leur peur récurrente des représailles, certaines des femmes concernées disent envisager de porter plainte. Une action en justice pourrait permettre d’établir les responsabilités de chacun·e et d’éviter qu’une situation similaire se reproduise.


Notes

[1La Confederació General del Treball a des tendances anarchistes bien plus marquées que son homologue français.

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