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Calais:48h chrono
envoyé le 04/06/07 par che gu?svara Mots-clés  sans frontières   lois sécuritaires   photo   visuel  

Semaine du 13 mai : collage d’affiches anti Sarkozy

Dimanche 20 mai : Sur le terrain du repas des réfugiés, une française inconnue m’apporte une carte d’identité étrangère trouvée au sol . Je la range dans ma poche comme personne ne reconnaît la photo.

Mercredi 23 mai : Rendez-vous sur le terrain du repas à 9h avec un demandeur d’asile.

Un véhicule de la PAF est là avec un fourgon de ramassage. 4 personnes ont été juste interpellées et vite montées tandis que je commence à prendre des photos et à crier les beaux propos de Sarkozy sur les opprimés. Les deux véhicules s’éloignent tandis qu’un policier m’insulte courageusement de l’intérieur.
Seule, je considère l’absence de mon rendez-vous et décide de suivre le trajet des policiers.

Souricière tendue

Arrivée derrière le magasin LIDL, près du passage à niveau, les policiers se sont garnis d’un troisième véhicule estampillé PAF et bloquent la circulation. Une personne a été interpellée semble-t-il. J’arrive et recommence à user des mêmes slogans. Deux français à pied sont témoins. J’ajoute des slogans contre la destruction de nos droits. Profitant du blocage, j’arrose de prises de vue les policiers de la PAF coincés dans leur véhicule. Je suis à la recherche d’un de leurs agents accusé par un groupe de réfugiés.

Tout à coup, l’un des véhicules se met en travers de la route, alors que de l’autre surgit un policier. Les portes s’ouvrent. " Voulez-vous répéter ce que vous venez de dire ?". Réfléchissant à mes propos et à l’ambiance politique actuelle, je réponds non.
"Montrez-moi vos papiers"

Je sors la carte d’identité étrangère. "Un faux document" me lance aussitôt le policier. Je lui tends la carte en disant non. Et voilà que je dois soudain sortir tout ce que j’avais dans mes poches. Une bombe lacrymogène anti agression de raciste : "Port d’arme !" s’exclame victorieux le policier. J’explique rapidement pourquoi je prenais cet engin. "un cailloux" continue à énumérer le policier d’une voix traînante, cherchant sans doute quelle loi pourrait m’empêcher d’avoir un petit cailloux dans la poche.

Décisison était prise de m’emmener en garde à vue. Je regardais chaque visage des policiers qui m’entouraient pour une dernière reconnaissance. Le policier interpelleur sort ses menottes. Je ris. Mais c’est qu’il y tenait à ses menottes. Une fois mises, je les ai brandies aux témoins effarés : "C’est ça la police de Sarkozy !" Les policiers m’ont alors poussée rapidement dans l’un des véhicules. J’arrive à leur poser ma petite question sur le fait d’être embarquée à la PAF de Coquelles alors qu’il s’agit d’une interpellation sur le territoire de Calais. Pas de réponse.

Mouches bleues du coche

Après l’épisode fouille, une première audition est organisée à l’étage, l’étage des simples PAF en tenue d’agents. Les réfugiés assis dans le couloir me montrent leur stupéfaction et me lèvent un pouce qui me redonne courage. L’audition où l’on me notifie ma garde à vue est coupée 2 à 3 fois. L’agent est obligé de sortir. J’entends que l’affaire va être confiée à la BMR, la célèbre Brigade Mobile de Recherche, celle qui recherche surtout à fabriquer les ennuis à toute sorte de militants. Une police civile en lien avec la sous-préfecture et sa grande soeur.

Mais je ne suis pas surprise de ce changement de procédure : j’avais en poche une carte d’un inconnu et la BMR est spécialisée aussi dans la recherche des trafics. Je ne fus donc pas étonnée ni alarmée : des témoins avec papier avaient vu la remise de la carte le dimanche.

Se mettre martel en tête

Une nouvelle audition dans les bureaux du rez-de-chaussée m’offre l’occasion de discuter chaque point reproché. L’ambiance est policière mais relativement respectueuse du droit. Lorsque le policier me tend le compte rendu, je m’aperçois immédiatement qu’il a réalisé un résumé de texte plutôt qu’une dissertation. Mes remarques le poussent à faire le grand jeu du "mais je n’ai pas que ça à faire !" "vous n’êtes pas contente c’est la même chose" " on ne va pas y passer des heures". Son collègue le tempère et nous commençons à rectifier le PV d’audition. L’annonce de la venue de l’avocate commise d’office stoppe les corrigés. Gentiment, je propose de remettre la signature du document après avoir pris conseil. L’avocate me rassure immédiatement sur les bavures matraqueuses de la PAF : "jamais personne ne s’est plaint de cet endroit" me dit-elle en préambule, sans que je ne lui pose de questions. Et je songe à tous les réfugiés qui ne bénéficient pas comme moi du droit obligatoire à avocat et qui se sont plaints. Elle m’indique que si je refuse de signer, je dois écrire les motifs.

Sortant de là, est-ce à ce moment que le médecin réclamé me visite ? Je ne me souviens plus. Je reconnais le médecin, membre du front national, qui m’avait déjà visitée au commissariat de Calais et qui se promène parfois dans les mêmes rues que moi, bizarrement...
Après sa courte visite et ma tension basse, passage aux toilettes et retour. Le médecin était encore là avec un papier à la main. Surprise je m’approche, il me tend le feuillet et m’explique qu’il a du faire un compte rendu de la visite : en gros : non, elle n’a pas souffert de coups policiers. Je ne réussis pas à lire davantage. Je vois que le médecin est embarassé de ne pas m’avoir posé la question des coups lors de sa visite.

Lorsque je suis à nouveau transférée dans les bureaux de la BMR, il ne s’agit plus de signer un quelconque papier. Décision est prise de perquisitionner la maison. Sans mandat, sans que mon conjoint soit au courant de ma garde à vue. Avec le souvenir de mon rôle de femme de ménage à la maison, je pensais curieusement aux nombreuses poussières accumulées et au tas de papiers divers empilés. Mais les policiers s’en moquaient : ils voulaient trouver d’autres faux documents et voir si je n’avais pas à la maison une fabrique à faux papiers.

Deux voitures civiles( dont l’une est un véhicule repéré) et six policiers débarquent donc chez moi. Il est 13h25. Je joue ma résistance à entrer. Ils me menottent dans la rue. Mon conjoint acceptant l’entrée, par solidarité et sans méfiance, j’accepte également. Et les voilà épluchant mes papiers, ramassant des exemplaires des affiches collées récemment, sélectionnant une bonne cinquantaine de photos d’interventions policières. L’un des policiers s’exclame : "vous me décevez !" La policière, une de celles qui ressemblent à un homme déguisé, le visage fermé, plat et lisse de tout sentiment humain, s’horrifie en tombant sur une attestation d’hébergement non terminée : "fausse attestation ! il n’y a personne qui vit chez vous !" fait-elle semblant de découvrir sans prendre la peine de regarder des preuves que personne n’y vit. Et voilà qu’ils me subtilisent des courriers ASSEDIC, Sécurité sociale et autres d’anciens demandeurs d’asile. Puis ils récupèrent la bombe lacrymogène des policiers gazeurs du squat des érythréens. Je m’y oppose en prétendant que c’est une preuve contre les policiers. Ils n’en ont cure.

(Une copine appelée pour prendre des photos souvenirs de la perquisition me dira que la rue était bourrée de policiers en voiture banalisée garée et quelques policiers en civil ornaient le hall de l’immeuble en face de chez moi. Z’ont eu peur des cocos ?)

Retour à la PAF : Nouvelle audition

L’ambiance est politisée et amusée. "pour ne pas avoir sarkozy, il ne fallait pas voter Chirac en 2002." "moi je n’ai pas voté Chirac en 2002" me donneront plusieurs fois à réfléchir les trois policiers de la BMR sur leur appartenance politique. On me demande pourquoi j’ai entouré la tête d’un policier sur une des photos et pourquoi j’ai la photo du sous-préfet. J’explique.

Rien sur les affiches.

Le policier qui prend note de mes réponses (enfin c’était ce que je supposais) termine en me demandant si j’avais quelque chose à ajouter. Et je me lance dans le début d’une phrase sur le comportement politique de la police de Sarkozy. Le policier veut y ajouter un morceau de phrases sur les voix racistes pour notre bien-aimé Sauveur. Je lui demande d’effacer la phrase qui est trop lourde niveau syntaxe. Il refuse obstinément et écrit que tout à coup, j’ai décidé d’arrêter la phrase et que je tiens des propos incohérents. Il me donne le PV à lire mais comme je continuais à prétendre que je refuserais de signer et que j’avais le droit de noter pourquoi, il m’a repris de rage le PV en disant qu’il s’en fichait.

(Et pendant ce temps-là, un demandeur d’asile de mes connaissances se fait arrêter dans la rue et transporter à la PAF. 2heures pour vérification d’identité)

Mercredi fini, ils me conduisent à une petite unité PAF cachée dans le parking d’Eurotunnel, celle qui avait abritée Akash lors de sa capture en décembre 2005. Même les transferts seraient politiques ?

Jeudi : menu du parquet

Pensant que la garde à vue prendrait fin, on me notifie le contraire. J’exige à nouveau un médecin et un avocat. La confrontation avec 3 policiers a lieu. Elle est conduite par le premier policier réducteur de texte de la veille. Chacun est censé dire ce qu’il pense des propos outrageants du style "A bas l’Etat !" Je reconnais me souvenir avoir proféré certains des propos qui ont été lancés lorsque l’interpellation était effective. Et comme je dois expliquer à nouveau pourquoi j’ai entouré la tête du policier sur l’image, la policière au visage de marbre me reproche de ne pas avoir de photos de brutalités policières. Celui qui mène la confrontation s’agite soudain et décide d’écrire que j’ai envie de le matraquer. Il se lève malgré mes protestations et m’apprend qu’il lirait le PV et que je devrais le signer tel quel, sans pouvoir le relire. "vous refusez ? Je m’en fiche" et il tend le papier aux 3 policiers qui le signent, eux, sans une relecture. Ils ont confiance dans leur couverture.

Succèdent à cette absence de droit, et l’annonce de la venue de Me Deguines, et l’audition par le capitaine de l’équipe de l’identité nationale. Son bureau est juste à côté de ses subalternes. Il a du tout entendre des différentes protestations et manquements. Avec lui, tout semble correct : il tape sur le clavier mes réponses que je peux lire en même temps. Il corrige son orthographe, corrige la syntaxe de mes phrases au fur et à mesure.

(Durant ce temps, la substitut du procureur téléphone et veut parler au premier policier qui m’a dénié de mes droits.)

Puis, le capitaine me dit : "bien maintenant, voilà les questions du parquet". Et ce fut une petit interrogatoire sur les affiches prises à la maison. Le capitaine est au courant de mes publications sur le site, il m’en parle, veut que j’explique pourquoi je termine mes articles par "La France de Pétain, on lui obéit et on la combat". J’essaie d’éviter le piège de l’insulte au président, surtout à celui-là. "Vous ne voyez pas que vous êtes manipulée ?" Hé bien non, je ne vois pas. J’aimerai bien être manipulée, je me sentirais moins seule et ce serait fini pour les agissements de la police contre les réfugiés et contre leur droit à déposer leur demande d’asile.

Me Deguines arrive.

L’audition reprend après le repas.

Et pendant ce temps-là, le demandeur d’asile arrêté la veille, se fait à nouveau interpellé par des agents PAF, dans la rue. Parmi ces agents, le policier dont j’avais entouré la tête et qui avait juste terminé la confrontation avec moi. Ce fut lui qui demanda les papiers et décida d’emmener le demandeur d’asile. Il a tenu les propos suivants : "Quitte la France ! Va en Angleterre ! Ce n’est pas bon pour toi ici !" Le demandeur a été relâché peu de temps après son arrivée à la PAF, à une heure et demie à pied du centre ville.

Je signe le PV.

L’après-midi est très longue. Je ne sais pas pourquoi.

et pendant ce temps-là, un autre demandeur d’asile de mes connaissances s’entend questionner sur moi par l’officier de protection avec qui il s’entretenait à Paris. Ce dernier venait de téléphoner à la préfecture d’Arras ou à sa petite soeur de Calais

Vers 20h, on me fait sortir de la géôle pour voir le médecin que j’avais pourtant revu. En réalité, il s’agissait d’un psychiatre qui s’est dit réquisitionné par le parquet. Il habitait à 180km de Calais. J’ai du lui expliquer pourquoi je m’étais engagée politiquement et parler de ma famille originelle. Il m’a demandé si je n’entendais pas des voix qui m’ordonneraient de faire ce que je fais. (Si ! Dieu et Marx !) J’allais trop vite et j’étais trop engagée, les gens me trouvaient inquiétante. Il a admis que les "gens" étaient les policiers. "bon, je vois bien que vous n’êtes pas folle. Vous avez la pêche, hein ? Mais vous devriez vous faire suivre par un psychiatre. Il vous aiderait à faire une pause." J’ai répliqué qu’on ne demanderait pas à un combattant en pleine guerre de s’arrêter pour discuter de son combat. Le psychiatre est "invité" à donner son rapport à la sortie du local. Il mettra cinq minutes à le rédiger.

Je suis à nouveau transférée à l’unité PAF.

Vendredi : comparution immédiate préalable ?

Croyant mon calvaire terminé, les policiers de la BMR me signifient la fin de la garde à vue et mon transport au tribunal de boulogne sur mer est décidé. Le premier policier, celui qui l’a longue, me jette les courriers des demandeurs d’asile dans un sac plastique. Je réclame mon appareil photo qui n’a rien à voir dans l’affaire. Il me le montre sous scellé avec d’autres objets.

Transport donc au tribunal de boulogne sur mer, avec les menottes, au cas où je m’envolerais certainement : l’un des deux policiers escorteurs a un visage qui m’est très familier. J’ai l’impression de l’avoir vu de près, au commissariat de Calais.

Me deguines m’a envoyée son assistante.

Je suis placée sous contrôle judiciaire : les obligations acceptées par le juge font crisper la bouche du policier escorteur qui téléphone aussitôt la nouvelle. Enfin, ils peuvent penser pour se consoler que la consfiscation de mon appareil va me réduire mes activités de témoin.

L’une des obligations est de ne pas aller sur les parkings de transport routier. Comme je ne suis pas assez folle pour risquer m’affronter avec des passeurs, je vois dans cette obligation sans motif, la signature de la BMR.

Audience le 13 juin, veille du procès contre les diffuseurs et ceux accusés d’être les responsables de sites : "Détention de faux document, détention d’une arme de 6ième catégorie, outrages, fausses attestations d’hébergement"

et pendant ce temps là :

La France de Pétain, on lui obéit ou on la combat.


envoyé le 4 juin 2007  par che gu?svara  Alerter le collectif de modération à propos de la publication de cet article. Imprimer l'article
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