"Anti-Flics" ? Et bien plus que ça ! Que vivent les Indymedias !

Après la LOPPSI 2 et le laboratoire sécuritaire Grenoblois, la frénésie répressive d’Hortefeux ne s’arrête plus et vient mettre les Indymedias sur le devant de la scène. Comme la coutume étatique le veut en ce domaine, c’est les syndicats des cognes qui sont venus chouiner, notamment Alliance toujours en tête de liste pour dénoncer les réactions que l’existence de ses milices provoque.

Le coeur du problème ? Le COPWATCHING ! Cette pratique s’appuie sur la surveillance des agissements de la flicaille en exercice, ce qui nous le savions déjà, insupporte ces braves défenseurEs de l’injustice et du capital, toujours persuadéEs du bien-fondé de leur action et d’un bon coup de matraque ou de flash-ball. Pire encore à leurs yeux, les CopwatcheurEs dénoncent ce qu’illes observent, et se servent aussi d’informations disponibles en source ouverte, informations dont nos pleurnicheurs ont la responsabilité directe de la diffusion.

Après s’en être pris à Indy Grenoble et au Jura Libertaire cet été (Voir ici et ), c’est Indy Paris qui se voit décerner officiellement le diplôme de site "Anti-Flics". Le cirque médiatique une fois lancé, certains mérdias dominants se sont engouffrés dans cette brèche pour vomir des articles puants et montrer leur habituelle incapacité à retranscrire ce qui se passe réellement. Comme il s’agissait au minimum de comprendre le fonctionnement du réseau Indymedia, nous allons tout de même leur expliquer (comme quoi on est pas si méchantEs que ça !).

Les sites Indymedias, de France comme d’ailleurs, fonctionnent sur un principe de publication libre ; à savoir que les utilisateurEs des sites peuvent proposer les articles qu’illes souhaitent, et que ceux-ci sont ensuite modérés par un collectif horizontal et indépendant (donc sans chef...), selon les règles de la politique éditoriale, ou charte, disponible sur chaque site.

Nous tenons donc à rappeler qu’Indymedia Lille acceptera toujours des contributions de Copwatching à condition du respect de la Charte. Nous dénonçons ces nouvelles tentatives de musellement des médias libres, qui ne sont pas sans rappeler les précédents attaques et procès visant à annihiler toute information sur les situations mortifères que crée ce système et l’Etat (Bouygues, Calais...).

Hortefeux, Alliance et autres, ne l’oubliez pas, nous danserons sur vos cendres en chantant d’une seule et même voix !

 ! Nique les flics, Feu à l’Etat, Que vive le Copwatching et Indymedia !


Quelques petits liens pour compléter :
- Communiqué de presse de CopwatcherEs LilloisEs et rappel de la saisine sur la photographie et des
- COPWATCH : Communiqué de parisiens et lillois en réponse à Alliance
- COPWATCHING, surveillons ceux qui nous répriment
- L’éditorial de Indymedia Nantes sur le sujet
- Résistons Ensemble
- Films sur l’évolution sécuritaire en France


publié le 15 janvier 2011

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