À Calais, ville-frontière déjà militarisée avec des kilomètres de barbelés et de grillages, des associations humanitaires ont payé des milliers d’euros pour construire un mur autour de leur entrepôt. Le but assumé est d’en bloquer l’accès aux personnes migrantes qui venaient se servir par elles-mêmes au lieu d’attendre sagement leur tour dans les distributions humanitaires (certaines personnes attendent parfois plus d’une semaine pour obtenir une tente).
Pendant tout le mois d’avril, les activités d’aide aux personnes migrantes ont donc été réduites pendant que des bénévoles et salarié·e·s associatifs construisaient un mur de 3 mètres de haut. RCK (Refugee Community Kitchen), l’Auberge des migrants (Channel Info Project, Woodyard), Utopia56, Refugee Women’s Center, Project Play, Calais Food Collective (CFC)... Alors que la solidarité manque cruellement de moyens, les assos usagères de cet entrepôt n’ont-elles vraiment rien de mieux à faire de leur thune et de leur temps ?
À peine construit, le mur a été tagué : « People with No Border tattoos building walls » (« des gens avec des tatouages No Border qui construisent un mur ») et « No (of)fence » (jeu de mot entre « pas d’offense » et « pas de barrière »). 🎨 Bien joué les peintres ! Prochaine étape, la disqueuse ? 🪚🪚🪚
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