Nous vous appelons à soutenir cette pétition. Pour plus d’informations sur Hani Ramadan, voir en fin d’article le texte de Brigitte ALLAL suite à une tribune de H.Ramadan dans "France-soir" du 03/02/2004, où il avait, à mots à peine voilés, lancé une fatwa contre la chercheuse Nadia AMIRI.
HdM
PETITION-LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE L’INTERIEUR
L’Union des Jeunes Musulmans (membre du conseil régional Rhône-Alpes du culte musulman) organise à Lyon, dans le centre Shatibi situé dans les locaux de la librairie Tawhid un cursus d’étude « en sciences islamiques ».
Parmi les 3 enseignants en « sciences islamiques », 2 sont diplômés en maîtrise de shari’a des universités de Médine et Riyad, le troisième, Hani Ramadan, est responsable du Centre islamique de Genève.
Hani Ramadan justifie la lapidation des femmes en cas d’adultère ou de grossesse « illégitime » (hors mariage) : ce serait une purification !
Pour lui le Sida atteint les personnes au « comportement déviant ». Ce serait une punition pour « non-respect des commandements divins » (La charia incomprise, Le Monde, 12 septembre 2002).
La librairie Tawhid, maison d’édition des prédicateurs islamiques, serait-elle au-dessus des lois ?
Nous, républicains, laïques, féministes, exigeons
1- l’interdiction d’entrée sur le territoire de la République de Hani Ramadan dont les propos légitiment les violences envers les femmes et diffusent l’homophobie, en veillant cette fois-ci à ce que l’arrêté d’interdiction soit exactement motivé légalement.
2- l’interdiction d’entrée sur le territoire ou l’expulsion des « savants en religion » qui transmettent l’idéologie totalitaire de la shari’a. Cette doctrine, ne reconnaissant ni l’autorité ni le droit des états démocratiques, est contraire aux principes constitutionnels de laïcité et d’égalité en droit des hommes et des femmes.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre considération.
Pour signer la pétition envoyez un mail à regardsdefemmes@chello.fr
Voir les premières et premiers signataires, lire La violence (réponse à Hani Ramadan) par Brigitte Allal ICI