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Un grand combattant contre le totalitarisme : Béachèle
envoyé le 06/05/06 par Hyma Mots-clés  antifascisme   religions & mysticisme  

On ne nous dit pas quel est ce "monde" contraint d’affronter ce danger terrible qui le menace mais on s’en doute un peu : ce monde-là c’est l’Occident et la suite du Manifeste va nous le montrer.

Les signataires appellent ensuite à la "résistance" contre le totalitarisme islamique, à "la promotion de la liberté, de l’égalité et de la laïcité pour tous". Alors ils affirment que, "comme tout totalitarisme, l’islamisme se nourrit de la peur et de la frustration".

Cette dernière assertion est notablement simpliste voire pour partie erronée. Car l’histoire nous enseigne que la peur n’a pas grand chose à voir avec le totalitarisme ; la frustration peut-être, mais la haine certainement plus (encore faut-il chercher d’où elle provient) ; elle nous montre surtout que les différents totalitarismes précités : fascisme, nazisme et stalinisme, sont nés dans des circonstances historiques et des lieux précis. Ils sont apparus sur la périphérie de l’Occident, dans des pays vaincus après la Première Guerre mondiale (l’Allemagne), dont la révolution a échoué (l’Union soviétique) et, plus généralement, qui se sont trouvés en crise (l’Italie).

De son origine (début du XXème siècle) jusqu’à nous jours, le totalitarisme constitua un épiphénomène du libéralisme, de la révolution moderne en d’autres termes, se développant sur ses marges. Le manifeste ne nous le dit pas. La phraséologie creuse qu’emploient ses signataires : "la promotion de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité pour tous", provient typiquement de la propagande libérale. De quelle liberté peut-il s’agir pour ceux qui sont contraints de vivre dans des camps de réfugiés ? Quelle est cette "égalité des chances" entre ces quelques nantis qui parviennent à vivre confortablement en vendant, à grands renforts de pub, des dizaines de milliers d’ouvrages (le plus souvent sans consistance aucune), et les innombrables déshérités qui sont nés dans les banlieues de l’Occident triomphant, dans les faubourgs de ce "monde-là", condamnés dès l’enfance à la pauvreté, à l’exclusion quand ce n’est pas à l’illettrisme. Enfin, pour ce qui est de la laïcité invitée au débat, celle-ci n’est jamais réellement appliquée jusque dans sa patrie historique, en France, où elle est à présent de plus en plus remise en cause. La laïcité est un idéal auquel nous devons tendre, tout à fait inapplicable dans les circonstances actuelles.

Depuis 1917, le libéralisme a toujours eu besoin d’ennemis pour se légitimer et perdurer. Il les a provoqués, induits directement ou non, nourris, utilisés... Cet impérialisme mondial d’un type inédit, fondé sur l’exploitation de l’homme par l’homme, de nations par d’autres nations, veut être jugé, comme l’a affirmé Debord, "sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats". Et ses partisans, à la manière des auteurs du manifeste, ne cessent de nous rabâcher des concepts creux : la "démocratie" (laquelle s’avère en réalité ploutocratie, du grec pluto = argent), censée être la patrie de la "liberté", des "droits de l’homme" et nous protéger des "totalitarismes" comme le stalinisme (le plus souvent rebaptisé communisme), le nazisme et, à présent, l’islamisme, autant de systèmes, comme il est dit plus haut, qui sont nés et se sont développés sur la périphérie de l’Occident prospère, tentant d’autres voies de développement.

Mais le "monde" ne se limite pas aux classes privilégiées de l’Occident, contrairement à ce que laisse penser ce manifeste. Le plus puissant des totalitarismes qui menace le Monde, au sens universel du terme, à tout le moins l’ensemble de la vie sur terre, c’est bien ce système libéral qui n’a cessé d’étendre son emprise au cours des derniers siècles, en broyant, comme un rouleau compresseur, tout ce qui s’opposait à son expansion, en ravageant tout au nom de la logique du profit de quelques-uns, en suscitant directement ou non tous les totalitarismes qui sont apparus au cours du XXème siècle.

En masquant ce fait, en tentant de détourner notre attention sur des phénomènes secondaires, les signataires du "Manifeste contre le nouveau totalitarisme", consciemment ou non, objectivement ou non, se conduisent comme des alliés de cet hyper totalitarisme. Ce n’est pas tant de "la peur et de la frustration", que l’islamisme se nourrit, mais avant tout, de la misère et de l’obscurantisme engendrés par ce libéralisme décadent auquel, nolens volens, les auteurs de ce manifeste viennent d’apporter une nouvelle contribution.

Cependant, parmi les signataires du "Manifeste ", se trouvent des intellectuels qui ont réellement souffert de cet intégrisme secondaire que constitue l’islamisme : Salman Rushdie ou Taslima Nasreen. Leur vie a été menacée par des foules de pauvres gens incultes rameutés pour des propos jugés blasphématoires. On ne sait trop dans quelle mesure Rushdie et Nasreen ont été manipulés. Ils ont néanmoins accepté de cosigner ce texte avec des personnes bien plus suspectes, au moins deux.

D’abord, citons Philippe Val, le rédacteur en chef de la revue "Charlie Hebdo" où est paru le Manifeste (1). Cette publication satirique qui appartenait dans le passé à la gauche radicale a rejoint les rangs de la presse bien pensante. Les dessins qui y paraissent à présent montrent régulièrement des stéréotypes du musulman barbu et terroriste, vêtu de longue djellaba et bardé de bâtons de dynamite ; ils s’apparentent aux caricatures antisémites qui ornaient autrefois la presse de la droite nationaliste. Sous prétexte de liberté de la presse et de solidarité, Charlie Hebdo, a republié les caricatures de Mahomet parues dans le très conservateur Jyllands Posten danois. Ainsi l’organe de Philippe Val fait son fonds de commerce avec l’islamophobie, nouvelle xénophobie régnant aujourd’hui en France comme dans tout l’Occident.

Où Bernard-Henri Lévy intervient…

Mais, parmi les signataires suspects, c’est certainement la présence de Bernard-Henri Lévy qui doit nous questionner. Au cours des dernières années, plusieurs biographies consacrées à ce personnage sont parues en France. Ce n’est certainement pas pour ses qualités prétendues de philosophe mais plutôt pour son caractère archétypique, emblématique, le plaçant en tête de la génération formée par ceux que Serge Halimi a nommé les nouveaux chiens de garde. L’acronyme de son nom, à présent, est devenu encore plus célèbre que celui de feu le président Kennedy ; il peut se décliner, s’adjectiver, se conjuguer : on parle ainsi de réseau béachélien, on peut dire de quelqu’un qu’il béachélise. D’où lui vient cette célébrité ?

M. Béachel est un homme très riche. Il possède un immense appartement parisien (378 m2) sur le boulevard Saint-Germain, à deux pas de la célèbre brasserie Lipp (grand repaire de la gauche caviar) ainsi que le plus beau palais de Marrakech (ancienne propriété du milliardaire Paul Getty), plus luxueux encore que celui de son voisin, le roi Mohamed VI. De son père, il a hérité une grande entreprise qui importait des bois précieux en provenance d’Afrique. Mais le fait d’être né avec une petite cuiller en argent dans la bouche n’est pas, en soi, une chose condamnable. Des gens très aisés ont souvent rejoint les rangs des combattants du progrès
social.

Le cas de BHL est sensiblement différent. Après avoir flirté un temps avec le maoïsme, comme de nombreux intellectuels de la jeunesse dorée, notre "nouveau philosophe" se spécialise dans les pamphlets contre l’U.R.S.S. et son Goulag. En 1980 il fonde avec Marek Halter le Comité des Droits de l’Homme qui milite pour le boycott des Jeux Olympiques de Moscou. Il s’agit surtout, implicitement, de dédouaner et redorer l’empire U.S., de détourner l’attention des exactions que celui-ci commet en Amérique latine, de ses intrigues au Moyen-Orient. A cette époque BHL participe encore à "l’Internationale de la résistance", organisation financée par les services secrets U.S. qui, en Amérique latine, soutient les contras, milices de feu le dictateur d’extrême droite Somoza, mais également les dissidents soviétiques (tout comme il soutient aujourd’hui Rushdie et Nasreen).

Il y a aussi le cas de l’Algérie. Dans ce pays natal de BHL la crise économique qui fermentait depuis longtemps aboutit à des émeutes à la fin des années 1980. Les pays est alors livré à une terrible guerre civile. Au pouvoir se trouvent les généraux soutenus par la France ; dans le maquis les milices islamistes soutenues en sous-main par les wahhabites saoudiens et les services secrets anglo-saxon. L’Algérie est divisée, déchirée. BHL est alors très proche de Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères (mais notre moderne Talleyrand aura toujours été très proche du pouvoir en place, qu’il soit de gauche ou de droite). BHL se rend à Alger en 1997, envoyé officiel du journal Le Monde et officieux de la diplomatie française. Il est accueilli à bras ouverts. Ses reportages, s’ils dénoncent les atrocités (réelles) des islamistes font encore la gloire de quelques hommes proches du pouvoir en place ; ils passent sous silences
les massacres organisés par l’armée (qui font des dizaines de milliers de victimes). Farcis d’inexactitudes, les articles béachéliens feront l’objet d’une critique savoureuse dans le Canard enchaîné (du 14/01/1998).

Mais ce sont les activités de BHL dans les affaires qui sont le plus révélatrices. Car notre homme est encore très représentatif de cette génération passée du col Mao au Rotary. "Entre l’Etat et la bourse, je choisis la bourse", confie-t-il au mensuel Globe (n° 9, juillet-septembre 1986). "Derrière sa façade d’intello, c’est un allumé de l’argent, totalement obsédé par cela", explique le patron d’un groupe financier (2).

L’année même où il est envoyé en Algérie, BHL se trouve encore à la tête de la Becob, une grande entreprise d’importation de bois précieux africain qu’il a héritée de son père. Celle-ci a des concessions en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Gabon. Dans ce dernier pays sévit Omar Bongo, dirigeant corrompu et grand ami du gouvernement français. L’entreprise de BHL y dispose d’une concession de 170 000 hectares. Le rapport du CIAJE (une ONG spécialisé dans la lutte contre la déforestation), est accablant. "Les travailleurs sont logés dans des niches mal aérées. Ils se contentent de ruisseaux et rivières pour s’alimenter en eau (…) Ils sont exposés aux maladies car cette eau est polluée par des poussières et d’autres substances". Fin 1996 une épidémie de fièvre Ebola y est déclarée, faisant quatre morts.

Un article récemment paru dans le journal Le Monde (du 14 février 2006) est très instructif sur la pensée profonde de BHL. Sous le titre "triangulation de la haine", l’auteur analyse à sa manière les événements récents qui se sont produits dans trois pays du Moyen-Orient. BHL y voit "la fuite en avant d’une Syrie" (censée, selon lui, avoir commandité les récents attentats au Liban), le "durcissement" de l’Iran, et enfin, une "tragédie" pour la Palestine : la victoire du Hamas. BHL évoque alors le choc des civilisation en suggérant que celui-ci est "voulu par les extrémistes du monde arabo-musulman et par eux seuls" : MM Bush, Sharon, Samuel Huntington, Zbigniew Brzezinski, etc. sont des "extrémistes arabo-musulmans", la chose est bien connue ! Face à ce "triangle de la haine", BHL préconise d’opposer un triangle de la "vie et de la raison" qui unirait les USA, l’Europe… et Israël. C’est exactement l’axe du bien américano-sioniste que l’humoriste Dieudonné avait parodié à la télévision, ce qui lui a valu d’avoir sa carrière brisée.

Dans le "Manifeste contre le totalitarisme" les signataires se défendent encore de prôner un quelconque choc des civilisations. Cette nouvelle idéologie y est pourtant présente en filigrane. Ainsi, après avoir écrit que "la promotion de la liberté, de l’égalité et de la laïcité pour tous" constituent "des valeurs universelles de la démocratie" (pour lesquelles il convient de lutter), ils ajoutent : "il ne s’agit pas d’un choc des civilisations ou d’un antagonisme Occident-Orient, mais d’une lutte globale qui oppose les démocrates au théocrates" (ndr. souligné par moi). Bref, on écrit tout et son contraire. Ils ne nous disent pas que Ben Laden et Bush, totalitarisme et démocratie (ou plutôt ploutocratie cf. supra), ne représentent que les deux faces du même système mondial.

En conclusion

L’une des principales caractéristiques de la modernité, la chose est bien connue, c’est la marchandisation générale du monde. Mais toutes les marchandises n’ont pas la même valeur, ni la même nature, surtout à notre époque. Par exemple, sous sa forme salariée, le travail n’est pas une marchandise comme une autre ; c’est une marchandise qui a la particularité de produire d’autres marchandises.

L’information est également une marchandise, aujourd’hui plus que jamais comme l’a montré Serge Halimi dans son ouvrage précité. Mais elle est encore un produit bien particulier. C’est une marchandise destinée à pénétrer le cerveau des consommateurs, pour leur faire consommer d’autres marchandises, voire pour les conditionner (ainsi que leurs frères, évincés de la société de consommation), leur faire accroire qu’il en a toujours été ainsi et que cela ne peut guère changer, sinon vers le pire, qu’il n’existe pas d’alternative, que ce monde est le meilleur des mondes, en tout cas le meilleur des mondes possibles… Voilà pourquoi, aujourd’hui, les grandes multinationales ont mis la main sur les médias.

Sur la périphérie de l’Occident, dans ce monde que l’on dit en voie de développement, la production d’informations est encore très rudimentaire, contrôlée par l’Etat : c’est le totalitarisme ; au cœur de l’Occident, de manière bien plus logique, sophistiquée, cette industrie est contrôlée par le capital : c’est le libéralisme (3). En France, ainsi, le fabricant d’armes Matra contrôle les éditions Hachette, le constructeur d’avions Dassault est propriétaire du Figaro, le groupe dirigé par Ernest-Antoine Sellières, ex-président du patronat français, a fait main basse sur les éditions La Découverte (ancien éditeur d’extrême gauche), le journal Libération (anciennement maoiste) est aujourd’hui contrôlé par le groupe Rothschild… On pourrait multiplier les exemples.

Dans l’entrelacement de ces réseaux de notre société de spectacle figurent des personnages importants auxquels Halimi a consacré son ouvrage précité : les nouveaux chiens de garde. Ces hommes-clé sont infiltrés partout, dans l’information diffusée par le prétendu service public, comme dans le secteur privé. M. Alain Minc, par exemple, héraut notoire du libéralisme, auteur de la mondialisation heureuse, est président du conseil de surveillance du journal Le Monde. On pourrait ici citer de nombreux cas, au risque d’être assommant.

A cet égard, comme il est dit plus haut, la personne de BHL est emblématique. Il fut président de la commission d’avance sur recettes du ministère de la culture et reste à la tête du conseil de surveillance de la chaîne franco-allemande Arte. Nous avons ici un grand acteur, un premier rôle. "En vingt-cinq ans il n’a pas fait une vraie erreur de positionnement. C’est rarissime. BHL tombe toujours juste parce qu’il a une espèce de boussole morale qui fait qu’il tombe au bon endroit", dit de lui son ami Alain Minc (in Halimi, op.cit., p. 119).

BHL, donc, n’est qu’un exemple parmi ces nombreux intellectuels français experts en droit de l’Homme, en antiracisme, en antisémitisme, en anti-totalitarisme, etc. etc. Mais son cas est hautement édifiant, symbolique ; nous tenons ici un archétype. Autour de sa petite personne, de sa petite vie, comme en un microcosme, sont concentrés les traits caractéristiques de notre modernité, avec ses inégalités qui ne cessent de s’exacerber, son spectacle permanent, sa poudre aux yeux, ses zones de lumière et d’obscurité. L’homme, avec l’ombre portée qui se profile derrière lui, nous offre tout un monde, un univers surréaliste. Que l’on se représente le jardin des délices de Jérôme Bosch : l’Enfer et le Paradis juxtaposés, voire entremêlés, avec ceux qui jouissent et ceux qui se font dévorer (4).

"Nous avons les divas que nous méritons. Le fric, l’image et le lieu commun sont les pilotis de notre système social. BHL réussit la synthèse. Il mérite sa place", écrit Régis Debray (5). Soyez apaisés, miséreux du monde entier, livrés à une exploitation frénétique, sinon au chômage non indemnisé. Prenez patience mes frères. Pendant que vous croupissez dans la merde, un grand philosophe parisien, dans son appartement du boulevard Saint-Germain ? à moins que ce ne soit dans son palais de Marrakech ou dans quelque palace de la Côte d’Azur ?, médite sur vos droits, sur lesDroits de l’Homme !

L’Universaliste n° 75

avril 2006

(la présente version, révisée et augmentée, doit également paraître en espéranto dans la revue Sennaciulo, n° 5 [mai] 2006 [77ème année])

NOTES

(1) Mais le manifeste a ensuite été repris par l’Express, revue de la droite traditionnelle.

(2) Propos rapportés par Nicolas Beau et Olivier Toscer in : Une imposture française, Les Arènes, 2006, p. 106. Les faits relatés ici sont issus de cette biographie consacrée à BHL.

(3) Il ne s’agit ici, bien-sûr, que d’une caricature grossière à but didactique. La réalité est un peu plus complexe. En Italie, ainsi, il se trouve un grand homme d’Etat, M. Berlusconi, également propriétaires de nombreux médias. On peut encore observer de nombreux cas de figure.

(4) Peinture de la variété du monde , tel était, d’ailleurs, le titre original du Jardin des délices de Bosch.

(5) Régis Debray a lâché ces propos sur le forum Internet nouvelobs.com le 19 janvier 2005. Ils sont également rapportés par Beau et Toscer (op. cit. p. 149).

http://www.ainfos.ca/fr/ainfos05911.html


envoyé le 6 mai 2006  par Hyma  Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
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