Alain Brossat est ce genre de personnage typiquement trotskyste, sans humanité ni cœur ni morale (comme le préconisait Trotsky lui-même), capable de cracher son dédain de pseudo-intellectuel raffiné, sur la dépouille d’un malheureux prof décapité en pleine rue. Comme dans ce texte paru sur Lundi matin au lendemain de l’assassinat :

"Commençons donc par dire que du geste du tueur et du tueur lui-même, mieux vaut ne rien dire, mieux vaut commencer par ne rien dire plutôt que participer au concours d’adjectifs et de superlatifs qui vaut ce que valent tous les concours de crachats et dont l’unique objet, au fond, est de se proclamer inconditionnellement républicain – ceci dans un contexte où, au contraire, ce qui importerait avant tout, du point de vue de la pensée, de la politique comme de la morale, ce serait de prendre le large et de ne pas être républicain du tout – aux conditions de ce que la meute et ceux qui l’inspirent ont fait de ce terme."

Pour toute clarification, ces deux-là valent de croupir ensemble dans la même fosse d’aisance.

Ni oubli ni pardon.

A propos de la venue de Bouteldja au salon du livre politique de Lille et de la pseudo-critique de ses positions réactionnaires du côté du dernier carré des marxo-libertoïdes, façon les mouettes déplumées.

Il y a vraiment quelque chose de corrompu dans le prétendu mouvement révolutionnaire. Corrompu non pas au sens moral, mais au sens de la plus élémentaire critique de ce monde et de l’État qui va avec. Que Bouteldja and C° défendent sans complexe des positions réactionnaires, y compris ethno-différentialistes, voilà qui semble presque indiscutable depuis longtemps, grosso modo depuis la création du Parti des indigènes de la république, pour les personnes qui sont réellement hostiles aux multiples facettes de la domination, des plus modernes aux plus anciennes, disons religieuses, voire raciales. D’autant plus qu’elles sont souvent amalgamées dans les prises de position des idéologues du PIR. Voir, par exemple, les propos de Khiari, idéologue en chef du MIR, puis du PIR en 2010, en région parisienne, lorsqu’il combinait apologie de l’islamisme et approbation des biotechnologie. Ce qui n’a rien d’incroyable vu que le dénommé Khiari, avant d’avoir comme prophète Mahomet avait eu comme maître à penser Trotski, dans la section tunisienne de la IVe Internationale, au sein de laquelle il a toujours relations et accointances. Cette réunion m’avait fait penser à la phrase de Debord : « Le plus ancien peut être aussi le plus moderne. »

Bref, il n’y rien à défendre et tout à combattre chez les idéologues du PIR. Mais à partir de quelle prise de position contre la domination et les idéologies qui la justifient, fussent-elles hostiles aux religions ? C’est là que le bât blesse. Dans bien des cas, depuis plus de dix ans, les levées de bouclier, certes nécessaires, contre Bouteldja and C°, se basent, inconsciemment, parfois consciemment, partiellement, parfois totalement, sur les prétendus principes des Lumières et ceux qui en dérivent comme l’universalisme version Marx. Voir entre autres les énormités débitées par Radio Vostani. Par exemple, le tord du Khiari et de ses apôtres n’a pas été d’affirmer que l’universalisme en question est en réalité de l’eurocentrisme, critique déjà faite depuis longtemps, bien avant l’existence du PIR, bien avant celle du postmodernisme, réel ou fantasmé comme chez Vanina par exemple. Mais faites par des critiques des Lumières et de leurs successeurs comme Poliakov, dans « Le mythe aryen » dans les lendemain de la seconde boucherie mondiale. Mais peut-être Pokiakov était-il précurseur de Bouteldja sans le savoir ? Ou Sartre qui, malgré les critiques que je porte à l’existentialisme, affirmait à la même époque, dans « Questions de méthode » : « Le formalisme marxiste est entreprise d’élimination… Penser pour la plupart des marxistes actuels, c’est prétendre totaliser et, sous ce prétexte, remplacer les particularités par quelque universel, nous ramener au concret et nous présenter sous ce titre des déterminations abstraites qu’ils jugent fondamentales. ». Ou plus tard Shalins dans « Au cœur des sociétés » qui pose la question de savoir sur quels présupposés, en règle générale raciaux, « l’universalisme occidental est fondé » ? Ou encore bien d’autres critiques, comme les continuateurs de Boas telle que Mead, que Vanina, dans l’impayable chapitre de marxologue en bonnet de nuit qu’elle a osé écrire dans son dernier bouquin « le post-modernisme fait le lit du néo-libéralisme », traite comme des « relativistes » à la mode libérale ! Bien triste époque, en vérité.

André Dréan
Le 28 mai 2025
Pour correspondre : nuee93@orange.fr
PS : Je tiens à disposition mon texte "Aux origines des doctrines raciales en France" déjà publié sur Indy Lille en réponse aux énormités "universalistes" façon Vostanni, sans épargner le Pir

A propos du meurtre de Samuel Paty, il y aurait beaucoup de choses à dire autres que la version qui nous a été donnée par l’Etat et ses médias. Hurler avec les loups parce que ça nous arrange n’est certainement pas une attitude très révolutionnaire.

Charlie, voile, laïcité et racisme dans l’Education Nationale
https://lille.indymedia.org/spip.php?article33295

Il est assez cocasse de voir des antiracialistes et LGBTQI+phobes qui sont comme par hasard diffusés par renart et La Mouette enragée demander l’interdiction d’Houria Bouteldja tout en n’étant eux-mêmes pas les bienvenus dans le milieu militant antiraciste :

https://lille.indymedia.org/spip.php?article37271

https://lille.indymedia.org/spip.php?article37269

https://lille.indymedia.org/spip.php?article37265

https://nantes.indymedia.org/posts/146200/lille-les-porteurs-de-coran-tiennent-salon/

On peut penser ce qu’on veut d’Houria Bouteldja, et les critiques ne manquent pas, mais sans procès d’intention, citations tronquées et donc en dehors du contexte, par des personnes qui sortent les mêmes arguments que Caroline Fourest ou ConspiracyWatch. La principale chose qui dérange tout ce beau monde, c’est ses positions anti-islamophobes et décoloniales, mais il y a des sites spécialisés pour ça.

Quant au texte de Lundi matin,, il ne fait que dire la même chose que ce que disent les camarades sur l’instrumentalisation du meurtre de Samuel Paty par les médias bien-pensants de l’islamophobie d’Etat.

Charlie, voile, laïcité et racisme dans l’Education Nationale

https://lille.indymedia.org/spip.php?article33295

https://iaata.info/Charlie-voile-laicite-et-racisme-dans-l-Education-Nationale-4629.html

Il y aura toujours des islamophobes pour nous dénoncer :

https://www.nantes.indymedia.org/posts/55963/cnt-ait-appel-au-meurtre-iaata-se-taire-cest-etre-complice/

C’est la triste image des islamophobes d’extrême gauche…

Rassure-nous « 3 juin 01:14 », tu ne t’imagines tout de même pas être « le milieu militant antiraciste » à toi seul ?

Nous ne voudrions surtout pas que tu t’illusionnes sur la réalité de : « le milieu militant antiraciste  » que tu sembles vouloir incarner seul ou à quelques uns ...

D’autres militants anti-racistes, de longue date ...

Camarades,
Je réfléchis beaucoup aux sujets qui sont abordés ci-dessus, et particulièrement depuis le conflit de St-Imier en 2023 qui a été un vrai de moment de révélation des clivages qui existent non-pas dans entre "les gauches" mais entre anarchistes, avec au coeur, les questions antiracistes.

Pour moi, Houria Bouteldja est un "cas", un gros morceau dans le paysage militant, et si j’invite souvent mon auditoire à la rejeter ou à aborder avec un regard très critique ses textes, je pense qu’on ne peut pas décemment la virer d’un revers de main. Ou alors faisons-le en utilisant les bons termes. Alors je vais juste poser quelques questions, en espérant obtenir des réponses (et que je n’aie plus l’impression d’être la seule personne qui réfléchisse à ça de manière un peu sérieuse - quoi que j’aime plutôt bien le sérieux des réflexions d’André), ou au moins que les gens qui lisent ces questions réfléchiront un peu sérieusement sans nécessairement y répondre. Camarades, donc :

- Pourquoi omettez-vous à chaque fois de dire qu’Houria Bouteldja est une marxiste-léniniste ? Cette militante pose des questions stratégiques, et elle est appréciée pour ça par une partie des révolutionnaires francophones (notamment racisé.e.s), et elle est assez claire sur ses positions. Je ne doute pas qu’elle soit de gauche - comme je ne doute pas du gauchisme de n’importe quel cégétiste, d’un pauvre type un peu chelou de l’UL de Lille à Sophie Binet. Quand je l’ai entendue l’autre jour, je n’ai pas douté qu’elle est de gauche. Sur son marxisme-léninisme, voir : "Que faire", soirée-live de 5h du 10 juillet 2024 (donc presque le lendemain de la "victoire" du Nouveau Front Populaire aux législatives 2024), filmée par le média décolonial Paroles d’Honneur.
Mais en vrai, je n’ai pas eu besoin de chercher longtemps pour voir pourquoi les marxistes-léninistes et les anarchistes ne peuvent pas se piffrer. Le seul enjeu est là. Tout le monde refuse d’en parler. Tomjo a.k.a renart, avec son texte absolument excécrable qui mérite à peine d’être cité (c’en est déjà trop), comme la Mouette Enragée a.k.a l’OCL locale et son communiqué douteux (et qui invente une réalité partielle et partiale, puis-je confirmer après avoir causé avec des organisateurs du salon du livre politique de Lille), comme ces "anarchistes révolutionnaires lillois". Pourquoi. Pourquoi cet "oubli". Je ne vais même pas mettre de point d’interrogation tant ça m’énerve. Pour moi, il est tellement évident de critiquer le trotskisme ou le marxisme-léninisme que je ne vois pas pourquoi des camarades en font l’impasse quand TOUT invite à le faire.
Du coup, seulement Alain Brossat semble vraiment critiqué dans son obédience politique lorsqu’elle est évoquée dans le premier texte de cette page. Bouteldja est reléguée au qualificatif de "militante décoloniale". Alors qu’elle est, avec évidence, marxiste, anticapitaliste et anti-impérialiste. Le problème, ce sont les formes autoritaires que ces luttes prennent. Et ce qui nous saoule, c’est que leurs porteurs ont le vent en poupe. Rangeons nos égos, et disons les bons termes. Houria Bouteldja parle à pleins de gens parce qu’elle parle de sujets dont pas grand monde ne parle. Aussi, c’est une femme (relativement) de terrain, qui arrive à manier plutôt habilement théorie et praxis, et contrairement à ce qui est suggéré plus haut, je pense qu’elle cherche plutôt la révolution (et l’efficacité révolutionnaire, précisément) qu’une réelle place dans la chefferie d’un parti qui aurait gagné par les urnes. Éventuellement, elle cherche à ramener toujours la couverture vers elle, et c’est super chiant : elle veut sa place dans les livres d’histoire révolutionnaire, quitte à effacer l’apport fondamental des petites mains, ou des cerveaux plus discrets... comme les anarchistes par exemple.

- Comment accueillez-vous la question raciale dans vos luttes (ou la question du racisme, ou la question des rapports Nord-Sud, ou la question des arabes et des noirs, ou la question coloniale... comme vous voulez tant que vous réfléchissez) ?
Est-ce qu’il y a quelques arabes dans les grèves ou les mouvements sociaux que vous soutenez ? Est-ce que votre engagement antiraciste prend une autre forme que le soutien aux sans-papiers ? Est-ce que l’asso un peu institutionnalisée dans laquelle vous mettez votre énergie (voire êtes salarié.e) accueille surtout des noirs et des arabes et ça vous donne l’impression de mieux connaître "les classes populaires" ? Comment conservez-vous vos relations avec vos ami.e.s noir.e.s ou arabes dans le temps ? Est-ce que le fait d’avoir été contrôlé.e par les flics en manif ou après une action directe, le fait d’avoir été en GAV une ou deux fois, vous donne l’impression d’un vécu commun avec les jeunes hommes noirs ou arabes ? Ce ne sont pas des questions pièges, ni provocatrices. Ce sont des questions que personne ne pose. Ou alors, quand un arabe ou un noir ose poser ces questions, on lui dit qu’il est extrémiste ou racialiste. Alors que lui sait la précarité de ses liens d’amitiés avec ses amis blancs. Lui sait qu’aucun vécu blanc vis-à-vis des keufs, si prolo soit-il, si squatteur ou radical soit-il, ne serait comparable à son vécu racisé. Et ça, ça donne un peu la rage. Et la rage fait qu’on ne pose pas toujours les questions avec le meilleur tact.

- Est-ce que vous pouvez citer d’autres marxistes-léninistes que vous n’aimez pas à part Houria Bouteldja ? (ce n’est pas non-plus une question piège)

Je pensais juste poser trois questions, mais j’ai pas pu résister à donner un peu mon avis. Désolé pour ce texte encore un peu long. Je vous invite à lire un texte "Cinq petites choses que les trotskystes devraient savoir sur les jeunes « anarchistes » d’aujourd’hui", qui date de 2012 écrit par un certain Y.C. (version augmentée d’un congrès de l’Alliance for Workers’ Liberty, à Londres - 2011). Que je n’arrive pas à retrouver en version numérique mais que je publierai problablement bientôt quelque part pour qu’il puisse nourrir quelques réflexions.

La véritable question qu’on peut se poser, c’est d’où vient cette indulgence à l’égard d’une personne ouvertement antisémite, homophobe et marxiste-léniniste, c’est à dire stalinienne soit l’idéologie de la pire contre-révolution de l’histoire ?

Y.C. (Yves Coleman) , « Cinq petites choses que les trotskistes devraient savoir sur les jeunes “anarchistes” d’aujourd’hui » (novembre 2011/juillet 2013).

a été publié sur le site de « mondialisme » - site hors ligne actuellement (juin 2025)

puis en version papier dans la revue Ni Patrie, Ni Frontières, n° 50-51 : numéro nommé : Ni Églises ni États, ni « races » ni « ethnies », dans la suite : nos tares politiques, tome 4.

, publié en juin 2015, pp. 224

Il peut (peu-être) s’obtenir suivant cet article du site de la revue Ni Patrie, Ni Frontières : https://www.npnf.eu/spip.php?article117

Sur indymedia, il existe des critiques du marxisme-léninisme :

* sur indyLille : Le léninisme, une idéologie fasciste - https://lille.indymedia.org/spip.php?article35117

il existe aussi des critiques de Bouteldja (et des indigènes de la république) :

* https://lille.indymedia.org/spip.php?article35453
* https://lille.indymedia.org/IMG/pdf/indiflics.pdf
* https://nantes.indymedia.org/posts/83045/les-decoloniaux-des-indigenes-de-la-republique-reclament-le-droit-detre-des-flics/

** https://lille.indymedia.org/spip.php?article36060 -

*** https://lille.indymedia.org/spip.php?article35455 -

**** https://lille.indymedia.org/spip.php?article30945 - Le Postmodernisme ne casse pas des briques

***** https://lille.indymedia.org/spip.php?article30941 -

****** https://lille.indymedia.org/spip.php?article30606 - [ne] NIQUE [que] TA RACE !

******* https://lille.indymedia.org/spip.php?article30516 - La race comme si vous y étiez ! La race, comme si vous y étiez ! s’inscrit dans une perspective simple : contrer la tentative de réimplantation et de promotion des logiques raciales, philoreligieuses, communautaristes et identitaires avançant sous pavillon antiraciste et déblayer le terrain pour ouvrir des possibilités de perspectives subversives et révolutionnaires qui permettront de s’y opposer.

******** https://lille.indymedia.org/spip.php?article30386 - - - - - Nouvelle brochure : « Bouteldja, ses "sœurs" et nous » + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + Ce texte constitue une réponse à l’arnaque qu’est le livre d’Houria Bouteldja, Les Blancs, les Juifs et nous – Vers une politique de l’amour révolutionnaire. Mélusine focalise notamment son attention sur le chapitre "Nous, les femmes indigènes", mais au-delà de la critique, c’est surtout l’occasion d’exprimer une position féministe et antiraciste alternative.

* https://lille.indymedia.org/spip.php?article30229 - - - - - — Jusqu’ici tout va bien ? / https://tuttovabene.noblogs.org/

** https://lille.indymedia.org/spip.php?article29903 _____________-___________ Ni Houria, ni Bouvet !

*** https://lille.indymedia.org/spip.php?article29451 -------------Tiens ça glisse...

**** https://lille.indymedia.org/spip.php?article29190 - - - - - Contre l’antisémitisme, la politique du Pir(e) ?

Avec les racialisé-e-s, contre les « antiracialistes »

Ils sont revenus, ils sont tous là ! Ça faisait trop longtemps qu’ils ne s’étaient pas manifestés dans le milieu alter pour répandre leurs calomnies et leurs idées racistes et islamophobes. Heureusement qu’on les reconnaît, ne serait-ce qu’à cause de leur définition de l’antisémitisme, qui est celle de l’Etat, des médias et de la classe politique, depuis le PS jusqu’au RN.

Régulièrement, il a fallu les dénoncer, mais ils reviennent quand l’actualité génocidaire leur permet de faire diversion. Pour mémoire :

Pourquoi nous avons dépublié les textes antiracialisateurs présents sur MIA

En parcourant les archives de MIA, nous sommes tombé·e·s sur 5 textes « antiracialisateurs » publiés en 2015 et 2016. Par ce texte nous voulons expliquer pourquoi nous avons fait le choix de les retirer du site.

Selon le collectif de modération actuel de Marseille Infos Autonomes, les textes et idées antiracialisatrices n’ont rien à faire sur MIA, nous avons donc décidé de les supprimer du site. Il nous semblait important que cette dépublication soit fait de manière publique, qu’elle soit assumée et expliquée.

Au-delà de nos opinions politiques personnelles, il nous semble évident que les positions antiracialisatrices ne sont pas compatibles avec la charte du site :

Ce site n’est pas la propriété d’un collectif ou d’un courant, il vise à être un outil qui reflète la diversité des idées et des pratiques qui traversent les luttes qui s’inscrivent dans une perspective émancipatrice, et contre toutes forme de domination.
Selon nous, en niant les oppressions systémiques liées à la race, et en défendant que la « racialisation » n’est pas un phénomène social auquel les personnes sont assignées, mais une théorie portée par une partie de la gauche, les idées antiracialisatrices ne font pas partie de « la diversité des idées et des pratiques qui traversent les luttes qui s’inscrivent dans une perspective émancipatrice, et contre toutes forme de domination ». Bien au contraire, elles s’inscrivent précisément dans une perspective de domination en n’acceptant pas que les premier·e·s concerné·es théorisent et s’organisent selon leur propres modalités, au nom de la primauté de la question de classe (et feignant d’ignorer par ailleurs les analyses matérialistes antiracistes).

De la loi séparatisme aux demandes de dissolution de l’UNEF pour avoir organisé des réunions non-mixtes, l’actualité présente regorge d’exemples nauséabonds de cette « gauche » réactionnaire qui reprend à son compte les éléments de langage venus de l’extrême-droite (« les antiracistes sont les vrais racistes », « ce sont des théories importées des États-Unis », etc). Nous n’en voulons pas sur MIA.

Et en réponse aux éventuelles critiques qui nous reprocheraient de faire acte de censure, et bien oui ! C’est tout le principe d’avoir une charte de publication, et c’est donc une part importante du travail de modération de s’assurer que les textes publiés sur MIA s’inscrivent dans le cadre de cette charte. Par ailleurs, ces textes sont disponibles sur d’autres sites.

Les articles dépubliés sont les suivants :

Tiens, ça glisse... ou comment, à trop s’approcher de la race, on finit par tomber dedans (et son matérialisme avec)
29 septembre 2015
http://racialisateursgohome.noblogs.org/
Imposer l’ordre moral à coup de marteau – Communiqué de La Discordia (Paris)
4 juin 2016
https://ladiscordia.noblogs.org/
Émission : Pour une critique de l’idéologie IDENTITAIRE (Radio Vosstanie !)
18 juin 2016
https://vosstanie.blogspot.com/
Lettre de solidarité à La Discordia
26 juillet 2016
https://lelaboratoireanarchiste.noblogs.org/?p=5284
Jusqu’ici tout va bien ?
3 septembre 2016
https://tuttovabene.noblogs.org/

https://mars-infos.org/pourquoi-nous-avons-depublie-les-5589

On retrouvera facilement dans les articles dépubliés tous les arguments réutilisés maintenant par les mêmes antiracialistes, leurs idées n’ont pas varié d’un iota.

Mais il n’y a pas que sur Mars Infos. Voir aussi :

http://iaata.info/La-race-ca-t-agace-2136.html

https://iaata.info/Chronique-d-une-action-d-autodefense-a-Marseille-1657.html

http://iaata.info/Pourquoi-les-anti-racialisateurs-et-aussi-celleux-qui-les-soutiennent-font-1688.html

https://mars-infos.org/les-anarchistes-anti-woke-et-l-7588

On pourra comparer avantageusement avec les positions des antiracialistes.

Quand la bande d’Houria Bouteldja s’affichait sur le site faf "le cercle des volontaires"

Pour toustes celleux qui auraient encore des doutes sur Bouteldja, le q.g décolonial, p.d.h, le P.I.R et tous les doubles discours soi-disant progressistes...

Quand en 2017 Louisa Yousfi accordait une interview aux fafs complotistes du Cercle des Volontaires alors que tout le monde savait déjà à l’époque qui se cachait derrière la clique des Raphael Belrand et autres Jonathan Moadab, alias les fondateurs de ce sitaillon qui du Cercle des Volontaires, de l’Agence-sic-info libre à Russia Today jusqu’à Valeurs Actuelles maintenant pour le dit Moadab n’ont jamais eu de cesse de rouler et faire la promo et la propagande des pires régimes totalitaires, et pour des ordures fascisantes comme Dieudonné, Soral, Asselineau, Étienne Chouard et tout ce qu’il y à de plus gerbant dans la complosphère franchouillarde.

"Entretien avec Louisa Yousfi : émission « Paroles d’Honneur », Marche pour la Justice et la Dignité"

Pas de lien direct vers ces égouts fascisants mais faite un copié collé dans n’importe quel moteur de recherches et vous ne serez pas déçus

XXXXXX.cercledesvolontaires.fr/2017/03/18/entretien-louisa-yousfi-emission-paroles-dhonneur-marche-justice-dignite/

XXXXX.valeursactuelles.com/auteur/jonathan-moadab

A bonne Entendeureuse et à bon Entendeur

Plutôt que vouloir comme H. Bouteldja rassembler les soraliens et les islamistes, ce qui démontre sa misère conceptuelle fortement détachée de toute réalité ; il faut combattre Houria Bouteldja et sa clique !

Ces deux factions fascistes ne nous ferons aucun cadeau s’ils deviennent majoritaires, il est d’une utilité certaine d’analyser le Soralisme mais aussi l’Islam depuis sa naissance, les différentes factions qui le composent, de son développement historique, du théisme comme forme de gouvernement, jusqu’à la situation actuelle avec la montée du fondamentalisme islamiste et l’émergence et la persistance de mouvements djihadistes (Al-Qaïda, Boko Haram et l’État islamique, pour ne citer que les plus connus et les plus violents), la plupart dotés d’une structure militaire au financement douteux et maffieux, qui prêchent la lutte armée comme une forme de persécution des infidèles et des hérétiques, et dont l’Occident comme l’Orient (mais ces notions ont elles un sens ? ) portent une responsabilité significative.