AVRIL 2023 A CALAIS

VIOLENCES POLICIERES
L’IGPN et la DDD ont été saisies 3 fois ces 3 derniers mois par une association de terrain pour avoir tiré des lacrymos en direction d’un petit bateau qui s’apprêtait à partir, pour avoir mis le feu à une embarcation avec un briquet et pour avoir intimidé des bénévoles en camion en les pointant avec des armes à feu. La préfecture dénonce sans honte des faits diffamatoires.
Comme partout dans le pays, il y a eu une répression très forte lors des manifestations intersyndicales (main cassée par un coup de tonfa, œil au beurre noir,…).

WELCOME
Le durcissement des contrôles sur terre, la militarisation ++, les enrochements empêchant l’installation poussent les personnes exilées droit vers la mer.
Côté français, la préfecture propose en avril 40 postes de gardes-frontières dont 36 à Calais à la PAF. Un petit CV, une carte d’identité, 15 minutes d’entretien et hop on peut jouer au keuf !!!
Côté anglais, la ministre de l’Intérieur a relancé la menace du renvoi au Rwanda et a annoncé que les personnes exilées arrivées par la mer seraient hébergées sur des sites militaires désaffectés ou possiblement sur des bateaux ….

SQUAT FREDERIC SAUVAGE
Ni mieux ni pire. La maison abrite toujours autant de personnes. Les caméras et la ligne d’appel mises en place par la mairie sont toujours fonctionnelles. Enedis n’a toujours pas raccordé la maison à l’électricité. Les keufs sont encore stationnés devant mais semblent espacer un peu leur présence.

CASSEROLADES ET MANIF DES LYCEENS
Au début de mois, les lycéen.ne.s ont bloqué les différents lycées de la ville un par un puis sont partis à chaque fois en manifs sauvages pour bloquer des ronds-points.
Les appels à casserolade ont eux aussi été bien suivis à Calais. Les dispositifs policiers étaient disproportionnés.

LES CALAIRIQUES
Une rencontre de 9 chorales militantes a eu lieu du 7 au 10 avril à Calais. Iels ont chanté, discuté des luttes et invité des calaisien.nes à certains ateliers. La cantine ras-le-bol a régalé les 90 chanteur.euses tout le week-end. Le dimanche, un rassemblement public a permis de restituer les chants revendicatifs. Tout le groupe s’est ensuite rendu sur le champ de rochers du centre-ville pour continuer à chanter. Certaines personnes ont instinctivement déplacé quelques rochers pour libérer des espaces.


publié le 2 mai 2023

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