Attention : Je ne suis pas membre du CSP59, c’est à titre individuel que je diffuse ces informations, que je n’ai pas lues jusqu’ici, et une recommandation, en ne sachant pas si elle est déjà suivie. Le mieux pour soutenir les sans-papiers gréviste étant de contacter directement le CSP59 Comité des Sans Papiers 59 (CSP59), 42 rue Bernos- Lille- 59800- tél:06.80.57.50.61.- fax : 03.20.74.16.68 – e-mail : csp59 Mps wanadoo.fr et de vous rendre aux rassemblements quotidiens place de la république à 18h00.
De wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_de_la_faim#Les_effets_physiologiques_du_je.C3.BBne
Lorsque aucune nourriture n’est absorbée, l’organisme est contraint de puiser sur lui-même ses sources d’énergie. Il va d’abord utiliser le glucose du glycogène, une molécule de réserve contenue dans le foie (glycogénolyse), puis les acides gras des tissus adipeux et enfin, les protéines musculaires (d’où la "perte de muscle"). Le corps, le cerveau et les tissus nerveux ont besoin de glucose (glucolyse) pour un métabolisme normal (en régime normal, le cerveau consomme environ 120g de glucose par jour). Une fois le glucose transformé, le métabolisme du corps est donc en carence. Une alternative vers une autre source d’énergie peut être faite, cependant, certaines parties du cerveau ont besoin exclusivement de glucose, et des protéines sont nécessaire à sa production. Si le manque de protéines devait se prolonger, la mort s’ensuivrait.
Herbert M. Shelton a supervisé durant une période de 4 à 5 ans des patients jeûnant à l’eau uniquement jusqu’à 90 jours ; selon lui, après une période approximative de trois jours de jeûne, la sensation de faim devient habituellement très peu fréquente ou disparaît complètement. Shelton déclara la ‘faim’ ressentie durant les trois premiers jours de jeûne est dûe à une « irritation gastrique » et non une « véritable faim ». Une deuxième faim apparaît une fois que le corps a brûlé toutes ses ressources (en général au bout de 3 semaines), c’est à ce moment que le jeûne doit être stoppé, pour éviter tout dégât irréversible et permanent à l’organisme.
Les grévistes de la faim ont sans doute déjà passé le stade qui les amènera à la destruction permanente d’une partie de leur organisme. Peut-être même certains en sont déjà au stade où la mort est inévitable, même s’il y a une reprise de l’alimentation, parce que les dégâts sont trop importants.
Les témoignages racontent que certains ne peuvent plus boire de l’eau.
Certains centre hospitaliers refusant de prendre en charge les sans-papiers, pour tenter d’éviter le pire des dégradations, la réhydratation devrait se faire, si ce n’est pas déjà le cas avec de l’eau plus des additifs, et pas seulement avec de l’eau minérale du thé ou du café. En utilisant si possible des "sels de réhydratation orale" (SRO), ou en la fabricant en suivant ces proportions (recommandées par l’OMS/UNICEF http://www.un.org/apps/newsFr/storyFAr.asp?NewsID=12076&Cr=UNICEF&Cr1=OMS :
http://homepage.hispeed.ch/piben/radiologie/astuces/index5.html#5.1a