Quel sera le sort des femmes en Tunisie et en Égypte ?

Les peuples de la Tunisie et de l’Égypte vivent un moment crucial de leur histoire, et plusieurs s’inquiètent de ce qu’il adviendra des droits des femmes dans ces pays. Seront-ils enfin reconnus dans une constitution et, surtout, respectés rigoureusement ? Ou régresseront-ils, comme on l’a vu dans d’autres pays, à la suite de révolutions ratées ou de soulèvements populaires ?

Du Québec, jusqu’ici, il n’y a guère d’échos solidaires pour les femmes tunisiennes et les femmes égyptiennes. Pourtant, des femmes de différents groupes multi-ethniques auraient de bonnes raisons et de se réjouir et de s’inquiéter du sort de leurs consoeurs à l’étranger. Au plan international, des Iraniennes ainsi que les groupes SIAWI (Secularism Is A Women Issue) et WICUR (Women’s Initiative for Citizenship and Universal Rights - Initiative de Femmes pour la Citoyenneté et les Droits Universels), notamment, ont transmis un message de soutien et d’espoir aux Tunisiennes qui ont osé publier un manifeste en exposant leurs attentes et leurs exigences à l’égard de réformes qu’elles souhaitent voir dans le sillage du soulèvement dans leur pays. Forts des expériences passées, ces groupes mettent en garde contre le risque que des pouvoirs religieux et sectaires essaient de récupérer la révolte populaire. Le risque est plus grand en Égypte où les Frères musulmans formaient et forment toujours une forte opposition au régime en place.

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publié le 2 février 2011

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