Retour sur une quinzaine d’années au sein des mouvements radicaux des années 2000 et 2010, en mode auto-analyse critique.
« Ça se passe il y a quinze ans déjà, si c’est pas un peu plus. À cette époque, on était complètement anarchistes. On croyait en rien. Toutes les lois, toutes les normes nous semblaient sans fondement. On riait de tout. On se moquait de tout. On écrivait aux journaux de gauche pour leur dire qu’on les détestait. On collait des affiches dadaïstes sur les murs de la ville. On proclamait l’absurdité du monde. On faisait un journal et on y marquait tout ce qui nous passait par la tête, on dénonçait les injustices, on était drôles et méchants et l’avis des adultes nous indifférait. On rencontrait des gens, on semait la pagaille.(...) Mais alors c’était tellement la fête ? Oui et non, parce qu’il y avait tout ce qu’on réussissait et puis tout ce qu’on loosait méchamment. Toutes les réalités qui nous échappaient complètement, toutes les choses dégueulasses qu’on laissait faire, voire qu’on renforçait sans s’en rendre compte. »
Sommaire :
Les commentaires sont modérés avant d’être visibles et n’apparaissent pas directement après les avoir proposés.
Les objectifs de commentaires sont :
compléter l’information donnée dans la contribution
apporter un argument ou contre-argument à la contribution
apporter une interrogation ou un questionnement par rapport au sujet de la contribution.
Tout commentaire ne répondant pas à un de ces trois objectifs, ou étant contraire aux précédents points de la charte sera supprimé définitivement du site.