Les CRS 23, des ardennes, continuent l’oeuvre de destruction des droits d’asile. La France "aux côtés des opprimés" a une allure de milice privée d’extrême-droite.
Amnesty International a été vue à Calais mais en est reparti.
Mi mai, à la PAF, un jeune afghan mineur ne voulait pas se taire et demander aux policiers pourquoi ils l’empêchaient de tenter le passage. Un policier, CRS d’après le témoin, l’a tapé, déclenchant la colère de son ami dans la cellule voisine. Cette violence est à mettre en parallèle avec une autre histoire s’étant déroulée dans les mêmes temps et incriminant des agents PAF et CRS.
Samedi 2 juin, les CRS sont intervenus dans la zone du squat des afghans. Réveillant les personnes, l’un d’entre eux a tenté de s’échapper. Poursuivi, il aurait touché par mégarde des objets électrifiés. Propulsé à l’arrière, l’homme est resté au sol.
Les policiers n’ont pas tenté de lui apporter secours et l’ont laissé ainsi, libre.
Pas de prime pour un réfugié emmené à l’hôpital ?
Ce dimanche 3 juin, les CRS 23 ont recommencé à attaquer le terrain du repas aux heures qui étaient devenues habituelles, il y a quelques mois.
Les réfugiés n’ont même pas pensé courir !
D’autres ont compris.
Une journaliste française présente sur le terrain a stoppé les arrestations et a demandé s’il était légal de les effectuer.
Le compte était bon. Les CRS ne se posent pas de telles questions.